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  • Chère lectrice, cher lecteur,

    J’ai ramassé mes premières feuilles d’ail des ours le week-end dernier ! 

    J’adore le goût très fin, plus doux que l’ail « classique », de l’ail des ours. Coupé en fines lamelles dans la salade de blé, ou sur une omelette, c’est un délice.

    Sortez de l'hibernation

    L’ail des ours s’appelle comme ça, parce que c’est la plante sur laquelle les ours se ruaient au sortir de leur hibernation. 

    Ils en mangeaient des quantités astronomiques après la longue saison du repos, aussi longtemps qu’ils en trouvaient dans la plaine, et repartaient revigorés, prêts à chasser à nouveau.

    Pour les hommes, c’est un peu la même chose

    Les molécules actives de l’ail des ours dynamisent notre circulation sanguine, ont un effet dépuratif sur notre corps et l'aident à faire le ménage après la saison des repas chargés.

    Sa vitamine C donne un coup de fouet, et ses actifs antiseptiques et antifongiques nettoient le système digestif. 

    Voilà pourquoi des légions de promeneurs en cherchent dans les bois chaque printemps. C’est très bon et en plus c’est très puissant.

    Ça se mélange bien avec nos plats. C’est facile à cuisiner et ça relance les corps après le froid.

    Facile à trouver, facile à confondre

    Le problème de l’ail des ours, c’est qu’une fois que vous en repérez une feuille, vous en avez mille autres sous la main, prêtes à cueillir, parfois sur des kilomètres :
     

    Sauf qu’au milieu de ces feuilles… il y a des intrus !

    En le ramassant par poignées entières, on ne s’en rend même pas compte. 

    Regardez :
     

    À droite, c’est une jeune feuille d’ail des ours, et à gauche… une petite feuille d’arum.

    L’arum ne vous tuera pas, mais vous fera juste bien mal au ventre ! 

    C’est à cette saison que les jeunes cueilleurs se « font avoir ».

    Les fleurs ne sont pas encore sorties, les feuilles ont vaguement la même forme.

    Je peux vous dire que jamais personne ne se trompe dans ma famille, et pourtant nous ne sommes pas des chercheurs en botanique.

    C’est parce qu’on sait quoi regarder pour être sûr !

    Ne vous trompez plus !

    Le premier conseil est simple : regardez la tige qui porte la feuille.

    Si elle est allongée et blanche, et que chaque feuille part d’une tige, comme ici, vous avez affaire à de l’ail des ours. 

    Autres « trucs » de reconnaissance :

    • La feuille de l’ail des ours est très douce, et fragile, contrairement à celle de ses sosies
    • La couleur de la feuille d’ail des ours est d’un vert plus tendre

    Une fois que vous savez tout ça, vous ne vous trompez plus 

    Tous ces conseils, je les ai rassemblés dans mon petit guide de cueillette :

    Avec son format de poche pratique, vous pouvez facilement l’emporter avec vous et être sûr de ce que vous récoltez, sans vous tromper, grâce aux nombreuses photos et descriptions  (Je vous aide à reconnaître 30 plantes très communes dans ce petit guide. Il m’en reste encore quelques exemplaires, vous pouvez en obtenir un ici.)

    Et après la cueillette, place à la transformation ! 

    Des chips d'ail des ours

    Pour cette première récolte de l’année, j’avais envie de tester une recette un peu originale qui change de l’éternel pesto à l’ail des ours.

    J’ai décidé de faire des chips d’ail des ours.

    C’est une recette très simple, puisque vous avez besoin seulement de quelques feuilles d’ail des ours, d’huile et de sel ! Et c’est en plus très rapide, c’est prêt en moins de dix minutes.

    Après avoir soigneusement lavé vos feuilles, badigeonnez le dessous des feuilles d’un peu d’huile à l’aide d’un pinceau, puis posez-les sur une plaque recouverte de papier cuisson. 

    Badigeonnez ensuite le dessus des feuilles puis saupoudrez d’un peu de sel.


    Enfournez pour une dizaine de minutes à 150°C.
     

    Vous pouvez les poser sur un papier absorbant pour absorber le surplus d’huile puis laissez refroidir. Il ne vous reste plus qu’à déguster
     

    En apéritif, ça fait son petit effet, mes invités ont adoré 

    N’hésitez pas à me laisser un message si vous testez cette recette ou si vous en avez d’autres à me partager.

    Je vous souhaite de belles cueillettes !

    A très vite,

    Mathilde Combes

     

    https://mail.google.com/mail/u/0/#inbox/FMfcgzGxSHcJZrGkHDkqVSdzJrjrhmpj

     
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  • DOSSIER

    Entre 48 et 52 ans, la plupart des femmes entre dans une nouvelle phase de leur vie : la ménopause. Les ovaires cessent de produire les œstrogènes et la progestérone nécessaires au maintien des cycles menstruels. Ce phénomène entraîne l'arrêt définitif des règles et la fin de la fertilité. Dans certains cas, la ménopause peut apparaître de manière précoce (ménopause précoce) ou être induite par un traitement ou une chirurgie (ménopause artificielle).

    Paula Kragten, experte "menstruelle" et rédactrice fondatrice du magazine en ligne Period ! nous aide à comprendre la ménopause et ses manifestations.

     

    1. La ménopause naturelle

     

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    La ménopause est un événement naturel dans la vie d'une femme. Elle ne survient pas du jour au lendemain. Elle s'étend habituellement sur une période de 1 à 5 ans et s'accompagne d'une série de symptômes plus ou moins gênants. 

    Dans les pays occidentaux, la ménopause survient de manière naturelle aux alentours de 51 ans (âge moyen). Cet âge est souvent influencé par un facteur génétique. Une femme a beaucoup de chance d'être ménopausée au même âge que sa mère ou que sa sœur. 

    Le tabagisme peut également influencer l'âge de la ménopause : les (ex-)fumeuses sont ménopausées plus tôt (jusqu'à deux ans plus tôt).

    La question de savoir si l'utilisation de la pilule contraceptive influe sur le moment de la ménopause n'est pas encore tranchée. Contrairement aux idées reçues, il n'y a pas de corrélation entre la date des premières règles et l'âge de la ménopause. 

     

    2. La pré-ménopause et la péri-ménopause

     

     

    Le terme pré ménopause (pré = avant) désigne la période qui précède la ménopause. C'est au cours de la pré ménopause, qui commence en moyenne 6 ans avant la ménopause, que se produisent les premiers changements hormonaux. Il s'agit par exemple d'une modification du cycle menstruel (cycle irrégulier ou saignements menstruels abondants), de coups de chaleur (bouffées de chaleur et sueurs nocturnes) ou d'une sécheresse vaginale. Les troubles du sommeil sont également une affection bien connue des femmes ménopausées. Plus on se rapproche de la ménopause, plus les symptômes de la ménopause s'aggravent.   

     

    Le terme péri ménopause (péri = autour) désigne l'ensemble de la période de transition. D'environ 6 ans avant la ménopause, lorsque les premiers changements se produisent, à 1 à 2 ans après la ménopause. En fait, il s'agit de la période de transition au cours de laquelle vous pouvez éprouver ou ressentir des symptômes. Au sens strict, le terme ménopause se réfère à un seul jour : le jour où une femme n'a pas eu ses règles pendant 12 mois.

