• Benoît Violier, saine gourmandise

    Questions/Réponses
    A la recherche des saveurs gustatives, Benoît Violier s’intéresse aussi beaucoup à la santé© Romain Graf
     
    Elu cuisinier de l’année par le Gault & Millau suisse, Benoît Violier, chef du restaurant triplement étoilé de l’Hôtel de Ville de Crissier près de Lausanne, nous le dit sans détour: gastronomie et diététique se marient parfaitement.

    Gastronomie, plaisir et santé: est-ce une équation possible selon vous?

    Bien sûr. On essaie de faire tous les jours une cuisine saine. On a même réadapté tous nos plats pour qu’ils le soient de plus en plus. On ne peut pas se passer de matière grasse, parce que c’est elle qui va fixer le goût, mais on en travaille moins et on la cuisine différemment.

    On ne va plus épaissir une sauce avec du beurre, on va utiliser à la place des huiles qui ne sont pas «sur-cuites». Les modes de cuisson ont aussi beaucoup évolué. Avant, tout était poêlé dans le beurre, on apprenait cela à l’école. Maintenant, c’est fini. Par ailleurs, il m’arrive de donner des conférences avec des médecins passionnés de gastronomie. Ils m’expliquent tout ce qui est sain pour le cœur et pour le corps en général. Je m’y intéresse beaucoup et j’apprends.

    Comment cette prise de conscience est née chez les grands chefs?

    Michel Guérard, qui fait partie de la grande famille des chefs étoilés, a été le premier à lancer cette cuisine moderne, vapeur, saine, avec des justes cuissons. C’est lui qui a commencé à enlever tout ce beurre et toute cette crème réduite.

    Il y a dix ans, ce qui symbolisait un grand restaurant, c’était d’être repu à la sortie. On arrivait au repas principal et on n’avait plus faim. Aujourd’hui, c’est fini. Il n’y a pas besoin de mettre cinquante produits différents dans l’assiette. Les gens veulent en goûter cinq ou six, mais sortir de table en étant bien. De plus, la façon même d’élaborer un menu a changé. L’idée est de cuisiner autour d’un produit principal. Ensuite, on essaie de le sublimer avec beaucoup de jus et de sauces à base de légumes.

    On ne mange pas tous les jours dans un restaurant gastronomique, est-ce si important que la cuisine y soit diététique?

    Détrompez-vous, nous avons une clientèle d’habitués qui viennent et qui reviennent. On me demande souvent quel a été le changement par rapport à mes prédécesseurs. On a beaucoup épuré notre cuisine, en enlevant tout ce qui était mauvais pour la santé. Mais, à un moment, on ne peut pas mettre moins de matière grasse. Je pense qu’on a trouvé un bon compromis.

    Cuisiner les produits du terroir et de saison est la règle de base d’un bon cuisinier

    Vous l’avez partiellement évoqué, quel rôle les ustensiles ont-ils à jouer pour cuisiner de manière équilibrée?

    L’influence asiatique est forte. On travaille avec le wok, qui nous vient des Chinois ou le tépaniaki, un ustensile de cuisson japonais. Le tépaniaki est un plan incliné avec une partie très chaude qui nous sert à saisir le poisson par exemple, et une plus douce pour la cuisson. L’inclinaison de la plaque permet de mettre peu de matière grasse. Il suffit d’un filet d’huile d’olive sur un poisson, sur une noix de Saint-Jacques, sur un filet de volaille ou du homard.

    Quant au wok, le principe est de cuire l’élément dans ce qu’il a de plus naturel. On le chauffe à blanc, on y jette un petit mélange de légumes, on y met un filet d’huile d’olive, du sel, du poivre et on mélange bien. Ils vont cuire dans leur eau de végétation, ce qui préserve toutes les vitamines.

    Pour faire des sauces et des liaisons, on travaille beaucoup avec la centrifugeuse, pour extraire la pulpe des aliments et la chlorophylle des herbes aromatiques.

    Est-il aussi possible d’être plus diététique dans les desserts?

    Oui, bien sûr! Nous avons enlevé beaucoup de sucre. Avant, le rapport était de 250 grammes de sucre par litre, maintenant il n’est plus que de 110 grammes. Je me méfie des nouveaux sucres et des succédanés tels que l’aspartame. Nous préférons travailler avec les sucres de fruits. On extrait leur pulpe, on l’étale sur des feuilles de cuisson, on la chauffe à 160°. Cela donne des tuiles, qu’on casse et qu’on utilise pour donner du pep à nos desserts. Ou encore, on poche des fraises, puis on les passe au chinois pour en extraire le jus. Le goût qui en ressort est multiplié par dix.

    Quels conseils donneriez-vous aux cuisiniers amateurs?

    Manger et travailler des produits de saison et locaux qui ont une meilleure saveur. Depuis Noël, on voit des asperges sur les marchés, des fraises en février, des cerises qui viennent d’Amérique du Sud, c’est complètement ridicule. Pour notre restaurant, je n’achète rien qui vienne de l’autre bout de la planète, à part les épices qui arrivent d’Inde. M. Rochat et moi-même avons rencontré des chefs à Singapour il y a deux ans. Tous nous ont dit: c’est une chance d’avoir des saisons!

    Choisir des produits du terroir est une règle de base pour un cuisinier?

    Oui. Nous valorisons au maximum les produits du terroir. Nos fraises sont cultivées à Crissier, les cardons poussent dans le jardin d’à côté depuis plus de 50 ans… Notre rêve: cuisiner tout bio et proposer au menu du poisson du lac Léman – de la truite par exemple – mais nous rencontrons des problèmes de quantité. Les terres ici sont très froides. Selon moi, le terroir s’étend du Jura aux limitrophes de la Suisse. On n’est pas loin de la mer, à une heure d’avion de La Rochelle. Nos produits sont extrêmement frais. Pour preuve, les poissons, coquillages et crustacés que nous avons aujourd’hui en cuisine sont passés à la criée hier soir. La vallée du Rhône, d’où proviennent beaucoup de nos fruits et légumes, n’est qu’à trois heures de camion. Je me méfie en revanche de tout ce qui vient d’Asie et je bannis certains produits, comme les thonidés, qui sont très chargés en mercure. Quand je travaillais à Monaco, nous les voyions suivre les yachts de luxe pour manger les déchets jetés à la mer.

    Aujourd’hui, il est beaucoup question des sensibilités alimentaires des uns et des autres. Y êtes-vous attentif au restaurant?

    Oui, on a dû s’y adapter. Avant la commande, le maître d’hôtel demande aux clients s’ils souffrent d’une allergie ou d’une intolérance quelconque (au gluten ou au céleri par exemple). Le cas échéant, nous en tenons compte. Depuis le mois de novembre, nous proposons un menu totalement végétarien.

    Cet hiver, on a assisté à plusieurs scandales alimentaires: de la viande de cheval dans les lasagnes congelées, des matières fécales dans les desserts proposés chez Ikea… Quel regard portez-vous sur ces événements?

    “On ne peut pas se passer de matière grasse, parce que c’est elle qui va fixer le goût, mais on en travaille moins et on la cuisine différemment”

    Je ne suis pas surpris. Je suis plutôt étonné qu’on n’ait trouvé que du cheval dans les lasagnes. Dans les pays de l’Est, il y a de grands élevages de gibier. Je suis sûr qu’il y en a aussi dans ces plats préparés. Nous indiquons depuis longtemps la provenance de nos produits sur la carte, les gens y sont plus sensibles aujourd’hui.

    Dans 90% des cas, nous mettons un visage et un nom derrière le produit.

    Vous animez des ateliers de cuisine, est-ce pour coller à l’air du temps?

    Non, nous tenons à passer des messages: d’abord que cuisiner de saison est une chance. Nous insistons sur l’importance de faire les choses soi-même (les plats préparés sont gorgés d’huile de palme, de sirops en tout genre), de bien lire les étiquettes et d’être attentif à la traçabilité des produits. Nous enseignons des techniques, en adaptant nos recettes au matériel que l’on trouve chez les particuliers (les paniers vapeur, les couscoussiers), même si ce matériel est de plus en plus performant. Nous transmettons aussi un style et une façon d’être. Pour les recettes elles-mêmes, certains clients, des sportifs par exemple, ont des demandes particulières comme apprendre à faire des desserts (des cakes) qui augmentent leur endurance.

    Vous avez travaillé avec des sportifs de haut niveau, racontez-nous.

    Oui, j’ai mis au point des menus spécifiques pour des gens comme Mike Horn, les frères Ravussin, Jean Troillet ou Géraldine Fasnacht. Les Ravussin sont venus me voir avec un nutritionniste afin d’établir un planning de menus pour toute la durée de leur expédition en mer. L’idée étant de définir un apport calorique quotidien tout en tenant compte de leurs contraintes comme le poids total de la nourriture sur le bateau. J’ai alors mis au point des mets d’aliments déshydratés, à base de viande, ainsi qu’une quinzaine de sauces pour accompagner les repas. Pour Mike Horn, j’ai réalisé des recettes de cakes hypercaloriques, avec de l’alcool, du miel, des fruits confits.

    Les enfants aussi ont droit à leur atelier. Qu’y apprennent-ils?

    D’abord nous leur montrons la cuisine. Ensuite, nous leur présentons les meilleurs produits de la saison, et nous leur faisons goûter des jus de fruits et de légumes. Généralement, ils mangent de tout. Nous préparons dans la cuisine du restaurant deux recettes salées, que nous dégustons tous ensemble, puis deux recettes sucrées – par exemple des cupcakes avec des fruits de saison – qu’ils emporteront à la maison.

