• Diabète : finir avec les injections d’insuline grâce à une technologie israélienne

    Posted: 08 Jun 2014 10:27 PM PDT


     La société biomédicale israélienne Beta-O2 Technologies a développé une technologie qui pourrait considérablement faciliter la vie des patients diabétiques. Il s’agit d’un pancréas bio-artificiel implantable : le ßO2. Il a été conçu comme un traitement pour les patients insulino-dépendants, soit les diabétiques de type I et ceux d’un sous-groupe de type II. Ces deux catégories regroupent près de 30 millions de personnes dans le monde...

    De type I ou II, le diabète traduit une élévation anormale du taux de glucose dans le sang. Cette anomalie est due à l’incapacité de l’organisme de métaboliser correctement le glucose, nécessitant de l’insuline (naturellement insuffisante ou mal utilisée) pour le transport du glucose dans les cellules.

    Le traitement actuel de ce type de diabète est lourd, désagréable, sans être optimal. Le dispositif ßO2 est implanté sous la peau lors d’une opération rapide et peu invasive. L’appareil réunit des îlots de Langerhans – contenant eux-mêmes des cellules produisant de l’insuline – qui sont oxygénés et nourris de façon continue grâce à la technologie exclusive de Beta-O2.

    Ces îlots de Langerhans sécrètent le taux d’insuline nécessaire au maintien d’une glycémie normale dans le corps du patient, tandis que les cellules sont protégées contre le système immunitaire par des membranes couvrant le dispositif. "Ajout personnel pour mieux comprendre cet article : le diabète de type I est une maladie auto-immune, c'est-a-dire qu'a un moment de la vie du malade le corps a interprété de maniéré erronée la présence des îlots de Langherans (présents dans le pancréas), et pour une raison encore indéterminée le corps a décidé de détruire ces îlots, comme il détruit tout corps qui lui est étranger.

    Dans le cas du diabète de type I, insulino-dépendant, les cellules beta des îlots de Langerhans sont quasiment totalement détruites et ne fabriquent plus d'insuline, qui est une hormone nécessaire a l'utilisation du sucre par le corps. Le patient souffrant de diabète de type I doit donc se faire plusieurs fois par jour des injections d'insuline, insuline envoyée en une dose unique et censée correspondre aux besoins du corps par rapport a la nourriture absorbée.

    Malheureusement ce dosage est approximatif et ne prend pas en compte certains paramètres comme l’activité physique qui augmente le besoin en sucre, sucre qui sous différentes formes correspond a l’énergie du corps.

    L'insuline a pour but d'extraire le trop plein de sucre dans le sang et de le stocker dans le corps grâce a un processus complexe, que je ne détaillerais pas ici.

    Le danger des injections d'insuline est donc son approximation, en une fois (même si ces injections seront répétées a chaque repas), et son cote irréversible (l'antidote de l'insuline étant bien sur le sucre).

    Alors que le corps secrète son insuline en fonction des besoins et gère tout seul son équilibre glycémique, le diabétique doit penser a doser sa nourriture en fonction de ses injections, et vice et versa, mais il doit aussi contrôler sa glycémie avec un appareil spécial, qui nécessite une goutte de sang pour effectuer l'analyse de la glycémie, et ce plusieurs fois par jour afin notamment d’évaluer si son traitement est adapte a son alimentation, et si son diabète est donc équilibré, mais aussi et surtout afin de vérifier qu'il n'est pas en danger d’hypoglycémie.

    Comme on le voit, le traitement du diabète de type I est assez contraignant et lourd, d'ou l’intérêt de cette invention israélienne, le dispositif ßO2".* Cette nouvelle technologie permettra aux patients diabétiques insulino-dépendants de pouvoir vivre avec un taux de glucose correct, sans contrôle glycémique intensif ni injections d’insuline.

    Le diabète est une maladie grave qui, sans traitement approprié, peut être à l’origine de maladies cardiaques, de la cécité, de l’insuffisance rénale, voire d’amputations. Les scientifiques ont longtemps essayé de recréer le processus naturel de production d’insuline, envisageant la transplantation d’îlots comme un remède au diabète.

    Mais à ce jour, les défis complexes de l’oxygénation continue et le rejet immunitaire de l’organe transplanté n’ont pas été relevés. Beta-O2 a, en quelque sorte, contourné ces problèmes avec le ßO2.Beta-O2 est actuellement engagé dans des études pré-cliniques et devrait entamer les essais cliniques dans un avenir proche.

    La société a déjà réussi à ajuster la glycémie des rats diabétiques à un taux de glucose normal, après implantation sous-cutanée de l’appareil.
    Source Haabir-haisraeli.over-blog

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