    Voir aussi l'article : Les symptômes et les plaintes de la ménopause

     

    3. La ménopause artificielle

     

    La disparition de menstruations peut être la conséquence de facteurs non naturels : chimiothérapie, ablation ovarienne (ovariectomie), radiothérapie... On parle alors de ménopause artificielle.

    • L'ovariectomie. L'ablation des deux ovaires induit une ménopause brutale et la manifestation de lourds symptômes lourds. Lorsqu'un seul ovaire est conservé, il n'y a pas de ménopause précoce.
    • L'hystérectomie. L'ablation de l'utérus n'influence pas l'activité des ovaires. La femme ne sera plus réglée mais n'en sera pas pour autant ménopausée.
    • Des ovaires endommagés à la suite d'une chimiothérapie ou d'une radiothérapie. Tout dépend du degré de l'atteinte ovarienne. Si elle est massive, une ménopause brutale surviendra (avec de symptômes prononcés). Si elle l'est moins, la transition de déroulera de manière plus progressive, avec des manifestations moins sévères.

    Dans le cas d'une ménopause artificielle, la production d'œstrogènes s'arrête de manière brutale. La ménopause et ses symptômes apparaissent brusquement. Dans ce cas , il n'y a pas de phase de pré ménopause. Ce qui expose les femmes à des risques accrus de souffrir d'une maladie cardiovasculaire et d'ostéoporose.

    Voir aussi l'article : Cancer de l'ovaire : les risques et les symptômes

     

    4. La postménopause

     

    Le terme postménopause (post signifie après) désigne les années qui suivent la ménopause. À partir d'un an après les dernières règles, une femme est donc en postménopause pour le reste de sa vie. Au cours des premières années suivant la ménopause, vous pouvez encore ressentir les symptômes typiques de la ménopause, tels que les bouffées de chaleur et les sautes d'humeur. 
    Comme la production d'œstrogènes diminue d'environ 80 % après la ménopause, vous pouvez également ressentir des symptômes post ménopausiques, tels qu'un risque accru de maladie cardiaque et d'ostéoporose, des douleurs musculaires et articulaires, des cheveux plus fins et une sécheresse de la peau.  

    Voir aussi l'article : Soulager les symptômes de la ménopause grâce au traitement hormonal de substitution (THS)

     

    5. Ménopause précoce ou insuffisance ovarienne prématurée (IOP)

     

    La ménopause survient chez la femme autour de 51 ans (âge moyen). Plus largement, elle peut se produire entre 40 ans et 60 ans. Mais chez 1 femme sur 100, la ménopause et ses symptômes surviennent avant l'âge de 40 ans. On parle alors de ménopause précoce ou d'insuffisance ovarienne prématurée (IOP).

    La réserve ovarienne est anormalement bas ou s'épuise trop vite.  

    La ménopause précoce peut être induite par un traitement (chimiothérapie, radiothérapie) qui épuise précocement le stock de follicules ovariens. Des troubles génétiques et des maladies auto-immunes peuvent également être à l'origine d'une insuffisance ovarienne prématurée. En général, la cause exacte ne peut pas être identifiée. 

    Voir aussi l'article : Comment retarder l'âge de la ménopause ?

     

     

    Voir aussi l'article : Test - Connaissez-vous les symptômes de la ménopause ?

     



    DERNIÈRE MISE À JOUR: MARS 2024

    https://www.passionsante.be/article/femmes/menopause-naturelle-precoce-artificielle-12731?utm_source=passionsante&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter&utm_content=email_nieuwsbrief_NB20240229&par=130132&utm_term=linkje

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  • Velouté de pissenlits et navet et ses croûtons

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  • Comment cuisiner le Tofu ?

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  • On entend couramment dire qu'il faut boire 1,5 litre d'eau par jour, soit environ huit verres de 200 ml, et ce même si on n'a pas vraiment soif. Ce constat part du principe que nous éliminons environ deux litres d'eau par jour, par les urines, la transpiration et la respiration. En tenant compte des aliments qui apportent environ 0,5 litre d'eau, nos besoins quotidiens s'élèveraient donc à 1,5 litre.

    Les reins régulent naturellement l’équilibre en eau

    Sauf que cette moyenne ne veut rien dire du tout. Car les besoins sont hautement variables selon la corpulence de l'individu, son âge, son activité physique, la température extérieure ou encore les aliments ingérés. Une personne mince et de petite taille aura logiquement des besoins moins élevés qu'une personne plus enrobée. En France, les recommandations nutritionnelles préconisent de boire 30 ml par kilo de poids corporel (en plus de l'eau contenue dans les aliments), plus 0,5 litre d'eau supplémentaire pour chaque degré au-dessus de 38 °C.

    Mais même cette règle doit être prise avec des pincettes. Car notre corps est en fait capable de s'adapter aux apports en eau, grâce aux reins qui vont ajuster la quantité d'urine produite et sa concentration en sels minéraux (sodiumpotassiumcalcium...). Lorsque les pertes en eau sont supérieures aux apports, l'osmolarité plasmatique diminue et les reins vont naturellement retenir l'eau. Un signal de soif est alors déclenché par stimulation des centres de la soif localisés dans l'hypothalamus.

    En cas d’effort intense, le corps peut perdre jusqu’à deux litres d’eau par heure. © Maridav, Adobe Stock

    EN CAS D’EFFORT INTENSE, LE CORPS PEUT PERDRE JUSQU’À DEUX LITRES D’EAU PAR HEURE. 

     

    Boire trop ou pas assez : quelles conséquences ?

    Mais boire en excès par rapport à ses besoins est-il réellement dangereux ? Il faut ingérer plus de 10 litres d'eau par jour, un seuil rarement atteint, pour engendrer des conséquences néfastes sur la santé. Mais une consommation excessive peut aussi engendrer des problèmes de sommeil, car elle oblige à se lever souvent la nuit pour aller aux toilettes.

    À l'inverse, la déshydratation peut amener à de sévères problèmes : vertiges, maux de tête, chute de tension, troubles cognitifs voire perte de conscience. Au-delà d'une perte de 10 % en eau, la déshydratation peut même être fatale. Boire suffisamment aide par ailleurs à prévenir les calculs rénaux, les infections urinaires et la constipation.

    Bref, à moins d'un problème de santé particulier, la quantité d'eau que vous devez voir chaque jour est celle dont vous ressentez le besoin. Il faut aussi savoir que le signal de soif est déclenché plus particulièrement lors des repas. Faites attention à boire suffisamment si vous suivez un régime.

     

    https://www.futura-sciences.com/sante/questions-reponses/nutrition-faut-il-vraiment-boire-15-litre-eau-jour-1828/?

     

     

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  • Les bactéries présentes dans les fruits et légumes peuvent coloniser l'intestin humain et contribuer de manière positive à la diversité du microbiote intestinal. Des chercheurs viennent d'en apporter la preuve pour la première fois, dans une méta-étude publiée dans la revue Gut Microbes. Ils y expliquent que la présence de gènes associés à la production de vitamines et d'acides gras à chaîne courte dans les fruits et légumes pourraient justifier ce bénéfice sur la diversité microbienne, laquelle joue un rôle important dans la santé.