    Êtes-vous plutôt beurre ou huile?

    Le beurre est l’emblème du Poitou, la région de France dont je suis natif. J’ai été élevé au beurre, mais je préfère cuisiner avec des huiles. L’huile d’olive bien sûr, mais d’autres également: colza, noisette, oeillettes, etc.

    Viande ou poisson?

    Je suis très poisson, de mer de préférence, parce que je trouve que c’est plus sain. Au restaurant, pour le personnel, on en cuisine quatre fois par semaine. Pour s’assurer de la qualité des produits de la mer, on peut s’approvisionner dans des épiceries fines et chez un poissonnier.

    Cuit ou cru?

    Pour moi, la cuisine, ce sont des aliments cuits. Je me méfie de tout ce qui est cru pour des raisons sanitaires (présence de bactéries, etc.).

    Frais ou congelé?

    Frais, obligatoirement. Même pour le personnel, qui mange les mêmes produits que ceux que nous servons à nos clients. C’est une tradition instaurée de longue date dans la maison. On ne peut pas exiger de nos cuisiniers de bien travailler s’ils ne mangent pas bien. A la maison, je trouve normal que les gens congèlent des aliments, en cas de surproduction ou parce qu’ils travaillent. Mais il faut savoir que la congélation altère les produits.

    Cuisson vapeur ou à la poêle?

    De la cuisine vapeur tous les jours, c’est un peu triste. Poêler une Saint-Jacques, lui donne une belle apparence et un goût sublimé. On peut exaucer les papilles en colorant les sucs. Mais on peut également utiliser les deux techniques: marquer un filet de veau sur le gril, le rouler ensuite dans un film alimentaire et terminer la cuisson à la vapeur.

    Terre ou mer?

    J’aime la mer, cela me relie à mon enfance. Ce que l’on mange quand on est enfant nous marque pour toujours: le poulet au citron de ma mère ou les carottes arrachées dans le jardin. Dans l’élaboration, c’était simple, mais les produits étaient bons.

    http://www.planetesante.ch/Mag-sante/Mon-alimentation/Benoit-Violier-saine-gourmandise

     

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  • Posted: 08 Jun 2014 10:27 PM PDT


     La société biomédicale israélienne Beta-O2 Technologies a développé une technologie qui pourrait considérablement faciliter la vie des patients diabétiques. Il s’agit d’un pancréas bio-artificiel implantable : le ßO2. Il a été conçu comme un traitement pour les patients insulino-dépendants, soit les diabétiques de type I et ceux d’un sous-groupe de type II. Ces deux catégories regroupent près de 30 millions de personnes dans le monde...

    De type I ou II, le diabète traduit une élévation anormale du taux de glucose dans le sang. Cette anomalie est due à l’incapacité de l’organisme de métaboliser correctement le glucose, nécessitant de l’insuline (naturellement insuffisante ou mal utilisée) pour le transport du glucose dans les cellules.

    Le traitement actuel de ce type de diabète est lourd, désagréable, sans être optimal. Le dispositif ßO2 est implanté sous la peau lors d’une opération rapide et peu invasive. L’appareil réunit des îlots de Langerhans – contenant eux-mêmes des cellules produisant de l’insuline – qui sont oxygénés et nourris de façon continue grâce à la technologie exclusive de Beta-O2.

    Ces îlots de Langerhans sécrètent le taux d’insuline nécessaire au maintien d’une glycémie normale dans le corps du patient, tandis que les cellules sont protégées contre le système immunitaire par des membranes couvrant le dispositif. "Ajout personnel pour mieux comprendre cet article : le diabète de type I est une maladie auto-immune, c'est-a-dire qu'a un moment de la vie du malade le corps a interprété de maniéré erronée la présence des îlots de Langherans (présents dans le pancréas), et pour une raison encore indéterminée le corps a décidé de détruire ces îlots, comme il détruit tout corps qui lui est étranger.

    Dans le cas du diabète de type I, insulino-dépendant, les cellules beta des îlots de Langerhans sont quasiment totalement détruites et ne fabriquent plus d'insuline, qui est une hormone nécessaire a l'utilisation du sucre par le corps. Le patient souffrant de diabète de type I doit donc se faire plusieurs fois par jour des injections d'insuline, insuline envoyée en une dose unique et censée correspondre aux besoins du corps par rapport a la nourriture absorbée.

    Malheureusement ce dosage est approximatif et ne prend pas en compte certains paramètres comme l’activité physique qui augmente le besoin en sucre, sucre qui sous différentes formes correspond a l’énergie du corps.

    L'insuline a pour but d'extraire le trop plein de sucre dans le sang et de le stocker dans le corps grâce a un processus complexe, que je ne détaillerais pas ici.

    Le danger des injections d'insuline est donc son approximation, en une fois (même si ces injections seront répétées a chaque repas), et son cote irréversible (l'antidote de l'insuline étant bien sur le sucre).

    Alors que le corps secrète son insuline en fonction des besoins et gère tout seul son équilibre glycémique, le diabétique doit penser a doser sa nourriture en fonction de ses injections, et vice et versa, mais il doit aussi contrôler sa glycémie avec un appareil spécial, qui nécessite une goutte de sang pour effectuer l'analyse de la glycémie, et ce plusieurs fois par jour afin notamment d’évaluer si son traitement est adapte a son alimentation, et si son diabète est donc équilibré, mais aussi et surtout afin de vérifier qu'il n'est pas en danger d’hypoglycémie.

    Comme on le voit, le traitement du diabète de type I est assez contraignant et lourd, d'ou l’intérêt de cette invention israélienne, le dispositif ßO2".* Cette nouvelle technologie permettra aux patients diabétiques insulino-dépendants de pouvoir vivre avec un taux de glucose correct, sans contrôle glycémique intensif ni injections d’insuline.

    Le diabète est une maladie grave qui, sans traitement approprié, peut être à l’origine de maladies cardiaques, de la cécité, de l’insuffisance rénale, voire d’amputations. Les scientifiques ont longtemps essayé de recréer le processus naturel de production d’insuline, envisageant la transplantation d’îlots comme un remède au diabète.

    Mais à ce jour, les défis complexes de l’oxygénation continue et le rejet immunitaire de l’organe transplanté n’ont pas été relevés. Beta-O2 a, en quelque sorte, contourné ces problèmes avec le ßO2.Beta-O2 est actuellement engagé dans des études pré-cliniques et devrait entamer les essais cliniques dans un avenir proche.

    La société a déjà réussi à ajuster la glycémie des rats diabétiques à un taux de glucose normal, après implantation sous-cutanée de l’appareil.
    Source Haabir-haisraeli.over-blog

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  • En 2008, passé la quarantaine, Ludovic Bisot a décidé d'opérer un tournant radical dans sa vie. Après 20 ans de (trop de) sérieux dans l'export industriel et dans le conseil, il a voulu enfiler le tablier, mettre la main à la pâte et passer derrière la vitrine pour s'adonner à ses passions de la gastronomie en général et du fromage en particulier, de la province, du terroir, de l'histoire et de la culture agricole.

    Originaire de la Bourgogne, il ouvre largement sa vitrine à la région de son cœur (dont beaucoup de délicieux fromages de chèvre !), mais aussi à de nombreux fromages européens.

    Après une formation organisée par la Fédération Nationale des Détaillants en Produits Laitiers, il fait un « tour de France » et d'Europe des détaillants et des producteurs. Il s'installe finalement à Rambouillet où il rachète une crèmerie fromagerie.

    Rires et fromages

    Ludovic Bisot aime accueillir les clients avec humour et bonne humeur. Ainsi, il n'a pas hésité à faire un Harlem Shake sur une musique techno, avec ses amis déguisés en vaches et à diffuser la vidéo sur internet ou à mettre en ligne une parodie des Tontons flingueurs, les Frometons flingueurs et il organise depuis l'année dernière un tournoi parodique, Le Roland Claquos, les Internationaux de France des fromages, qui voient s'affronter 128 fromages pendant 15 jours.

    L'année dernière, le Saint-Nectaire a battu le Reblochon en 4 sets. Ludovic Bisot n'en oublie pas de vendre des fromages, venus de toute la France, avec un petit air d'ambassade de Bourgogne, mais également des AOP venus de toute l'Europe.

    Comme le Fromage de Herve belge, le Claxton, le Stilton, le Cheddar et le Shropschire anglais, sans évidemment oublier les Fromages de Suisse.

    La légitimité suisse

    Ludovic Bisot propose 5 Fromages de Suisse dont il admire la qualité de fabrication et aime le goût d'alpages, à commencer par le Gruyère AOP d'Alpage et l'Etivaz AOP, en fonction de la qualité des arrivages. Il choisit personnellement les meules qu'il propose en faisant le tour des grossistes à Rungis.

    Les gourmands trouveront aussi du fromage Appenzeller®, du Vacherin Fribourgeois AOP et de la Tête de Moine AOP qu'il découpe en Rosettes pour décorer des plateaux personnalisés. Il propose aussi du Raclette Saint Niklaus. Il apprécie les Fromages de Suisse en pure dégustation et leur capacité à être mangés fondus, en raclette ou en fondue.

    Savourer les Fromages de Suisse

    Ludovic Bisot conseille d'accompagner les Fromages de Suisse avec un Fendant du Valais et quelques fruits secs. Un pur délice ! Il aime également les déguster fondus. Il conseille d'en faire fondre une tranche et de la poser sur des grillades, ou de la glisser à l'intérieur d'un steak avant de le saisir. Et en été, il conseille d'agrémenter les salades composées avec des Fromages de Suisse : leur tenue et leur goût est parfait !

    Ludovic Bisot
    87 rue du Général de Gaulle,
    Rambouillet
    01 34 83 08 12
    www.toutunfromage.com

     

    http://www.fromagesdesuisse.fr/news-events/passion-fromager/ludovic-bisot.html

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  • Participer à une étude ou à un essai clinique contre de l’argent, oui, mais à quel prix ?

    Avant de lancer un nouveau médicament sur le marché, ce qui peut prendre une dizaine d’année entre la préparation et la découverte d’un traitement, l’industrie pharmaceutique fait des tests et étudie in-vitro puis sur des animaux et en final sur l’homme l’effet de ses médicaments. Les labos sont toujours à la recherche de cobayes humains et proposent de rémunérer les volontaires pour leur test clinique.

     

    Si vous voulez devenir volontaire pour tester de nouveaux médicaments et servir de cobaye humain, lisez bien ce qui suit.

    100 000 tests cliniques sont pratiqués chaque année à travers le monde pour développer de nouveaux médicaments. Devenir testeur pour les labos est une solution simple pour remplir rapidement son porte-monnaie, cependant il faut savoir où l’on met les pieds avant de se lancer car les effets peuvent être irréversibles.

     

    7 morts sur 2000 cobayes lors d’un essai clinique de vaccin et les labos pas au courant

    Lire la suite...

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    Du côté des producteurs

    Le caféier ne produit qu'après 3 ans et devient rentable à partir de 5 ans. Sa durée de vie est comprise entre 25 et 50 ans. Un caféier produit, en moyenne 2,5 kilos de cerises par année. Une fois traités, les fruits représenteront 500 g. de café vert qui donneront 400 g. de café torréfié, soit à peine de quoi faire 80 tasses de café (de 10 cl). Un petit calcul édifiant: s'il faut 2,5 kilos de cerises fraîches pour faire 400 g. de café, il faut donc 6.25 g. de cerises pour faire 1 gramme de café. Considérant qu'un café serré contient 9 grammes de poudre, il faudra donc récolter près de 60 g. de cerises pour que vous puissiez vous préparer une bonne tasse de café! Pour remplir votre paquet d'une livre de café, les producteurs auront donc dû cueillir 3,125 kilos de cerises.

    Le café est cultivé sur 11 milliards d'hectares, sur 4 continents, dans environ soixante-quinze pays du continent américain (60% du café mondial), d'Afrique (33%) et d'Asie (22%) et exporté par près de soixante pays.

    Cette production annuelle se répartissait en 2000 en 65% d'Arabica et de 35% de Robusta, la production de Robusta étant en très nette hausse grâce à la poussée des pôles asiatique et africain.

    Les premiers importateurs de café dans le monde sont les États-Unis (18 millions de sacs de 60 kg), suivis de l'Allemagne, de la France et du Japon.

    Le prix du café est fixé sur les marchés à termes qui fluctuent fortement en fonction des éléments climatiques, évènements politiques et fluctuations monétaires.

     

    Les 75 pays producteurs de café produisent 6,3 millions de tonnes de grains de café par an, soit 106 millions de sacs de 60 kilos. Ce qui est énorme comparé aux 900 000 tonnes du début du 19e siècle ou aux 40 millions de sacs de 1945. 60% des sacs exportés partent vers l'Europe, 24% vers l'Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada). Certains pays producteurs utilisent une partie de la récolte pour leur marché intérieur.

    Aujourd'hui le café est devenu une richesse économique majeure, avec 15 milliards de dollars échangés par an. Chaque jour, deux milliards cinq cent millions de tasses de café sont bues dans le monde! Vingt cinq millions d'emplois sont générés, de la culture à la tasse d'espresso, ce qui fait du café le 2e produit brut échangé dans le monde, la deuxième valeur marchande en volume d'échange après le pétrole. Parmi les ressources naturelles, seule la valeur monétaire totale des échanges internationaux de pétrole est plus élevée que celle du café. Le café est le premier produit agricole d'exportation au monde, loin devant le blé, le sucre et le cacao. 106 millions de sacs de café vert de 60 kg voyagent outre-mer et sont annuellement torréfiés dans les pays consommateurs.

    De nos jours, seulement quatre multinationales de l'alimentation acquièrent plus de 70 % du café exporté (café brut). À elle seule, la compagnie Nestlé achète 12% de toute la production mondiale. Les ventes totales de café de Cargill, une autre entreprise agroalimentaire, sont plus élevées que le produit national brut (PNB) de n'importe lequel des pays d'Afrique où elle s'approvisionne en fèves de café.

    Producteur de café insignifiant il y a dix ans, le Vietnam est devenu le deuxième exportateur mondial de café et le premier producteur de robusta. En 1999, le Vietnam remplaçait l'Indonésie à la place de premier producteur de robusta et se classait troisième producteur mondial de café derrière le Brésil et la Colombie. A fin 2000, il produisait plus que la Colombie et se classait N° 2 mondial derrière le Brésil.

    En cinq années, la superficie cultivée au Vietnam a été portée de 155 000 hectares en 1995 à 550 000 hectares en 2001. Dans cet intervalle, les exportations sont passées de 4 à 14 millions de sacs (soit 12,3% des 114 millions de sacs produits dans le monde). Seulement 4% du café cultivé est consommé dans le pays, le reste est exporté. En raison du petit nombre d'usines de transformation du café, toute la production est exportée brute. Les installations existantes, telles que l'usine de café publique Bien Hoa et Nestlé Vietnam, torréfient le café destiné à la consommation domestique et fonctionnent très en-dessous de leurs capacités

    Le prix de base du café est établi par les négociants du New York Coffe, Sugar and Cocoa Exchange Inc. et par ceux du London International Futures Exchange. Ce sont ces prix qui ont directement un impact sur les négociants et les cultivateurs locaux. Par exemple, le 9 octobre 2001, le prix du robusta au London International Futures Exchange tomba à son plus bas niveau en trente ans. Le même jour, le prix des grains de café à Dak Lak, au Vietnam, tomba à VND4 000/kg - la moitié du coût de production de VND8 000/kg. D'une certaine manière, la rapidité de cette réaction, et sa répercussion directe sur les marchés locaux, reflète l'impact des nouvelles technologies. D'un autre coté, le pouvoir des négociants sur les échanges de café, et l'hyper-exploitation des petits producteurs au moyen de transactions spéculatives, n'a rien de nouveau, et est cohérente avec le passé colonial de l'industrie mondiale du café. L' idée est que, tant que les prix sont fixés aux bourses de Londres et de New York par de puissants intérêts économiques en Europe et en Amérique du Nord, l'Association des Pays Producteurs de Café (APPC) ne pourra pas gérer les prix de manière efficace, ni protéger ses membres. En fait, l'APPC a été crée en 1993 uniquement à cause de l' effondrement des Accords Internationaux sur le Café quatre ans plus tôt. Dans sa course pour imposer le " marché de libre échange " au reste du monde, le gouvernement américain s'est fortement opposé à la régulation des prix mondiaux du café par cet Accord, poussant vers leur effondrement en 1989. Ce fut seulement après cela que les producteurs à faible coût comme le Vietnam pénétrèrent le marché et cassèrent les prix.

    Non seulement ces sociétés multinationales profitent de la crise à laquelle sont confrontés les cultivateurs et les travailleurs du café, mais leur manipulation des prix et de la demande mondiale en café, ont contribué à la crise actuelle. Dans les années 1980, début des années 90, la compétition acharnée entre les multinationales pour le partage du marché a vu la mise en valeur des prix plutôt que de la qualité, encourageant l'utilisation de robusta de qualité inférieure, spécialement pour les cafés instantanés. Ceci a mené à un développement rapide des cafés à robusta de qualité inférieure.

    Le développement des grains de café génétiquement modifiés par les multinationales, menace de réduire encore plus les prix du café et mine le gagne-pain des petits exploitants agricoles. L'avance du café génétiquement modifié facilitera la concentration accrue des plantations de café dans des plantations agro-industrielles, et l' accroissement des contrats à destination des multinationales.

     

    Du côté des consommateurs

    Chaque jour, deux personnes sur trois consomment du café dans le monde.

    Le café est une boisson très différente des autres parce que son élaboration dépend des cultures nationales : pour les Français, l'espresso, c'est 7 g de café pour 7 cl d'eau, pour les Italiens, c'est 8 g, pour les Américains 6 g pour 10 cl. Quant au Scandinave, il boit du café toute la journée mais ce café a une très faible dose en caféine.

    Aujourd'hui, 90% du café vendu à travers le monde est du type moulu.

    Etats-Unis

    Selon les chiffres de Van Houten, aux Etats-Unis, 54 % des adultes, soit 110 millions de personnes, boivent du café chaque jour, et 25 % des adultes, soit 51 millions de personnes, en boivent à l'occasion.

    Aux États-Unis, 20 millions d'adultes boivent chaque jour un café fin : variétés de grains haut de gamme, boissons à base d'espresso (café au lait, espresso, café moka et cappuccino) ou boissons glacées au café. Mais à l'exception de la communauté italienne qui a influencé le pays, avec la création, dans les années 1980, de la chaîne d'espresso-bars Starbucks, les Etats-Unis consomment surtout du café instantané, chauffé et réchauffé à longueur de journée.

    Les hommes boivent plus de café que les femmes (1,9 tasse par jour contre 1,4 tasses).