    L’impact des pratiques agricoles sur le microbiote intestinal

    Pour l'étude, les chercheurs ont d'abord constitué un catalogue de données sur le microbiome de 156 fruits et légumes. D'autre part, deux études humaines ont fourni des données sur le microbiote de bébés et d'adultes - à partir d'environ 2 500 échantillons de selles - ainsi que sur leur régime alimentaire. Au final, les bactéries associées aux fruits et légumes sont peu retrouvées dans l’intestin humain, représentant environ 2,2 % de la diversité bactérienne globale. Les auteurs expliquent que l'âge de l'hôte, la fréquence de consommation de légumes et la diversité des plantes consommées étaient des facteurs favorisant une proportion plus élevée.

    En outre, l'utilisation de bonnes pratiques agricoles est cruciale pour la santé. « Tous les facteurs qui influencent le microbiote indigène des fruits et légumes, c'est-à-dire les pratiques agricoles, l'élevage et les traitements post-récolte, peuvent directement ou indirectement affecter la composition du microbiote intestinal », ont déclaré les chercheurs.

     
     
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  • 7 - Comment s’échauffer avec des élastiques ?

    Bastien, membre du forum, vous fait partager sa manière de s’échauffer avec des élastiques. Un grand merci à lui.

    Tout d’abord le haut du corps :

    Le bas du corps :

    8 - Où en acheter ?

    Les élastiques sont disponibles sur notre boutique SuperPhysique Nutrition.

    Nous vous conseillons d’acheter des élastiques relativement petits en longueur car celle-ci est un handicap pour la plupart des mouvements.

    Quant à la résistance à prendre, elle est en fonction de votre force. N’excéder pas 20% de charge en résistance élastique si vous êtes un culturiste cherchant à prendre du muscle.

    Au delà, le mouvement sera vraiment très très inconfortable.

    9 - Conclusion

    Comme nous l’avons vu, les bandes élastiques ont beaucoup d’avantages à condition de les utiliser correctement. Au cours de cet article, les règles d’une bonne utilisation ont, je l’espère, été bien comprises de tous et devrait donc vous permettre de progresser encore plus vite.

    À vous de jouer !

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    https://www.superphysique.org/articles/601

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  • Les bandes élastiques gagnent de plus en plus en popularité. Il n’y a qu’à voir les derniers ouvrages de Michael GundillFrédéric Delavier ou de Christophe Carrio pour s’apercevoir que ces accessoires prennent une place grandissante dans l’entraînement.

    Nous verrons dans cet article à quoi elles servent ainsi que leurs utilisations dans notre entraînement.

    1 - Nous avons des muscles élastiques

    C’est peut-être la première fois que vous lisez ceci mais selon le schéma de Hill, nos muscles ont des composantes élastiques, c’est-à-dire qu’ils vont pratiquement se comporter comme eux. Plus vous allez tirer vite et fort dessus, plus ils vous renverront de la force.

    Cela se fera au détriment des composantes contractiles, mais comme au final, vous mettrez plus lourd, ces composantes en auront aussi pour leur grade.

    2 - Faut-il ralentir la phase négative des mouvements ?

    Il faut tout d’abord distinguer le niveau de la personne pour donner un conseil d’ordre général.

    Beaucoup de débutants veulent faire comme les confirmés et s’enlèvent toutes chances d’apprendre les bases utiles à leur future progression.

    Un débutant doit ralentir la négative afin d’apprendre correctement les mouvements.

    Mais passé ce niveau, ralentir la descente est une perte de temps car vous ne profitez pas de cette phase. Au lieu de produire des dégâts (nécessaires à la croissance musculaire), cette phase au ralenti ne va pas en produire. C’est pourquoi il est important de profiter de cette partie du mouvement en l’accélérant, mais pas n’importe comment : si vous accélérez la négative au point de la laisser tomber, vous risquez plutôt la blessure que la prise de muscle.

    3 - La solution : les bandes élastiques

    Les bandes élastiques sont la solution afin de vous permettre de profiter au maximum de la phase négative de vos mouvements.

    En effet, elles induisent une résistance lors de la descente tout à fait inhabituelle qui vous permettra de véritablement savoir ce qu’est une phase négative productive et d’en profiter grâce aux éléments élastiques du muscle.

    Ainsi, vous mettrez plus lourd en confondant charges + élastiques car comme vous emmagasinerez plus d’énergie élastique lors de la phase négative, vous serez plus fort dans la phase positive.

    4 - Où les utiliser ?

    Forcément, vous ne pouvez pas utiliser les élastiques sur tous les mouvements car ceux-ci modifieront le recrutement de vos muscles.

    Par exemple, au développé couché, ils solliciteront beaucoup plus vos triceps que vos pectoraux. Cela peut à la limite être utile si vous manquez de triceps mais si vous manquez de pectoraux, cela sera une très mauvaise idée.

    Chaque mouvement est donc à analyser en fonction des muscles qu’il sollicite, voir si le rajout d’élastiques ne va pas à l’encontre de ce que vous voulez travailler.

    Petit aparté pour les powerlifters : les élastiques sont utilisés en masse aux États-Unis afin d’accroître la vitesse ou la force de verrouillage en alternance avec des séances lourdes sans élastiques.

    5 - Avantages et inconvénients des élastiques

    Ils ont évidemment des avantages mais aussi des inconvénients.

    Ainsi, nous pouvons lister cinq inconvénients à l’utilisation des élastiques :

    • Il est très dur de quantifier sa progression de séance en séance car les élastiques se détendent petit à petit avec le temps. Néanmoins, on ne le sent pas de séance en séance sauf si vous les utilisez à chaque entraînement
    • Ils peuvent vite s’abîmer. J’ai plusieurs élastiques qui se sont effrités avec l’entraînement et un “mauvais” placement (pas vraiment le choix sur certains exercices)
    • Le troisième inconvénient rejoint le second : les élastiques sont très difficiles à placer parfois. Il faut pouvoir les mettre tout le temps au même endroit, les tendre exactement pareil pour pouvoir suivre sa progression. Il arrive parfois que l’on doive faire de sacrés montages pour les utiliser. Dans ce cas, ils seront plus embêtant qu’autre chose
    • Quand les placements d’élastiques sont difficiles à mettre en place, ils rallongent aussi la durée de votre séance, le temps de les placer correctement
    • On ne progresse que dans une partie du mouvement si l’on les utilise à chaque séance d’où la nécessité d’alterner avec des séances sans élastique pour progresser sur tout le mouvement et non seulement sur une partie. Pour illustrer ce problème, je peux vous parler de mon développé couché pendant une période où les élastiques sont apparus en Europe, j’en faisais à chaque séance et progressait jusqu’au jour où je les ais retirés pour m’apercevoir que mon mouvement avait complètement changé, que j’étais devenu très faible en bas et très fort au passage des triceps, ce qui au final ne m’avait pas rendu plus fort sans élastique.