    Les amateurs de café boivent en moyenne 3,1 tasses de café par jour.

    • 35 % des buveurs de café aiment leur café noir et 62 % y ajoutent du sucre ou de la crème.
    • 62 % de tout le café consommé est bu au petit-déjeuner,
    • 22 % entre les repas, et 16 % aux autres repas de la journée.

    Canada

    Toujours d'après les chiffres de Van Houten, au Canada, 67 % des adultes boivent du café chaque jour, et ils en consomment en moyenne trois tasses par jour.

    74 % de tous les grains de cafés utilisés le sont sous forme de café torréfié et moulu, 20 % sous forme de café instantané, et 6 % sous forme de café spécialisé.

    Le café décaféiné compte pour 9 % de la consommation totale de café.

    69 % de la consommation de café se fait à la maison ou chez une autre personne, 13 % au travail ou à l'école et 12 % au restaurant ou au comptoir de commandes à emporter.

    Europe

    Deux habitants de la planète sur trois consomment du café, dont une très grande majorité en Europe du Nord et dans certains pays scandinaves le chiffre monte jusqu'à 94%. De façon générale, plus le climat est froid et rude, plus on boit de café, boisson chaude par excellence. La Finlande (11,4 kilos de café vert par an et par habitant), la Norvège et la Suède ainsi que le Danemark, sont les plus grands consommateurs de café par tasse, puisque leurs habitants consomment en moyenne 5 tasses de café par jour (peu caféiné, il est vrai). Viennent ensuite les Pays-Bas et les pays germanophones (Autriche, Allemagne et Suisse).

    L'Europe du Nord(Finlande, Norvège, Suède) affectionne les cafés " light roast ", très peu torréfiés, clairs et blonds. Ces cafés sont légers, doux et acides. Considérés comme les plus grands amateurs de café au monde, les Allemands l'apprécient avec les mêmes caractéristiques, mais en y ajoutant une pointe d'amertume. Leur café est légèrement plus torréfié, de couleur ambrée. Mêmes préférences pour les Autrichiens et les Belges.

    Contrairement aux idées reçues, l'Europe du Sud (France, Espagne, Portugal, Italie, Grèce) consomme beaucoup moins de café que celle du Nord, mais elle l'aime plus torréfié, " medium roast " (France, Italie du Nord) ou " full roast " (Portugal, Espagne, Italie du Sud). Quant aux Britanniques, leur intérêt pour le café est toujours aussi faible avec 2,3 kilos de café vert par an et par habitant. Pourtant grand amateur de café à la fin du 17e siècle, le pays de Sa Gracieuse Majesté a soudainement délaissé le café pour le thé. Et même si les Anglais montrent un regain d'intérêt pour le " petit noir ", 80% de ses consommateurs achètent du café soluble. Les Irlandais sont les plus petits consommateurs avec 1,8 kilos de café vert par an et par habitant.

    En France, les 70 000 cafés accueillent quotidiennement 5 millions de personnes. La consommation annuelle de café atteint 400 000 tonnes et elle augmente de 5 % par an. Elle est de 5,4 kilos de café vert par an et par habitant. On boit le café très corsé dans le Midi, plus léger et aromatique en Alsace-Lorraine, acide, parfois rioté (goût iodé apprécié également des Belges, mais détesté partout ailleurs) et mélangé à un soupçon de chicorée dans le Nord.

    On peut rappeler que le café est la 2e boisson la plus consommée en France derrière l'eau minérale, et qu'il peut être à la fois une boisson populaire et une boisson snob.

    En France, le café soluble ne représente que 20% du marché.

    Amérique du Sud

    La part du Brésil, premier producteur, sur le marché mondial n'est plus que de 25% contre 60% en 1950.

    Au Brésil, 50% de la production, soit plus de 13 millions de sacs, sont destinés au marché intérieur. Le Brésil fait exception car d'une manière générale, plus on se rapproche de l'équateur moins on consomme de café.

    La Colombie arrive au second rang des pays producteurs de café et 350 000 familles y vivent de l'industrie du café.

    Japon

    Les Japonais ne consomment que 3 kilos de café vert par an et par habitant. Il s'y sont mis tard, mais recherchent le meilleur.

     

    http://www.boitearecettes.com/cafe/cafe_en_chiffres.htm

     

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  • Les vertus des smoothies, soupes froides et gaspachos

    Jan Etienne

    Jan Etienne

    Source: Bodytalk
    mercredi 04 juin 2014 à 10h45

    © Thinkstock

    On distingue deux catégories de soupes froides : celles que l’on cuit avant de laisser refroidir et celles composées d’ingrédients crus que l’on pourrait qualifier de « salades liquides ». En effet, les ingrédients du gaspacho – tomate, concombre, poivron, oignon, ail, vieux pain, huile et vinaigre – se retrouvent aussi dans la salade (à l’exception peut-être du vieux pain). Mais leur passage dans le blender génère d’autres sensations gustatives et apporte de la variété au menu.

    De plus, les possibilités de combinaison sont quasi infinies. Le concombre associé aux petits pois et à la menthe est un classique, à l’instar du gaspacho évidemment. Mais pourquoi ne pas oser la betterave rouge aux pommes et au céleri ? Ou un avocat avec un jus de citron, un peu de bouillon de légumes et une goutte de crème, de la coriandre fraîche et une rasade de tequila pour couronner le tout. Parmi les soupes froides cuites, la vichyssoise est l’exemple par excellence : poireaux, pommes de terre, bouillon de poule et crème, rehaussés d’un peu d’ail frais et de curry. À tester absolument cet été, pour ceux qui ne connaissent pas !

    Gare au piège

    Le gaspacho connaît un succès grandissant dans nos magasins ces dernières années. Ces potages froids tout préparés font souvent l’objet de slogans publicitaires, certains affirmant qu’ils sont riches en vitamines parce que les légumes n’ont pas été cuits. Ces messages promotionnels sont trompeurs. Ils ne vous disent pas que n’importe quelle préparation s’accompagne d’une perte d’éléments nutritifs, y compris celle des soupes/smoothies. Préparations qui font d’ailleurs en sorte que notre organisme absorbe ces éléments plus facilement, comme c’est le cas pour le lycopène ou la bêta-carotène de la salade ou des tomates. Quand on les mange crues, on n’absorbe que de 1 à 3 % de ces nutriments, alors qu’après cuisson ou avec un filet d’huile, ce taux augmente considérablement. La combinaison avec un avocat (un fruit riche en graisse) ou du poisson gras, comme le maquereau, l’anchois, le hareng, etc., fonctionne aussi fort bien.

    En résumé, ne vous laissez pas berner par les balivernes à propos des vitamines. Les fruits et les légumes contiennent d’ailleurs d’autres substances moins connues mais tout aussi importantes pour notre santé. Les soupes froides ne sont pas des produits miracles, elles constituent un moyen agréable d’absorber suffisamment de fruits et légumes, particulièrement par temps chaud, en combinaison avec d’autres moyens.

    La soupe n’est pas une boisson!


    Un verre de soupe glacée, c’est délicieux les jours de canicule, mais retenez quand même que c’est un aliment et non une boisson. Un litre de gaspacho apporte 480 kcal, presque autant qu’une boisson rafraîchissante... Ce n’est donc pas un bon moyen de se désaltérer.

    Un deuxième aspect à garder en tête, c’est qu’une soupe froide ne produit probablement pas le même effet de satiété que la quantité équivalente d’aliments, qu’il s’agisse d’une salade ou d’un autre plat. Le fait de mâcher sa nourriture a un effet apaisant sur la digestion et la faim et surtout, la mastication est un facteur déclencheur de satiété.

    Enfin, troisième point, attention aux extras qui y sont souvent apportés. L’ajout d’épices et de petits morceaux de légumes ne pose pas de problème, mais les morceaux de saumon, crevettes, crème, cubes de fromage, croûtons et autres peuvent sensiblement faire grimper le nombre de calories. Tout est finalement une question d’équilibre et de bon sens.

     

    http://weekend.levif.be/tendance/culinaire/les-vertus-des-smoothies-soupes-froides-et-gaspachos/article-4000646777362.htm?nb-handled=true&utm_source=Newsletter-04/06/2014&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-RNBWKCULFR

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  • Les sorbets

     

     Qu’appelle-t-on des sorbets?

    Les sorbets sont des préparations glacées constituées d’un mélange d’eau potable, de sucre et de fruits ou d’alcool, vin ou liqueur, amenés à l’état solide ou pâteux par congélation du mélange des matières premières utilisées pour leur fabrication.

    Les sorbets aux fruits.

     

    Les sorbets aux fruits doux.

    Parmi les fruits doux les plus utilisés en glacerie

     

    Fruits frais

    Fruits exotiques

    Abricot

    Avocat

    Cerise

    Banane

    Fraise

    Kaki

    Melon

    Litchi

    Pêche

    Papaye

    Poire

    Mangoustan

     

     

    Les sorbets aux fruits acides

     

    Parmi les principaux fruits acides les plus utilisés en glacerie.

    Fruits frais

    Agrumes

    Fruits exotiques

    Cassis

    Citron

    Ananas

    Groseille

    Citron vert

    Anonne

    Framboise

    Mandarine

    Carambole

    Mûre

    Orange

    Fruit de la passion

    Myrtille

    Clémentine

    Kiwi

     

    Pamplemousse

    Mangue

    Recette

    Aux fruits doux

     

    Ingrédients

    Quantités

    Pulpe de fruits

    1200 gr

    Eau de dilution

    1000 gr

    Sucre

    500 gr

    Sirop de sucre inverti

    200 gr

    Stabilisateur

    20 gr

     

     

    Aux fruits acides

     

    Ingrédients

    Quantités

    Pulpe de fruits

    400 gr

    Eau de dilution

    1000 gr

    Sucre

    350 gr

    Sirop de sucre inverti

    350 gr

    Stabilisateur

    20 gr

     

     

    Etude des matières premières

     

    Pulpe de fruits: Utilisez au choix des pulpes, purées ou jus de fruits frais, congelés, surgelés ou appertisés. La proportion de fruits mis en oeuvre doit être par rapport au produit fini, d’au moins 35% pour les fruits doux; et d’au moins 15% pour les fruits acides.

     

    Eau de dilution : Utiliser toujours de l’eau potable.

     

    Sucre : Utiliser au choix un sucre cristallisé ou semoule, le sucre donne de la plasticité et fixe les arômes.

     

    Le sirop de sucre inverti : L’emploi du sucre inverti dans les glaces modifie profondément la qualité des glaces :

    - l’arôme et la saveur améliorée.

    - plasticité et moelleux et lissés améliorés.

    - coloration mieux fixée.

     

    Le stabilisateur : L’adjonction de stabilisateur retarde et diminue la cristallisation.

     

    Progression du travail.

     

    Mettre dans une casserole en acier inoxydable, l’eau de dilution, le sucre et le sirop de sucre inverti.

     

     

    • Porter l’ensemble à ébullition.

       

       

    • Ajouter la pulpe de fruits et le stabilisateur.

       

       

    • Bien mélanger la tout.

       

       

    • Vérifier la densité du mélange bouillant (entre 14°B et 17°B).

       

      Corriger la coloration si nécessaire et turbiner.

       

      Remarques.

       

      La densité doit être soigneusement contrôlée avant le turbinage.

       

    • Selon les goûts de la clientèle, le travail recherché et la spécialité réalisée la densité peur varier entre 14°B et 17°B..

       

       

    • Insuffisamment concentrés, les sorbets se cristallisent et deviennent granuleux comme les granites.

       

      Trop concentrés, trop riche en sucre, les sorbets se congèlent difficilement et ont de plus une saveur trop sucrée.

      L’adjonction de jus de citron dans les sorbets aux fruits doux fait ressortir le goût des fruits utilisés.

       

      Les sorbets aux vins et alcools.

      Dans cette catégorie de sorbets, les vins utilisés doivent être d’appellation d’origine; les liqueurs doivent être dénommées; Et les alcools doivent être des alcools de fruits.

      La quantité de vin, de liqueur ou d’alcool à incorporer doit être suffisante pour assurer au produit final l’arôme correspondant à la dénomination du sorbet fabriqué.

       

      Recette :

      Sorbet au vin

       

      Ingrédients

      Quantités

      Vin

      75 cl

      Eau de dilution

      75 cl

      Sucre

      225 gr

      Sucre inverti

      225 gr

      Jus de citron

      5 gr

       

       

      Sorbet aux liqueurs

       

      Ingrédients

      Quantités

      Liqueur concentrée (50°)

      15 cl

      Eau de dilution

      750 gr

      Sucre

      300 gr

      Sucre inverti

      150 gr

      Jus de citron

      1

       

       

      Sorbet à l’alcool

       

      Ingrédients

      Quantités

      Alcool à 40°

      20 cl

      Eau de dilution

      750 gr

      Sucre

      300 gr

      Sucre inverti

      150 gr

      Jus de citron

      1

       

       

      Fabrication

      Même procédé que pour les sorbets aux fruits, sauf le vin, la liqueur ou l’alcool choisi, ainsi que le jus de citron doive'ne être ajoutés après refroidissement du sirop.

      La densité doit être de 15°B..

    • http://pilet.chez.com/recette/patisserie/sorbet/SORBET.html

     

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  • Q: Quels sont les risques de diabète chez les enfants?

    R: La fréquence du diabète est en augmentation partout dans le monde et des études révèlent que les enfants courent de plus en plus de risque de développer cette maladie. Avec le temps, le diabète peut endommager le cœur, les vaisseaux sanguins, les yeux, les reins et les nerfs, provoquant des problèmes chroniques et une mort prématurée.

    Le diabète de type 1 (appelé parfois insulinodépendant ou diabète juvénil ou débutant dans l'enfance) survient lorsque le pancréas ne produit pas assez d'insuline, une hormone qui régule le sucre sanguin. Sa cause n'est pas connue, mais on pense qu'il résulte d'une combinaison de facteurs génétiques et environnementaux.

    De nombreux pays font état d'un nombre plus élevé de nouveaux cas diabète de type 1, en particulier des enfants de plus en plus jeunes. Il est à relever que certains aspects de la maladie chez les enfants ressemblent à des épidémies de maladie infectieuses. Il n'existe actuellement aucun moyen connu de prévenir la diabète de type 1.

    Le diabète de type 2 (appelé parfois non-insulinodépendant ou diabète débutant à l'âge adulte) survient lorsque l'organisme n'est pas capable d'utiliser efficacement l'insuline qu'il produit. Souvent évitable, il peut être le résultat d'un excès pondéral et d'un manque d'activité physique, ainsi parfois que d'une prédisposition génétique.

    Depuis peu, de plus en plus de cas de diabète de type 2 sont enregistrés chez des enfants et des adolescents. À tel point que dans certaines parties du monde, le diabète de type 2 est devenu le principal type de diabète de l'enfance. Il est largement admis que l'augmentation mondiale de l'obésité et de l'inactivité physique chez les enfants jouent un rôle crucial en la matière. Une alimentation et des modes de vie sains constituent une défense efficace contre cette maladie.

    Environ 350 millions de personnes dans le monde souffrent de diabète. Ce nombre pourrait bien doubler d'ici les vingt prochaines années.

     

    http://www.who.int/features/qa/65/fr/

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  • La banane est un fruit aux multiples avantages et propriétés. Utilisée pour soigner de nombreux maux tels que la dépression, le stress, la constipationou encore les crises cardiaques, la banane contient une tonne de bonnes choses : potassiumvitamine Bfer, fibres …
    Il serait donc dommage de gâcher tant de choses bonnes pour notre santé en jetant une banane un peu brunie. 

    L’astuce du jour : 4 façons délicieuses et bonnes pour la santé de manger vos bananes trop mûres !

    Lire la suite...

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  • Comment soigner une gastro-entérite ?

    En France, la majorité des cas de diarrhée aiguë correspondent à une gastro-entérite d'origine virale, le plus souvent banale et de courte durée. Dans ces cas, le traitement a trois objectifs essentiels : prévenir les contaminations par des mesures d'hygiène, éviter la déshydratation, réduire l'intensité et la durée de la diarrhée. Les antibiotiques sont indiqués uniquement cas d'infection bactérienne invasive avérée.

    Soigner la gastroLes diarrhées aiguës sont le plus souvent bénignes et sévissent lors des périodes épidémiques de gastro-entéritevirale. Cependant, elles sont possibles tout au long de l'année et peuvent aussi être provoquées par des aliments (intoxication alimentaire) ou par certains médicaments. En dehors des cas de diarrhées profuses avec de signes d'envahissement bactérien (fièvre, altération de l'état général), de vomissements importants empêchant la réhydratation par voie orale et des personnes fragiles ou à risque (enfants en bas âge, surtout avant 2 ans, personnes âgées, patients atteints de certaines maladies chroniques), trois mesures thérapeutiques suffisent en général pour venir à bout du problème.

    Protéger le malade et son entourage

    La ré-infestation du malade et la contamination de son entourage sont à éviter grâce à des mesures d'hygiène. Il est important de bien les observer : lavage des mains après chaque évacuation et avant les repas, éviter de partager des objets de toilette et des couverts, désinfecter les toilettes et lavabos. Or ces mesures, pourtant simples, sont souvent négligées.

    Compenser les pertes d'eau et de sel

    • La mesure essentielle consiste à compenser les pertes de liquides et de sodium car les pertes importantes de ces éléments peuvent avoir des conséquences graves, surtout chez l'enfant et la personne âgée. Il faut donc prévenir la déshydratation ou corriger une déshydratation débutante par voie orale. Approximativement, le volume de liquides à consommer doit compenser le poids soudainement perdu par la diarrhée.
    • Pour les adultes, il faut boire plus que d'habitude (au moins deux litres par jour) en privilégiant des boissons contenant du sucre et du sel pour compenser les pertes, sous forme d'eau sucrée, de tisanes, d'eau minérale, de bouillons de légumes. Parfois préconisé, le Coca-Cola peut calmer la soif et apporter du sucre mais il ne contient pas de sel. De plus, il faut enlever le gaz avant de le boire.
    • Il est préférable de boire souvent et par petites quantités, surtout s'il y a des nausées ou vomissements associés. Dans ce cas, l'ingestion de sucre est important pour éviter une cétose (manque de sucre) à cause du jeun. Si besoin, un médicament contre les nausées et les vomissements peuvent être pris avec le conseil de votre pharmacien ou de votre médecin en respectant les doses et la durée du traitement. Les formes sous-linguales sont préférables car elles n'ont pas besoin d'être avalées pour faire effet.
    • S'il existe une fièvre, elle est le plus souvent modérée et disparaît spontanément. Eventuellement, un médicament antipyrétique peut être pris.
    • Côté alimentation, il convient de préférer des aliments salés et riches en sucre et sans résidus comme les pâtes, le riz, des carottes cuites et des biscuits salés. Les fruits et légumes crus ainsi que les boissons glacées sont à éviter. Là encore, il faut manger de petites quantités à intervalles courts jusqu'à l'amélioration des symptômes et/ou la reprise de la tolérance à une alimentation normale.