    Les avantages de l’utilisation des élastiques :

    • On prend très vite de la force et du muscle quand on n’a jamais utilisé d’élastiques et donc profiter pleinement de la phase négative. Mais la prise de force est à nuancer car il n’y a pas forcément transfert sur le mouvement sans élastique (cf. inconvénients)
    • On perd la comparaison de ses performances avec les autres. Certains me diront que c’est un inconvénient mais je dirais qu’à force de vouloir sans arrêter se comparer, on oublie le but de notre entraînement, qui est de progresser nous-mêmes. À être obnubilé par les performances du voisin, on en oublie la voie de la raison et l’on fait n’importe quoi à l’entraînement au lieu de suivre notre programme. L’utilisation des bandes élastiques est donc un gros plus là-dessus
    • Ils évitent aussi d’avoir à mettre trop de poids sur la barre et d’avoir à se faire “chier” à décharger la barre ou la presse à cuisse en fin de séance quand l’on est complètement cuit
    • Et c’est surtout bien moins traumatisant pour les articulations car on évite les parties du mouvement “difficiles” ou la résistance devient comme par enchantement une tonne. L’élastique permet de “régulariser” la résistance du mouvement en le rendant plus fluide et progressif. On parle de résistance douce par rapport à la résistance dure des barres et haltères

    6 - Comment placer les élastiques ?

    NB : cette section a été rédigée par Fabrice et doit beaucoup aux ouvrages de Michael Gundill (sans doute le précurseur en France sur l’utilisation des élastiques en complément des barres et haltères). Michael Gundill présente aussi des exemples de placement d’élastiques sur machine sur son site Internet.

    Élastique au curl à la barre pour les biceps

    Comment positionner l’élastique sur la barre :

    Les bandes élastiques pour optimiser la musculation avec barres et haltères

    On place ensuite l’élastique sous ses pieds et on réalise des courls comme on le ferait habituellement. Si comme moi vous avez les avants-bras longs, le curl à la barre est un exercice pas terrible : la résistance est mécaniquement énorme à 90° et il n’y a quasi rien avant et après. Par ailleurs, du fait du bras de levier hyper-défaborable à 90°, nous avons tendance à compenser en creusant les lombaires, sauf à contracter très fort les abdominaux. Au final, l’exercice est inconfortable et inefficace. Avec l’ajout d’un élastique rouge et une barre moins chargée que d’habitude, la résistance globale sera mieux répartie, car la résistance de l’élastique s’accroit au fur et à mesure que l’on tire dessus et compensera la perte de résistance de la barre (le poids de la barre ne change évidemment pas, mais le levier si). Un autre avantage de l’élastique, c’est qu’il rend “difficile” la triche. Tricher au curl en cambrant en arrière ou en donnant une impulsion est très difficile avec un élastique. Au final, le mouvement est donc plus efficace et plus sûr :

    Les bandes élastiques pour optimiser la musculation avec barres et haltères

    Élastique au rowing debout pour les deltoïdes externes

    Le rowing debout prise large est un mouvement supérieur aux élévations latérales avec haltères pour les deltoïdes externes. Mais il est exigeant pour les poignets (l’utilisation d’une barre Ez règle ce point) et pour l’articulation de l’épaule (ne pas monter la barre plus haut que les pectoraux règle ce problème mais rend moins intéressant l’exercice). C’est aussi un mouvement où il est facile de tricher en donnant une impulsion ou en cambrant. L’utilisation d’un élastique annihile la possibilité de tricher, par ailleurs la résistance qui s’accroit en même temps que l’on tire améliore les sensations sur l’exercice et contraint à ne pas “monter” trop haut.

    Les bandes élastiques pour optimiser la musculation avec barres et haltères

    Élastique aux crunchs pour les abdominaux

    J’ai horreur de faire des séries longues aux abdominaux. J’aime bien les frog kicks, car c’est relativement “difficile”, mais les crunchs... J’ai essayé les crunchs lestés mais c’est peu pratique et la résistance ne suit pas le mouvement (si vous avez de vieux haltères, vous respirez aussi toutes les saletés de peintures qui se décollent). Avec un élastique par contre, c’est top.

    Remarquez que j’ai bien positionné les élastiques à l’extérieur du banc, pour qu’ils ne frottent pas contre le dossier :

    Les bandes élastiques pour optimiser la musculation avec barres et haltères

    Comme mon élastique est un peu long, je le tiens “plus court” pour avoir une résistance dès le départ du mouvement, et qui s’accroit en même temps que j’effectue le crunchs. Comme pour le rowing debout, on a tendance à vouloir monter trop haut (au rowing debout, c’est alors le trapèze qui prend le relai, et aux crunchs, ce sont les fléchisseurs de hanche) : avec l’élastique, cela devient impossible :

    Les bandes élastiques pour optimiser la musculation avec barres et haltères

    Élastique aux extensions nuque pour les triceps

    Comme vous avez lu l’article Programme Super Triceps pour de gros bras, vous savez que les mouvements au-dessus de la tête sont les plus intéressants pour “l’effet volume” car ils ciblent la longue portion. Cependant, ce sont aussi les plus exigeants et les coudes fragiles (soit de façon congénitale ou soit suite à une blessure) ne les supportent pas. La solution idéale est d’utiliser une résistance douce comme une poulie, mais les élastiques peuvent aussi constituer une alternative :

    Les bandes élastiques pour optimiser la musculation avec barres et haltères

    Un élastique rouge, ça ira pour l’échauffement, mais pour avoir de la résistance, il faut a minima le doubler (ou le tripler ou utiliser un élastique bleu, qui a une résistance plus importante) :

    Les bandes élastiques pour optimiser la musculation avec barres et haltères

    Et voilà des extensions nuque qui seront plus doux pour vos coudes :

    Les bandes élastiques pour optimiser la musculation avec barres et haltères

    Les bandes élastiques pour optimiser la musculation avec barres et haltères

    Notez que vous pouvez aussi faire le mouvement en unilatéral.

    Élastique aux L-Flies pour l’infra-épineux

    Nous avons répété plusieurs fois, notamment dans Programme Super Pectoraux et Programme Super Épaules l’importance du petit muscle qu’est l’infra-épineux dans la prévention des blessures. Les L-Fly debout à la poulie sont supérieur au L-Fly avec haltère car la résistance est plus douce et continue. Une alternative à la poulie est l’utilisation d’élastique comme ceci :

    Les bandes élastiques pour optimiser la musculation avec barres et haltères

    Les bandes élastiques pour optimiser la musculation avec barres et haltères

    Élastique aux élévations latérales pour les deltoïdes externes

    Dans l’idéal, il faudrait que l’élastique soit déjà tendue dans la position basse du mouvement pour offrir une résistance (voir Programme Super Épaules). C’est possible en raccourcissant l’élastique par un nœud ou en marchant complètement dessus. Cependant, la résistance est alors trop élevée en haut du mouvement.

    Mais l’utilisation de l’élastique contraint à ne pas monter trop haut (ce qui sollicite le trapèze au détriment du deltoïde externe) et permet de faire une dégressive facilement :

    Les bandes élastiques pour optimiser la musculation avec barres et haltères

    Les bandes élastiques pour optimiser la musculation avec barres et haltères

    Élastique aux extensions au banc lombaire 45° pour les lombaires et ischio-jambiers

    Comme pour les crunchs, les extensions lombaires sont vite pénibles à réaliser. Avec les élastiques, cela devient un plaisir. ;-) Ici, j’ai fait un nœud non pas pour placer ma tête, mais pour raccourcir l’élastique, afin d’avoir une tension dès le départ du mouvement.

    Les bandes élastiques pour optimiser la musculation avec barres et haltères

    Les bandes élastiques pour optimiser la musculation avec barres et haltères

    Élastique aux pompes triangle pour les triceps

    Le même problème que pour les crunchs et les extensions lombaires se pose avec les pompes triangles. C’est un bon exercice, mais trop facile. L’élastique augmente la difficulté, et en plus cette augmentation est en phase avec le mouvement : plus vos bras se tendent, plus vous êtes mécaniquement fort et plus l’élastique offrira de la résistance. La variante avec élastique est donc supérieur à l’utilisation d’un sac à dos lesté :

    Les bandes élastiques pour optimiser la musculation avec barres et haltères

    Les bandes élastiques pour optimiser la musculation avec barres et haltères

    Les bandes élastiques pour optimiser la musculation avec barres et haltères

    NB : le même positionnement de l’élastique peut être utilisé au développé couché prise serré.

    Élastique aux pompes pour les deltoïdes antérieurs et pectoraux

    En prise large, l’utilisation de l’élastique est inconfortable car ça tire sur les mains :

    Les bandes élastiques pour optimiser la musculation avec barres et haltères

    Le problème est réglé avec l’utilisation de ces supports (disponible à Go Sport ou Décathlon pour 20 €) :

    Les bandes élastiques pour optimiser la musculation avec barres et haltères

    Élastique aux élévations debout sur une jambe pour les mollets

    Pour accroitre la résistance aux Mollets debout à une jambe, vous pouvez tenir un haltère avec une main ou utiliser cette variante avec un élastique. Il faut bien écraser l’élastique sous la pointe du pied, si vous le placez sous la voute plantaire, il va partir au moment de l’extension :

    Les bandes élastiques pour optimiser la musculation avec barres et haltères

    Les bandes élastiques pour optimiser la musculation avec barres et haltères

    Élastique en délestage aux tractions

    Cette utilisation me vient de Christophe Carrio. L’élastique est utilisé cette fois-ci pour diminuer la difficulté et non pour l’accroitre. J’utilise un élastique vert car il doit être suffisant fort pour supporter mon poids de corps :

    Les bandes élastiques pour optimiser la musculation avec barres et haltères

    Les bandes élastiques pour optimiser la musculation avec barres et haltères

    Les bandes élastiques pour optimiser la musculation avec barres et haltères

    Les bandes élastiques pour optimiser la musculation avec barres et haltères

    Remarques générales liés aux placements des élastiques

     

     

    D’une manière générale on peut utiliser les élastiques soit :

    • En palliatif (mais moins bien) qu’une poulie
    • En complément d’une barre ou haltère ou machine, mais pas à toutes les séances : c’est l’idéal
    • En tant que telle : mais il sera difficile de mesurer ses progrès, d’autant que l’élastique va se détendre au fil des séances

    Pour accroitre la résistance, vous pouvez :

    • Utilisez un deuxième élastique
    • Prendre un élastique plus dur (un bleu au lieu d’un rouge) : sauf pour certains exercices, c’est une mauvaise solution car l’élastique bleu est “trop” dur et la tension croit trop vite quand on le tend
    • Tenir l’élastique plus court ou faire un noeud à l’élastique
    • Si l’élastique est sous vous pieds, en écartant les pieds, vous tirez sur l’élastique et donc augmentez sa tension

    Les séries dégressives sont faciles à faire avec les élastiques :

    • On commence avec 2 élastiques tenu courts, puis tenu long, puis un seul élastique
    • On commence avec une barre + élastique + pieds écartés, puis pieds rapprochés, puis seulement la barre

    https://www.superphysique.org/articles/601

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  • Prise de sang: À jeun ou non?

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  • Hématologie

    Qu’est-ce que l’hématologie ?

    L’hématologie est la spécialité médicale s’intéressant aux éléments constituant le sang (globules rouges et blancs, plaquettes sanguines…), la lymphe et les organes les sécrétant (moelle osseuse, rate, amygdales) ainsi qu’aux maladies qui y sont liées.

     

    Quand consulter un hématologue ?

    Les anomalies de la composition du sang apparaissent sur l’analyse de sang, examen standard. La NFS (numération formule sanguine) qui analyse les constituants du sang, leur nombre, leurs caractéristiques propres (sont-ils en nombre suffisant, présentent-ils des anomalies) et la VS (vitesse de sédimentation) en constituent les piliers. Toute diminution ou augmentation du nombre et de la taille de chaque composant peut être un indicateur de l’état de santé d’une personne. Un traitement en cours ou une maladie peuvent retentir et modifier les lignées sanguines.

    En cas de résultats sanguins anormaux et de symptômes inexpliqués (fatigue durable, anorexie, fièvre persistante, présence de ganglions…), le médecin traitant peut être amené à orienter son patient vers un hématologue. Mais toute modification n’est pas systématiquement le signe d’une maladie. Les habitudes alimentaires, la consommation d’alcool ou les habitudes de vie peuvent retentir sur la taille, la composition ou les caractéristiques des éléments sanguins. Après un séjour en altitude, les globules rouges sont plus nombreux, le sang mieux chargé en oxygène et les performances athlétiques peuvent s’en ressentir positivement.

    Que soigne un hématologue ?

    L’hématologue exerce principalement en milieu hospitalier, mais l’hématologie est présente en hospitalisation privée. L’hématologue traite principalement les affections des globules rouges (anémies, en déficit ; polyglobulie, en excès), des globules blancs (leucopénie, en déficit ; leucémies, en excès), des plaquettes (thrombopénie, thrombocytose, hémophilie…), de la lymphe (lymphomes, myélome multiple ou cancers du système lymphatique) ou encore la baisse de production des cellules sanguines dans les os (aplasie médullaire). La ponction de moelle osseuse au niveau du bassin ou du sternum, permet d’analyser la qualité de la moelle osseuse. La moelle osseuse est un tissu qui se situe au centre des os et qui joue un rôle majeur. Il fabrique les cellules du sang (globules rouges, globules blancs et plaquettes). En complément, l’examen du plasma, l’analyse chromosomique et génétique peuvent se révéler nécessaires. Beaucoup d’hémopathies sont sérieuses, et leur détection rapide grâce à une simple goutte de sang prélevée constitue un réel atout.

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  • Introduction

    La personne âgée a la plus haute prévalence de diabète, comparée aux autres groupes d’âge. Souvent, les symptômes sont insidieux et atypiques, ce qui peut retarder le diagnostic et la mise en place d’un traitement efficace. Le diabète s’associe à une mortalité augmentée, à une diminution de l’état fonctionnel et à une augmentation du risque d’institutionnalisation. Les personnes âgées sont à plus haut risque de complications micro et macrovasculaires.1

    Malgré cela, c’est une population qui a été peu étudiée, le sujet âgé diabétique, polymorbide ayant été souvent exclu d’études randomisées contrôlées. Au-delà du manque de données, la problématique principale se trouve dans l’hétérogénéité de leur état de santé, ce qui rend difficile de retenir des interventions standardisées dans cette catégorie d’âge. Cela exige donc une prise en charge personnalisée qui intégrera les aspects cliniques, fonctionnels et psychosociaux. Les objectifs glycémiques, les traitements et le suivi du diabète et de ses complications devront tenir compte de la durée du diabète, de l’état fonctionnel du patient, des comorbidités présentes, ainsi que de l’espérance de vie. Sur la base de publications scientifiques et de l’avis d’experts, l’American Diabetes Association (ADA), l’European Association for the Study of Diabetes (EASD), l’International Association of Gerontology and Geriatrics (IAGG) et l’European Diabetes Working Party for Older People (EDWPOP) ont publié un consensus dans la prise en charge des diabétiques âgés.2,3 Dans cet article, nous présentons les points-clés de ce consensus qui guident le praticien dans l’approche de ces situations complexes.