    Réduire l'intensité et la durée de la diarrhée

    L'alimentation adaptée, comme indiqué dans le paragraphe précédent, contribue à diminuer l'intensité et la durée de la diarrhée.

    Toujours avec l'avis de votre pharmacien ou de votre médecin, certains médicaments peuvent diminuer la durée et l'intensité de la diarrhée et en même temps, contribuer à soulager les symptômes. Deux principaux types de médicaments peuvent être utilisés :

    LES RALENTISSEURS DU TRANSIT INTESTINAL

    Ils diminuent les contractions intestinales et réduisent le nombre et la fréquence des selles. Le plus utilisé est le lopéramide dont il faut, comme pour tous les médicaments, respecter les doses et la durée du traitement. Les médicaments antisécrétoires comme le racécadotril (Tiorfan) sont également utiles.

    A noter que ces ralentisseurs du transit ne doivent pas être pris en cas de rectocolite hémorragique, d'iléocolite ou si votre médecin vous conseille de ne pas ralentir le transit.

    ADSORBANTS/PROTECTEURS INTESTINAUX

    Leur action s'exerce localement au niveau de l'intestin par des mécanismes différents (pouvoir couvrant, diminution des gaz). En raison de leurs interactions avec d'autres médicaments, ils sont à prendre à distance d'autres traitements. Les plus utilisés sont le diosmectite (Smecta), le charbonactivé ou l'attapulgite.

    Ces médicaments ne doivent pas être utilisés en cas de sténose (rétrécissement) intestinal ou de dilatation du côlon ni chez les personnes alitées ou ayant une activité physique réduite.

    Parfois, des antispasmodiques comme le phosphoglucinol par voie sous-linguale (Spasfon Lyoc) ou un antalgique comme le paracétamol peuvent être utilisés pour soulager le spasme et la douleur.

    Autres médicaments pouvant être utilisés sont les Lactobacillus acidophilus pour aider à restaurer la flore intestinale ou encore les antibactériens intestinaux comme le nifuroxazide mais l'intérêt de ces derniers est limité en France.

    Enfin, des traitements de phytothérapie ou d'homéopathie sont également utilisés en cures de courte durée.

    Gastro-entérite : quand faut-il consulter ?

    Vous devez consulter votre médecin rapidement dans les cas suivants :

    • Persistance ou aggravation des symptômes après 2 jours de traitement par vos soins.
    • Si vous avez la bouche sèche et très soif (signes de déshydratation), ou si vous avez une perte brutale de poids, de 2 Kg ou plus.
    • En cas de diarrhée profuse et/ou de vomissements non contrôlés, de diarrhée sanguinolente ou glaireuse, de fièvre élevée, malaise et/ou douleurs abdominaux importants (risque d'infection bactérienne invasive qui nécessitera un traitement antibiotique adaptée, le plus souvent à l'hôpital).
    • Si vous revenez d'un voyage en pays tropical ou ayant de mauvaises conditions d'hygiène.
    • Si la diarrhée survient au cours ou juste après un traitement par antibiotiques.
    • Si la diarrhée revient plus ou moins régulièrement par épisodes.
    • Si vous avez une maladie au niveau des valves du cœur, ou une condition ou traitement diminuant vos défenses (infection au VIH, cancer, traitement par corticoïdes, chimiothérapie…).

    Particularités de l'enfant en cas de diarrhée aiguë/gastro-entérite

    Globalement, il est conseillé de consulter son médecin pour tout enfant âgé de 2 ans ou moins présentant une diarrhée aiguë/gastro-entérite, avec ou sans vomissements. Il vous dira alors, en fonction des symptômes, du contexte et de son état d'hydratation ou encore de sa tolérance aux aliments si vous pouvez essayer une réhydratation par voie orale à la maison à l'aide de sachets de réhydratation.

    Comme pour l'adulte, la consultation devra être faite de toute urgence en cas de présence de sang ou glaires dans les selles, de fièvre élevée, d'altération de l'état général ou d'apathie, de signes de déshydratation (absence de larmes, diminution de l'excrétion d'urine…), qui nécessitera une réhydratation par voie intraveineuse à l'hôpital.

    Cas particulier des personnes âgées présentant une diarrhée aiguë/gastro-entérite

    Tout comme le petit enfant, le sujet âgé est moins sensible à la sensation de soif et peut de ce fait ne pas manifester spontanément des besoins de supplémentation en eau en cas de diarrhée. Si la personne est surveillée et ne présente pas des signes de déshydratation, de diarrhée profuse, des vomissements importants ou de signes de diarrhée d'origine bactérienne, une réhydratation à base de 1 à 2 litres d'eau en solution saline peut être essayée, en alternant avec de l'eau naturelle pour éviter une surcharge en sel. Au moindre doute, il faut consulter rapidement son médecin.

    Dr Jesus Cardenas

    Créé le 12 décembre 2013

    Sources :

    - Société Nationale Française de Gastroentérologie. Item 194 - Diarrhée aiguë et déshydratation chez le nourrisson, l'enfant et l'adulte, et Item 302 - Diarrhée aiguë chez l'enfant et chez l'adulte (avec traitement). Mis à jour le 30 avril 2009 (documents disponibles en ligne).
    - Leon Perlemuter et Gabriel Perlemuter. Guide thérapeutique 2010. 6ème édition, Elsevier Masson. 
    - Document d'information de l'Assurance maladie : Diarrhée aiguë de l'adulte.
    - Document d'information de l'Agence nationale du médicament et des produits de santé (ANSM) : Diarrhée passagère de l'adulte. Bien vous soigner avec des médicaments disponibles sans ordonnance (téléchargeable en ligne).

    Les bons réflexes face à la diarrhée

    La gastro-entérite

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/gastro-enterite/articles/16144-soigner-la-gastro.htm

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  • boire beaucoup bon pour la santéOn sait tous que boire régulièrement pendant la journée est très important pour l’organisme et la santé en général, on ne survit pas plus que quelques jours sans eau. Selon les experts, les hommes devraient boire chaque jour 2,1 litres et les femmes 1,5 litre, sans compter l’eau des aliments. Malheureusement cette quantité idéale n’est que rarement atteinte. Or on sait que pour certaines maladies, boire exerce un effet thérapeutique et surtout préventif très important.

    Un conseil pratique pour savoir si on boit assez est de regarder la coloration de son urine, si elle est claire c’est que probablement vous buvez assez, si au contraire elle est (jaune) foncée c’est que vous devriez boire plus pendant la journée. Il existe aussi des balances  "intelligentes" qui mesurent le niveau d’hydratation pour un résultat plus précis.

    Creapharma vous présente 12 maladies pour lesquelles boire suffisamment est essentiel, comme l'indiquent de nombreux scientifiques:

    1. Cystite. En cas de cystite ou d’infection urinaire, boire permet de nettoyer et d'éliminer les bactéries du tractus urinaire. Boire beaucoup et en petite prise pendant la journée est très important pour compléter la thérapie classique à base d’antibiotiques.

    2. Constipation. La prise régulière de liquide pendant la journée permet de ramollir les selles. Un autre conseil important en cas de constipation est de manger beaucoup de fibres alimentaires.

    menthe poivrée boire beaucoup3. Syndrome du côlon irritable (SCI). Boire et notamment de l’eau permet d’améliorer les symptômes de ce syndrome, surtout la constipation. La menthe poivrée a un effet prouvé pour soigner le SCI, il est conseillé de consommer cette plante par exemple sous forme de tisane.

    4. Hémorroïdes. Dans ce cas aussi, boire permet de limiter la constipation, une cause fréquente des hémorroïdes.

    5. Fatigue. La déshydratation est une cause de la fatigue. Des boissons riches en caféine comme le thé, le café ou le cola donnent de l’énergie mais peuvent aussi déshydrater. Il est conseillé de boire la quantité recommandée par jour (lire au début de l’article), cela peut être de l’eau, des bouillons ou des jus de fruits. L’eau permet d’hydrater les cellules du corps, qui peuvent ainsi mieux fonctionner, mais également aident à une meilleure élimination des toxines.

    6. Goutte. La déshydratation étant une cause de la goutte, il est conseillé de boire 2 à 3 litres d'eau ou de jus chaque jour, particulièrement pendant une crise de goutte. N'hésitez pas à boire 500 ml d'eau le matin directement après le réveil.

    7. Fièvre. Boire beaucoup, environ 2 litres par jour, est essentiel pour compenser la déshydratation engendrée par la fièvre. De l’eau et des tisanes (ex. tilleul) sont fortement conseillées.

    sinusite boire beaucoup8. Sinusite. Boire beaucoup permet de diluer les sécrétions nasales. Sous forme locale,  l’eau physiologique améliore aussi les symptômes de façon significative.

    9. Grippe et refroidissement. En cas de grippe et de refroidissement, 2 maladies virales, boire beaucoup permet de diluer les virus et de favoriser leurs éliminations. Comme la fièvre est souvent associée à ces 2 maladies infectieuses, cela permet de lutter contre la déshydratation.

    10. Mal de gorge. Il est vraiment important de beaucoup boire en cas de mal de gorge, environ 3 litres par jour (le double de la prise quotidienne recommandée). Boire permet de nettoyer la gorge et de lutter contre la gorge sèche. Il est aussi recommandé de faire des gargarismes, par exemple à base de sauge.

    11. Toux. Il est conseillé de boire beaucoup de boissons chaudes comme des tisanes à base de plantes médicinales. Une infusion parfaite en cas de toux est la tisane de thym avec un peu de miel. Le miel a un effet prouvé pour soigner la toux.

    12. Coup de soleil. La chaleur, souvent associée, à un coup de soleil favorise naturellement la déshydratation, il est essentiel de boire beaucoup pour prévenir et soigner un coup de soleil. Privilégiez l’eau et évitez les sodas.

    Connaissez-vous d’autres maladies, pour lesquelles boire beaucoup est essentiel en traitement ou en prévention? Si oui, laissez vos commentaires ci-dessous. Merci pour vos contributions.

    Le 26 mai 2014. Sur une idée originale de  (pharmacien), avec du contenu de Van Nguyen (pharmacienne).

     

    http://www.creapharma.fr/news/boire-beaucoup-prevention-maladies.htm

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  • Des professionnels à votre écoute

    Vous avez des problèmes d'audition et ne savez pas à qui vous adresser ? Doctissimo vous présente les trois grands professionnels de l'audition.

    Trois spécialistes peuvent prendre soin de votre audition, il s'agit du médecin ORL, de l'audioprothésiste et de l'orthophoniste.

    Le médecin O.R.L

    Des professionnels à votre écouteOto-rhino-laryngologiste, kezako ? Sous cette dénomination barbare se cache le médecin O.R.L, comme il se fait appeler plus couramment. Ce spécialiste s'occupe aussi bien du nez et de la gorge que des oreilles. On en compte 3 100 en France. C'est lui qui réalise l'examen de l'audition quand un doute existe. Des otites à répétition peuvent par exemple mener à un problème de surdité.

    Le bilan auditif comporte deux phases l'otoscopie, qui est un examen clinique complet du tympan et du conduit, réalisé à l'aide de spéculums d'oreille etl'audiométrie. Ceux qui ont connu les "3 jours" de préparation au service militaire, en ont tous subi une. Ce test, qui dure une trentaine de minutes, permet de connaître le degré et le type du déficit auditif. Installé dans une cabine insonore, le patient reçoit des signaux sonores en champ libre ou dans son casque selon le type d'examen choisi. Une courbe auditive (témoignant de la conduction aérienne) est alors établie en fonction des réactions aux différentes fréquences.

    Puis l'O.R.L fait de nouveau un test, mais cette fois en appliquant un vibrateur sur la mastoïde, l'os situé derrière le pavillon de l'oreille. Les mêmes sons sont alors diffusés. La comparaison de la nouvelle courbe obtenue (témoignant de la conduction osseuse) avec la précédente permet de préciser le niveau et le type de surdité (surdité de transmission, de perception ou mixte).

    Si un appareillage est nécessaire, il adressera son patient à un audioprothésiste.

    L'audioprothésiste

    Ce professionnel de la correction auditive n'intervient que sur prescription du médecin O.R.L. On compte 1 850 audioprothésiste en France. Au moins deux rendez-vous sont nécessaires pour réaliser une prothèse auditive adaptée au patient (il existe 400 références d'appareils sur le marché). Au cours du premier entretien, l'audioprothésiste fait longuement le point sur les difficultés que le patient rencontre, ses besoins, ses conditions de vie. Puis il réalise à son tour des tests audiométriques.

    Une empreinte du conduit auditif effectuée à la fin de cette rencontre permet de réaliser un appareil auditif qui sera essayé au cours du second entretien. Plusieurs séances peuvent être nécessaires.

    L'orthophoniste

    L'orthophoniste est le professionnel de santé prend en charge la prévention, l'évaluation et le traitement de déficiences et des troubles de la communication. On en recense 13 000 en France, 93 % d'entre eux sont des femmes. Ils interviennent auprès des enfants, des sourds et malentendants ou de personnes âgées, malades ou accidentés dans le cadre d'une rééducation, par exemple après un accident vasculaire cérébral (AVC). Il peut faire appel à de nombreuses techniques : linguistique, neurologie, psychologie, phonétique…

    Après avoir réalisé un bilan de la maîtrise de la voix, de la parole et du langage, il prévoit un plan d'apprentissage isolé de la lecture labiale ou participe à l'apprentissage de la parole, de la voix et du langage dans les surdités enfantines.

    La journée nationale de l'audition met cette année l'accent sur la lecture labiale. Bien que l'appareillage soit indispensable à l'amélioration des capacités auditives, la lecture labiale en est le complément idéal. Selon Jérôme Goust, président de la journée nationale "Elle devrait idéalement être conseillée dès la mise en place des prothèses, pour compléter l'apport auditif".

    Mathieu Ozanam

    http://www.doctissimo.fr/html/sante/audition/sa_5480_audition_professionnels.htm

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  • Voici une étude qui devrait intéresser les manipulateurs d’injections. Cette étude à lire ici démontre que près des « deux tiers (64%) des consommateurs d’insuline développent une lipohypertrophie ou la formation de tissu adipeux sous-cutané aux endroits d’injections répétées d’insuline. 49,1 % des patients atteints de lipohypertrophie enregistrent des variations glycémiques et consomment davantage d’insuline, l’accumulation de tissu formant une barrière, alors même qu’un bon contrôle glycémique est nécessaire pour réduire le risque de complications graves à long terme liées à la maladie telles que la rétinopathie, la néphropathie et la neuropathie ».
    Afin de prévenir la lipohypertrophie, il est bon d’assurer la rotation correcte des sites d’injection et de ne jamais réutiliser les aiguilles. Ainsi, dans 98% des cas de lipohypertrophie, les patients ont omis d’alterner les sites d’injections. La réutilisation des mêmes aiguilles entraîne quant à elle 31% de risque plus élevé que chez les personnes qui changent d’aiguille à chaque injection.

    http://infirmiere-infirmier.be/2014/05/467/

     

     

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  • FROMAGES

     

    Maigrir en mangeant du fromage ? Parfaitement ! Marie Claire vous conseille pour remplir votre assiette au mieux !

    Il est possible de maigrir en mangeant du fromage à condition de l’avaler au bon moment et à la juste dose, en respectant les besoins de l’organisme définis par la chrononutrition.

     

    1. ON NEUTRALISE LE GRAS

    Un gramme en moins, c’est 9 Cal d’économisées. Sachant que l’organisme peine pendant 4 à 5 h pour brûler les graisses, autant les piéger d’emblée :

    • On fait une marinade pour les poissons et volailles : 30 min à 1 h dans un jus de citron vert ou une sauce soja, ou du vinaigre de cidre, ou nappé de gingembre râpé. Et on les dore sans gras.

    • On mitonne zéro lipide en substituant 3 fois par semaine à la viande le duo légumineuses(pois chiches, haricots secs, lentilles, soja) et céréales complètes (quinoa, boulgour, épeautre), pour les acides aminés de leurs protéines et son bonus pro-transit. A l’indienne : riz brun + lentilles. Version Maghreb : semoule de blé + pois chiches. Option mexicaine : maïs + haricots rouges. 

    • Pour l’onctueux des sauces, on utilise tofu, yaourt brassé 0 %, lait 1/2 écrémé.

    • On repère les lipides cachés. Il y a 10 g de gras dans 1 tranche de brioche ou 2 madeleines, ou 1 macaron, ou 6 carrés de chocolat au lait, ou 1 croissant ordinaire, ou 1 éclair au café, ou 1 rocher praliné, ou 12 frites, ou 6 rondelles de saucisson, ou 7 olives noires, ou 8 yaourts nature entiers. 16 g dans un pain au chocolat.

    • On dégraisse la viande. On ôte le gras avant cuisson. Pendant, on la pique avec un couteau et on remplace la graisse rendue, que l’on a jetée, par de l’eau.

    • On fait hiberner plats et sauces. Au réfrigérateur, les lipides se figent en surface. Les ôter économise de 30 à 50 Cal par portion, soit 2,4 kg par an.

    2. ON CHOISIT SON FROMAGE

    Aucun n’est banni, mais les pâtes molles et riches en eau réduisent de 25 % la facture lipidique.

    Les poids plumes
     Imbattables : Carré Frais Gervais 0 % (22 Cal les 25 g) ; Saint-Moret frais (19 Cal les 17 g) ; chèvre frais (32 Cal) ; faisselle 0 % (18 Cal). Egalement la brousse de brebis (80 Cal) ; Babybel (98 Cal) ; 5 Apéricubes (90 Cal) ; cancoillotte au lait écrémé (78 Cal) avec 4,1 % de m.g. Les allégés Sylphide au bleu ou Vache qui rit light (24 Cal) ; Tartare Ligne & Plaisir (33 Cal) ; camembert Bridelight 5 % de m.g. (40 Cal) ; Pavé d’Affinois Le Léger (68 Cal).

    Les poids moyens
     2 pincées de gruyère râpé (113 Cal) ; camembert à 40 % (106 Cal) ; saint-nectaire (111 Cal) ; chaource (117 Cal) ; saint-paulin (119 Cal) ; munster (120 Cal) ; brie jeune ou coulommiers (122 Cal).

    Les super-gras
     On alterne avec parcimonie les pâtes sèches. A noter : le parmesan (152 Cal. la c. à s.) est truffé de tryptophane, le roi du calcium (512 mg la cuillérée) ; un chèvre sec pèse 3 c. à c. d’huile pour 186 Cal, et la demi-mozzarella vaut 200 Cal. Comté, beaufort, crottin de Chavignol, bleu de Bresse, cantal, cheddar oscillent entre 150 et 160 Cal la portion.