    Données épidémiologiques

    Selon les estimations de l’OMS, les diabétiques sont environ 350 millions dans le monde, avec une prévalence chez les plus de 65 ans d’environ 12-25% (12,4% à Genève). Les principaux facteurs expliquant ces données sont le vieillissement de la population générale, l’augmentation de la population en surpoids et le style de vie sédentaire. Les adultes âgés avec diabète sont des patients ayant un diabète inaugural après 65 ans, ou des patients avec un diabète évoluant depuis la quarantaine. Un diabète débutant après l’âge de 65 ans est plus fréquent chez les blancs (non hispaniques/caucasiens) et se caractérise par une HbA1c peu élevée et une probabilité diminuée d’insulinothérapie par rapport aux patients ayant un diabète évoluant depuis l’âge moyen. Les sujets avec une histoire familiale de diabète ont une plus grande probabilité de développer un diabète en vieillissant. Le sujet âgé mince a souvent un défaut de sécrétion d’insuline en réponse au glucose, tandis que le sujet âgé obèse a en plus une insulino-résistance comme principal problème. L’insulino-résistance semble être liée à l’état nutritionnel et au taux d’activité physique. Cela pourrait expliquer l’important succès des interventions intensives sur le style de vie, obtenu chez les personnes âgées ayant participé au Diabetes Prevention Program (DPP).4 Cette population a le plus haut risque de complications micro et macrovasculaires, comparée à toutes autres catégories d’âge. La rétinopathie a une prévalence augmentée chez les patients âgés diabétiques depuis l’âge moyen, par rapport aux patients ayant un diabète débutant après 65 ans. Les plus de 75 ans sont également ceux qui consultent fréquemment les services d’urgences pour des hypoglycémies.5

    Clinique de présentation chez la personne âgée

    Le principal défi dans la prise en charge d’un patient âgé est de reconnaître les signes d’un diabète inaugural décompensé, dans des manifestations atypiques, souvent associés à l’apparition de syndromes gériatriques (tableau 1) qui peuvent se manifester de manière insidieuse et progressive. En milieu hospitalier, la détection d’un diabète est relativement simple durant un séjour pour une maladie aiguë, néanmoins la moitié de ces patients, après la sortie de l’hôpital, ne sera plus réévaluée, avec des conséquences qui peuvent être graves en termes de sécurité du patient.1

    Tableau 1

    Principaux syndromes gériatriques pouvant se manifester lors d’un diabète inaugural chez le sujet âgé.

     

     

     
    ARTICLES THÉMATIQUES : DIABÈTE
    5 juin 2013
    1 mai 2023

    Diabète de la personne âgée : une prise en charge sur mesure

    Résumé

    Dans les pays développés, environ 12-25% des personnes de plus de 65 ans sont diabétiques. La prise en charge du diabète de la personne âgée est moins bien étudiée que dans les autres catégories d’âge. Récemment, les sociétés de diabétologie et gériatrie ont pris position quant aux priorités et spécificités de cette prise en charge. L’ajustement des traitements médicamenteux, ainsi que les cibles glycémiques adaptées à l’état fonctionnel du patient, doivent prévenir les symptômes du diabète et retarder la survenue de syndromes gériatriques. La prévention et le dépistage des complications classiques du diabète et des syndromes gériatriques doivent être intégrés dans la prise en charge des patients âgés, afin d’optimiser leur état de santé global et leur qualité de vie.

    Introduction

    La personne âgée a la plus haute prévalence de diabète, comparée aux autres groupes d’âge. Souvent, les symptômes sont insidieux et atypiques, ce qui peut retarder le diagnostic et la mise en place d’un traitement efficace. Le diabète s’associe à une mortalité augmentée, à une diminution de l’état fonctionnel et à une augmentation du risque d’institutionnalisation. Les personnes âgées sont à plus haut risque de complications micro et macrovasculaires.1

    Malgré cela, c’est une population qui a été peu étudiée, le sujet âgé diabétique, polymorbide ayant été souvent exclu d’études randomisées contrôlées. Au-delà du manque de données, la problématique principale se trouve dans l’hétérogénéité de leur état de santé, ce qui rend difficile de retenir des interventions standardisées dans cette catégorie d’âge. Cela exige donc une prise en charge personnalisée qui intégrera les aspects cliniques, fonctionnels et psychosociaux. Les objectifs glycémiques, les traitements et le suivi du diabète et de ses complications devront tenir compte de la durée du diabète, de l’état fonctionnel du patient, des comorbidités présentes, ainsi que de l’espérance de vie. Sur la base de publications scientifiques et de l’avis d’experts, l’American Diabetes Association (ADA), l’European Association for the Study of Diabetes (EASD), l’International Association of Gerontology and Geriatrics (IAGG) et l’European Diabetes Working Party for Older People (EDWPOP) ont publié un consensus dans la prise en charge des diabétiques âgés.2,3 Dans cet article, nous présentons les points-clés de ce consensus qui guident le praticien dans l’approche de ces situations complexes.

    Données épidémiologiques

    Selon les estimations de l’OMS, les diabétiques sont environ 350 millions dans le monde, avec une prévalence chez les plus de 65 ans d’environ 12-25% (12,4% à Genève). Les principaux facteurs expliquant ces données sont le vieillissement de la population générale, l’augmentation de la population en surpoids et le style de vie sédentaire. Les adultes âgés avec diabète sont des patients ayant un diabète inaugural après 65 ans, ou des patients avec un diabète évoluant depuis la quarantaine. Un diabète débutant après l’âge de 65 ans est plus fréquent chez les blancs (non hispaniques/caucasiens) et se caractérise par une HbA1c peu élevée et une probabilité diminuée d’insulinothérapie par rapport aux patients ayant un diabète évoluant depuis l’âge moyen. Les sujets avec une histoire familiale de diabète ont une plus grande probabilité de développer un diabète en vieillissant. Le sujet âgé mince a souvent un défaut de sécrétion d’insuline en réponse au glucose, tandis que le sujet âgé obèse a en plus une insulino-résistance comme principal problème. L’insulino-résistance semble être liée à l’état nutritionnel et au taux d’activité physique. Cela pourrait expliquer l’important succès des interventions intensives sur le style de vie, obtenu chez les personnes âgées ayant participé au Diabetes Prevention Program (DPP).4 Cette population a le plus haut risque de complications micro et macrovasculaires, comparée à toutes autres catégories d’âge. La rétinopathie a une prévalence augmentée chez les patients âgés diabétiques depuis l’âge moyen, par rapport aux patients ayant un diabète débutant après 65 ans. Les plus de 75 ans sont également ceux qui consultent fréquemment les services d’urgences pour des hypoglycémies.5