    A retenir
     Caprice des Dieux, chabichou, gouda, vacherin, Boursault comptent de 138 Cal à 142 Cal

    3. ON CHOISIT L'ACCOMPAGNEMENT DE SON FROMAGE

    • Avec un bol de légumes denses en -fibres (haricots verts, roquette, endives) ou du pain noir ou aux céréales pour réduire l’assimilation des lipides.

    • Avec des légumes riches en potassium : pointes d’asperge, mâche, figue fraîche, champignons, raisin, tomate, lentilles pour préserver l’équilibre sodium/potassium dans les parois cellulaires et éviter la rétention d’eau.

    • Avec de la vitamine C et donc du chou râpé blanc ou rouge (les stars avec 20 mg les 100 g), des pousses d’épinard, des lamelles de poivron pour dilapider les calories.

    4. ON DONNE UN COUP DE POUCE

    • Avec du chitosan, un capteur de graisse extrait de la carapace de crustacés, dont la polarité chimico-électrique emprisonne 3 à 5 g de gras et les élimine. En vente en pharmacie. Alternative : 1 c. à soupe de son d’avoine + 1 verre d’eau.

    • Avec du thé vert japonais, dont les catéchines préviennent l’accumulation des graisses sur l’abdomen en régulant la sécrétion d’insuline dès 1 g (5 tasses) par jour. Tamaryokucha, Sencha et Gyokuro sont les mieux pourvus.

    • Et le sport d’endurance. L’effort est moyen mais sur une durée de 40 min au minimum pour puiser l’énergie dans la masse grasse. Le bon rythme ? 4 fois par semaine, courez, nagez, faites de la bicyclette, en vérifiant de pouvoir parler sans être essoufflée

     

    http://www.marieclaire.fr/,je-ne-peux-pas-me-priver-de-fromage-mon-assiette,20147,380306.asp

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  • Des contacts et des sites pour en savoir plus

    Pour améliorer le quotidien des malades, de nombreuses associations proposent des conseils, des services et des actions répondant à leurs attentes. Vous trouverez ci-après des adresses, des sites et des numéros de téléphone indispensables regroupés en fonction des types de cancer.

    Contacts

    Informations sur le cancer

    Cancer info service : N° AZUR : 0 810 810 821
    Du lundi au samedi, de 8h00 à 20 h00

    Ajouter à la partie informations sur le cancer

    Institut Curie 
    26 rue d'Ulm
    75248 Paris cedex 05

    Tél : 01 44 32 40 00
    Site internet : http://www.curie.fr/

     IGR
    Institut Gustave-Roussy
    39 rue Camille Desmoulins
    94805 Villejuif Cedex


    Tél : 01 42 11 42 11
    Fax : 01 42 11 53 00
    Site internet : http://www.igr.fr

    Mission Interministérielle pour la Lutte contre le Cancer
    Ministère de la Santé et de la Protection sociale
    8, avenue de Ségur
    75350 Paris 07 SP

    Tél: 01.40.56.71.01
    Fax: 01.40.56.79.44

    Site internet : http://www.plancancer.fr/

    Ligue nationale contre le cancer
    Siège national de La Ligue contre le cancer
    12 r Corvisart 
    75013 PARIS

    Tel : 01 53 55 24 00
    Fax : 01 43 36 91 10

    Site internet : http://www.ligue-cancer.asso.fr/

    Jeunes Solidarité Cancer
    14, Rue Corvisart
    75013 PARIS

    Site internet : http://www.jscforum.net

    Fédération Nationale des Centres de Lutte contre le Cancer - F. N. C. L. C. C. 
    101, rue de Tolbiac 
    75654 PARIS

    Tél : 01 44 23 04 04 
    Fax : 01 45 84 66 82

    Site internet : http://www.fnclcc.fr/

    Association pour la recherche sur le cancer - ARC 
    9, rue Guy Mocquet
    94800 Villejuif

    Fax : 01 47 26 04 75

    Site internet : www.arc.asso.fr

    Le site internet Proximologie contient un espace exclusivement dédié au cancer. On y trouve une foule de conseils pour l'entourage du malade : comprendre la maladie, les traitements… Mais aussi comment obtenir de l'aide, assumer son rôle d'aidant…

    Cancer du sein

    Europa Donna-Forum France (solidarité des femmes face au cancer du sein)
    1, avenue Stéphen Pichon
    75013 Paris

    Tél. : 01 44 06 80 95
    Fax : 01 45 86 56 78

    Comité féminin du dépistage du cancer du sein
    209, rue des Apothicaires
    Parc Euromédecine
    34196 Montpellier cedex 5

    Tél. : 04 67 61 00 88
    Fax : 04 67 61 15 10

    Le site internet essentielles.net

    Essentielles.net est né de la volonté de mettre en relation les personnes touchées directement ou indirectement par le cancer du sein, en leur fournissant un espace d'informations et des outils de communication pour évoquer et partager leur expérience et rompre l'isolement et les tabous créés par la maladie.

    Etincelle
    27 bis avenue Victor Cresson
    92130 Issy-les-Moulineaux

    Les mardis - jeudis - samedis *sur rendez-vous* de 10 h à 18 h

    Tel. : 01 55 95 70 33
    Mail : etincelle@etincelle.asso.fr
    Web : www.etincelle.asso.fr

    Association pour le dépistage des maladies du sein-69 (Ademas 69)
    28, rue Servient
    69003 Lyon

    Tél. : 04 72 84 65 30
    Fax : 04 72 84 65 39

    Association Mosellane pour le dépistage des maladies du sein (Amodemas)
    37, rue Mazelle
    57000 Metz

    Tél. : 03 87 76 08 18
    Fax : 03 87 76 11 70

    Cancer du col de l'utérus

    Association Eve
    Campagne de dépistage du cancer du col de l'utérus dans le Bas-Rhin

    3, place du Cygne
    résidence du Pont-Couvert
    67000 Strasbourg

    Tél. : 03 88 25 77 17
    Fax : 03 88 25 77 21

    Association pour la Prévention du Cancer du Col de l'utérus dans le Doubs
    3 rue Auguste Rodin
    25000 Besançon

    Tél. : 03 81 51 64 00
    Fax : 03 81 41 04 96

    Site internet : http://apcc25.free.fr

    Ecoute et soutien

    Cancer info service : N° AZUR : 0 810 810 821
    Du lundi au samedi, de 8h00 à 20 h00

    Psychisme et Cancer
    80 rue de la Colonie
    75013 PARIS

    Tél.: 01 43 13 23 30
    Fax: 01 45 81 24 86

    Site : www.psychisme-et-cancer.org 
    Mail : courrier@psychisme-et-cancer.org

    Société Française de psycho-oncologie
    Association psychologie et cancers
    Institut Paoli-Calmettes

    232, bd de Sainte-Marguerite
    13273 Marseille Cedex 09

    Tél. : 04 91 22 33 97
    Fax : 04 91 22 33 97

    Association d'aide psychologique aux patients en oncologie pour guérison et études - APOGEE, "La mouette" 
    14, rue Barée
    60240 Bachivillers

    Tél : 03 44 47 60 00
    Fax : 03 44 47 69 69

    Forum Cancer

     

    http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2001/mag0323/dossier/sa_3746_contacts.htm

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  • Plus vite on détecte la polyarthrite rhumatoïde, mieux on peut la traiter et limiter les problèmes articulaires. Des chercheurs hollandais ont pu établir qu’un examen IRM était capable de dépister la polyarthrite rhumatoïde dès les premiers symptômes.

    Le premier stade de la maladie se voit donc à l’IRM bien avant que les articulations se mettent à gonfler. C’est ce que viennent de découvrir des chercheurs de l’unité Rhumatologie du Leids Universitair Medisch Centrum aux Pays-Bas. Ils ont soumis à un IRM des patients aux articulations douloureuses mais non enflées.

    Certains patients ont signalé des douleurs pouvant correspondre à un début de polyarthrite rhumatoïde, mais sans signe visible d’inflammation.”A ce stade, on ne parle pas de polyarthrite rhumatoïde, mais d’arthralgie cliniquement suspecte ou de douleurs articulaires probables”, écrit Hanna van Steenbergen, chercheuse au sein de l’unité Rhumatologie du LUMC, dans les pages du journal Annals of the Rheumatic Diseases. L’IRM a effectivement révélé un début de polyarthrite rhumatoïde chez près de la moitié des patients concernés par des douleurs sans gonflement articulaire.

    “Les patients chez qui l’IRM a révélé de l’inflammation étaient en général plus âgés et leur prise de sang trahissait plus souvent le présence d’un antigène spécifique à la polyarthrite rhumatoïde, même si le lien de cause à effet reste sujet à caution. Nous allons suivre ces patients pendant deux ans, afin de voir s’ils développent ou non la maladie.”
    L’objectif ? Les chercheurs entendent ainsi dépister les caractéristiques d’une polyarthrite rhumatoïde à un stade très précoce, ce qui permettra de réagir sans tarder et d’améliorer les traitements. “Aujourd’hui, on prend déjà les patients en charge bien plus tôt qu’avant. Lorsqu’ils sont soignés dans les douze semaines suivant les premiers symptômes, les patients voient leurs articulations mieux préservées et leur perte de mobilité réduite. Il est préférable d’entamer le traitement à un stade de la maladie aussi précoce que possible”, conclut Van Steenbergen.

    http://plusmagazine.levif.be/fr/011-10287-Detection-precoce-de-la-PR.html

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