    Clinique de présentation chez la personne âgée

    Le principal défi dans la prise en charge d’un patient âgé est de reconnaître les signes d’un diabète inaugural décompensé, dans des manifestations atypiques, souvent associés à l’apparition de syndromes gériatriques (tableau 1) qui peuvent se manifester de manière insidieuse et progressive. En milieu hospitalier, la détection d’un diabète est relativement simple durant un séjour pour une maladie aiguë, néanmoins la moitié de ces patients, après la sortie de l’hôpital, ne sera plus réévaluée, avec des conséquences qui peuvent être graves en termes de sécurité du patient.1

    Tableau 1

    Principaux syndromes gériatriques pouvant se manifester lors d’un diabète inaugural chez le sujet âgé

     
     

    Une patiente de 82 ans est accompagnée par sa fille chez le médecin traitant en raison d’apparition de troubles de l’équilibre avec deux épisodes de chute dans le mois précédant la consultation. La patiente est traitée pour une hypertension artérielle et a un traitement d’Aspirine cardio depuis un épisode ischémique transitoire, il y a cinq ans. IMC de la dernière consultation il y a six mois : 25 kg/m2.

    Elle vit seule à domicile, de manière autonome pour les activités de la vie quotidienne, avec une aide pour les paiements.

    La fille signale une perte pondérale, avec une prise alimentaire irrégulière, ainsi que l’apparition d’une incontinence urinaire nouvelle et des moments de confusion. La présence quotidienne de la fille chez la patiente a été nécessaire dans les trois dernières semaines.

    A l’examen clinique, le médecin objective une perte pondérale de 5 kg, une mycose au niveau des plis, une désorientation temporale, un mauvais état d’hygiène.

    Le bilan biologique objective une glycémie à 15 h à 14 mmol/l avec une HbA1c à 9,6%, une diminution de la clairance de la créatinine à 25 ml/min.

    Vignette clinique : points-clés

    Evaluation

    • Problèmes relevés : état confusionnel dans le cadre d’un diabète décompensé nouvellement diagnostiqué.

    • Présence de syndromes gériatriques apparus dans le cadre de la décompensation hyperglycémique : troubles cognitifs, incontinence urinaire, perte pondérale, troubles de la marche.

    • Ressources/entourage : fille de la patiente ; patiente jusqu’alors autonome.

    Prise en charge

    • Traitement proposé et discuté avec la fille de la patiente et la patiente : insulinothérapie basale 1-2 ×/jour.

    • Enseignement quant à la prévention et au traitement des hypoglycémies.

    • Encadrement à domicile : passage infirmier 2 ×/jour pour injections et contrôle glycémique, repas livrés, objectifs glycémiques : × 10 mmol.

    • Réadaptation du traitement de manière hebdomadaire sur un mois.

    • Réévaluation des objectifs glycémiques avec la patiente et son entourage.

    • Suivi de l’état fonctionnel global : syndromes gériatriques : avec évaluation cognitive, nutritionnelle, motricité et équilibre, et réadaptation du traitement à une semaine, un mois, trois mois du début du traitement.

    Impact du diabète au grand âge

    Le diabète est associé à une augmentation de l’incidence des syndromes gériatriques (tableau 1). Ce sont des conditions qui ont un impact sur la durée et la qualité de vie du patient et qui interfèrent sur la capacité d’autogestion de la maladie.

    Syndromes gériatriques

    Troubles cognitifs

    Les démences de type Alzheimer et de type vasculaire sont deux fois plus probables chez les patients diabétiques âgés que chez les sujets du même âge sans diabète.6 Les troubles cognitifs s’associent à un risque accru d’hypoglycémie. Une évaluation régulière des fonctions cognitives est cruciale pour déterminer les possibilités de gestion autonome du traitement. En cas de démence, pour garantir la sécurité du patient, le traitement devra être simplifié et sa gestion passée à des tiers (famille/infirmiers).

    Chutes et fractures

    Le vieillissement et le diabète sont deux conditions qui s’associent à un risque de chutes et fractures augmenté. La prévention des hyper et hypoglycémies peut diminuer ce risque.

    Polypharmacie

    Les personnes âgées diabétiques sont à haut risque de polypharmacie (> 6 médicaments par jour). Cela a été récemment démontré comme associé à un risque accru d’effets secondaires pouvant causer des chutes. Une réévaluation périodique de la médication des patients, en utilisant des outils validés, est recommandée.5,7

    Dépression

    Le diabète est associé à une haute prévalence de dépression. Celle-ci est parfois difficile à détecter. Il est conseillé de faire une évaluation spécifique et périodique en utilisant des échelles telles que la «Geriatrics Depresion Scale» ou l’«Hospital Anxiety and Depression Scale».

    Nutrition

    L’aspect nutritionnel est central dans la prise en charge. Les sujets âgés sont à plus haut risque de dénutrition du fait de troubles sensoriels, dentaires, de déglutition, associés à des difficultés à préparer et consommer les repas. La sarcopénie est souvent présente tant en cas de surpoids que chez les patients cachectiques âgés, ce qui augmente le risque de fragilité. La perte pondérale chez des patients âgés en surpoids peut donc aggraver la dénutrition.8 Il faut donc développer des stratégies qui associent une adaptation nutritionnelle à une activité physique permettant une amélioration des performances physiques et un maintien de la masse musculaire.9 Le «Mini Nutritionnal Assessement» (MNA) est un outil visant le dépistage de la dénutrition qui peut être utilisé au moment du diagnostic de diabète et dans le suivi du traitement.

    Troubles de la vision et de l’audition

    Les troubles visuels et les défauts d’audition sont fréquents dans la population âgée et doivent être pris en compte dans la prise en charge. Ils peuvent être liés à des atteintes micro et macrovasculaires.

    Importance de l’évaluation gériatrique globale (EGG) (tableau 2)

    Tableau 2

    Outils validés pour l’évaluation gériatrique globale chez un patient âgé

    A prévoir 1 ×/6-12 mois ou après un événement aigu chez tout patient diabétique âgé.

    L’adulte âgé diabétique présente deux facteurs (âge, diabète) de risque majeurs pour un déclin fonctionnel. L’EGG, par des outils validés, fait partie de la prise en charge. Il s’agit d’une approche multidisciplinaire comprenant trois domaines : physique, mental et psychosocial. Elle va permettre de planifier les soins, la réhabilitation et le suivi de l’évolution. Ceci devra être effectué au moment du diagnostic et à des intervalles réguliers, afin de permettre un ajustement de la prise en charge à d’éventuels changements de l’état fonctionnel. Cette approche a été démontrée efficace et pouvant prévenir des hospitalisations et retarder l’institutionnalisation.10

    Evidences quant à la prévention et au traitement du diabète et ses comorbidités

    Les bénéfices du dépistage d’un diabète ou d’un prédiabète chez un adulte âgé dépendront de l’efficacité des mesures prises ayant un impact sur l’espérance et/ou la qualité de vie du patient. Chez un patient de 66 ans en bonne santé, un dépistage du diabète devra être planifié, dans le but de prévenir soit le diabète de type 2, soit ses complications. Ceci aura un impact sur l’espérance et la qualité de vie. L’approche sera différente pour un patient de 95 ans avec une démence avancée, pour qui le dépistage n’apportera pas de bénéfice supplémentaire. Plusieurs études ont montré que, chez des personnes à haut risque, des interventions spécifiques sur le style de vie pouvaient prévenir ou retarder la survenue du diabète.11 Dans l’étude DPP, les sujets de plus de 60 ans bénéficiaient davantage que les jeunes d’interventions sur le style de vie et ne retiraient aucun avantage dans l’administration de metformine. Le suivi à dix ans confirme ces résultats, avec une diminution du risque de diabète de 49% chez les personnes âgées participant à l’étude contre 34% globalement.11 On a aussi observé une amélioration dans d’autres domaines influençant la qualité de vie tels que la continence urinaire et les facteurs de risque cardio-vasculaires.4

    Comment prendre en charge un patient diabétique âgé ? (vignette clinique)

    La prise en charge devra prévoir une approche qui intègre, en plus du traitement de l’hyperglycémie, l’EGG (tableau 2) et une analyse de l’entourage du patient afin d’établir les priorités de traitement et personnaliser le suivi en fonction des ressources disponibles (figure 1).

    Figure 1

    Algorithme de la prise en charge du patient diabétique, âgé, fragile

    (Adaptée de réf. 19).

    Position de l’ADA, de l’EASD et de l’IAGG : objectifs glycémiques au grand âge

    Plusieurs études ont évalué l’impact du contrôle glycémique strict chez des patients de plus de 70 ans.12-15 Le consensus d’experts a conclu que si un patient a un diabète inaugural sans complication, tout effort doit être entrepris pour un contrôle glycémique strict. Pour des patients avec un diabète de plus longue évolution avec des complications, les cibles glycémiques doivent être plus hautes.2 Chez des patients fragiles, le contrôle glycémique, bien que modeste, offre des bénéfices cliniques en termes d’amélioration des troubles cognitifs,6 prévention de la perte musculaire par glycosurie, dénutrition et chutes (tableaux 3 et 4).

    Tableau 3

    Cibles glycémiques et d’HbA1c pour patients diabétiques de 70 ans et plus 1,2,19

    Tableau 4

    Agents thérapeutiques 2,18

    iDPP-4 : inhibiteurs de la DPP4 ; GLP1a : agoniste du GLP1 ; GIP : peptide inhibiteur gastrique.

    Vulnérabilité de la personne âgée aux hypoglycémies

    L’hypoglycémie est un phénomène fréquent, sous-diagnostiqué, ayant des conséquences lourdes en termes de morbidité et mortalité. L’âge affecte le système de réponses à l’hypoglycémie avec des réponses autonomes moins présentes par rapport aux adultes d’âge moyen.

    Le médecin qui prend en charge un patient diabétique âgé doit régulièrement évaluer son risque d’hypoglycémie, dépister les facteurs de risque (tableau 5) et réadapter le traitement en privilégiant une amélioration de la sécurité. Les stratégies thérapeutiques mises en place, ainsi que les démarches de prévention et le traitement des éventuelles hypoglycémies, devront être discutées avec le patient et avec toutes les personnes directement impliquées dans sa prise en charge. L’utilisation d’agents thérapeutiques à bas risque d’hypoglycémie tels que les inhibiteurs de la DPP4 se révèle particulièrement intéressante chez ces patients.

    Tableau 5

    Facteurs de risque pour hypoglycémies chez la personne âgée diabétique 2

    Complications microvasculaires

    Ce sont celles qui ont le plus d’impact sur l’autonomie et la qualité de vie des patients âgés. Leurs dépistage et suivi sont résumés dans le tableau 6.

    Tableau 6

    Dépistage et suivi des complications microvasculaires chez le patient âgé fragile ayant un impact sur son autonomie et qualité de vie 2

    Prise en charge des facteurs de risque cardio-vasculaires

    Cette prise en charge implique l’établissement des cibles thérapeutiques en fonction de l’EGG et de l’espérance de vie. En ce qui concerne la diminution du risque d’accident vasculaire cérébral, les effets du traitement sont évidents à plus court terme (1-2 années). Les cibles thérapeutiques sont résumées dans le tableau 7.16-18

    Tableau 7

    Cibles thérapeutiques pour les facteurs de risque cardio-vasculaire 3,17

    Conclusions

    Le diabète chez la personne âgée est une situation fréquente qui se présente souvent par l’apparition ou l’aggravation d’un ou plusieurs syndromes gériatriques.

    La condition complexe de nos aînés exigera du médecin praticien des réévaluations régulières de l’état fonctionnel afin de réadapter précocement les traitements et les cibles thérapeutiques. Cela aura pour but d’assurer un traitement sûr qui préservera la qualité de vie et l’autonomie du patient le plus longtemps possible.

    Les auteurs n’ont déclaré aucun conflit d’intérêt en relation avec cet article.

    Implications pratiques

    > Le patient et son entourage doivent être impliqués activement dans la prise de décision quant au traitement et ses cibles thérapeutiques

    > L’évaluation gériatrique globale, l’estimation de l’espérance de vie et la révision des traitements sont à réévaluer périodiquement et déterminent le choix des agents thérapeutiques et des cibles glycémiques

    > Après 70 ans, des régimes restrictifs sont à éviter à cause des risques d’aggravation de l’état de dénutrition fréquent dans cette population

    > Chez les patients plus fragiles à haut risque d’hypoglycémies, les sulfonylurées sont à éviter en faveur des inhibiteurs de la DPP4

    > Chez des patients âgés obèses (IMC > 35) ou avec mauvaise réponse aux autres agents thérapeutiques, les GLP1a peuvent être considérés comme des alternatives de deuxième ou troisième ligne

    Auteurs

    Sheila Ardigo

    Service de médecine interne, réhabilitation et gériatrie

    Rue du Nant 4, 1207 Genève

    Luz Perrenoud

    Infirmière spécialiste clinique Service d’endocrinologie, diabétologie et nutrition et Service d’endocrinologie et diabétologie pédiatrique
    HUG 1211 Genève 14

     
    https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2013/revue-medicale-suisse-389/diabete-de-la-personne-agee-une-prise-en-charge-sur-mesure
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  • Le grignotage est une habitude courante, mais lorsqu’il devient fréquent et se compose de snacks gras, sucrés ou salés, il peut avoir un impact négatif sur notre santé, comme sur notre poids. Pour éviter de grignoter pendant la journée et tenir jusqu’au prochain repas, voici quelques astuces à suivre, dont l’une, démontrée par une étude scientifique.

     

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  • Le livre "Diabète et plaisir de manger" propose des recettes savoureuses pour les personnes diabétiques, pour toutes celles qui le sont et ne le savent pas... et pour toutes les autres !  Peu de restrictions, peu d'exclusions, du bon sens... et le plaisir de se retrouver à table en famille ou entre amis, voilà la philosophie qui a guidé la rédaction de cet ouvrage réalisé par des diététiciennes travaillant en diabétologie et confrontées quotidiennement au fait que trop souvent, la personne diabétique est enfermée dans un ghetto culinaire.

     

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