• Le livre "Diabète et plaisir de manger" propose des recettes savoureuses pour les personnes diabétiques, pour toutes celles qui le sont et ne le savent pas... et pour toutes les autres !  Peu de restrictions, peu d'exclusions, du bon sens... et le plaisir de se retrouver à table en famille ou entre amis, voilà la philosophie qui a guidé la rédaction de cet ouvrage réalisé par des diététiciennes travaillant en diabétologie et confrontées quotidiennement au fait que trop souvent, la personne diabétique est enfermée dans un ghetto culinaire.

     

    Le livre de recettes est disponible au prix de 14,00 € + 4,50 € (frais d'envoi).

     
     

    Lire la suite...

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • La garbure

    Lire la suite...

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • Cake jambon olives sans gluten

    Lire la suite...

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    2 commentaires
  • L’os n’est pas un tissu figé. Il est constamment détruit et reconstruit par des cellules spécialisées. Les ostéoblastes sont les cellules qui construisent l’os et les ostéoclastes sont celles qui détruisent ce tissu. En situation normale, l’os reste solide car un équilibre est maintenu entre l’activité de ces cellules.

    Lorsque le cancer de la prostate a évolué, des métastases peuvent se développer à distance, notamment au niveau des os. Ces métastases entraînent une destruction de l’os et peuvent ainsi provoquer des douleurs, voire des fractures.

    Un traitement (par médicaments ou par radiothérapie) est alors mis en place. Souvent réalisé dans le même temps qu’un traitement par hormonothérapie ou chimiothérapie, il n’a cependant pas pour objectif de traiter la maladie elle-même. Les traitements spécifiques du cancer, par leur action directe sur la tumeur et les métastases, contribuent également à soulager les symptômes.

    D’autres traitements spécifiques pourront parfois vous être proposés si votre état de santé le justifie, notamment par chirurgie.

    Toutes les douleurs bénéficient par ailleurs de soins adaptés, notamment par des médicaments antalgiques.

     

    MÉDICAMENTS

    Des médicaments peuvent être prescrits dans certaines situations pour :

    • soulager les douleurs osseuses en prévenant ou ralentissant la destruction de l’os causée par les métastases ;
    • corriger un taux anormalement élevé de calcium dans le sang (hypercalcémie).

    Deux classes de molécules peuvent être prescrites, toutes deux ralentissant l’action des ostéoclastes pour limiter la résorption du tissu osseux : les bisphosphonates et un anticorps monoclonal, le denosumab.

    LES MODALITÉS D’ADMINISTRATION

    La plupart des bisphosphonates sont administrés par voie intraveineuse, généralement une fois par mois en début de traitement. Votre médecin pourra ensuite adapter plus spécifiquement le rythme d’injection à votre situation.

    Le denosumab est administré par injections sous la peau, tous les mois. En complément de cette molécule, votre médecin vous prescrira une supplémentation en calcium et en vitamine D sauf si le denosumab vous est donné pour corriger un taux de calcium anormalement élevé.

    LES EFFETS INDÉSIRABLES POSSIBLES

    Les bisphosphonates et le denosumab peuvent générer des effets indésirables, comme une ostéonécrose des maxillaires, c’est-à-dire une destruction de l’os de la mâchoire. Pour la prévenir, la réalisation d’un bilan buccodentaire et, si besoin, de soins dentaires est nécessaire avant le début du traitement. Au cours du traitement, il est important de consulter un dentiste au moins une fois par an et de lui signaler que vous prenez des bisphosphonates ou du denosumab afin de recevoir des soins adaptés, le cas échéant. Si vous remarquez une anomalie dentaire, comme une dent qui bouge ou bien des problèmes au niveau des gencives (douleur, gonflement), il est très important de le signaler à votre médecin ou à votre dentiste.

    Le denosumab provoque parfois une hypocalcémie, c’est-à-dire une baisse du taux de calcium dans le sang. Elle peut se manifester par une tétanie, des fourmillements, des raideurs musculaires, des contractions, des spasmes ou des crampes musculaires. Si vous ressentez ces symptômes, contactez rapidement votre médecin.

    L’utilisation de bisphosphonates peut provoquer un état pseudo-grippal (pour les bisphosphonates en intraveineuse) ou des complications gastro-intestinales comme des nausées, des diarrhées ou des vomissements (pour les formes orales).

    RADIOTHÉRAPIE

    Lorsque des métastases dans les os génèrent des symptômes, notamment des douleurs, deux types de radiothérapie peuvent permettre de les traiter : la radiothérapie métabolique et la radiothérapie externe. Le choix du traitement est réalisé par votre équipe médicale en fonction de votre situation.

    La radiothérapie métabolique consiste à injecter dans une veine un produit radioactif. Il circule dans tout le corps par la voie sanguine et se fixe préférentiellement sur les cellules cancéreuses présentes sur le squelette, pour les irradier. Ce traitement est réalisé dans un service de médecine nucléaire agréé. Une à deux séances peuvent être nécessaires.

    La radiothérapie externe, quant à elle, consiste à utiliser des rayonnements ionisants qui détruisent les cellules cancéreuses en les empêchant de se multiplier. Les rayonnements (appelés aussi rayons ou radiations), produits par un appareil appelé accélérateur de particules, sont dirigés précisément sur la zone à traiter. L’action est locale. Quelques séances suffisent, parfois une seule.

    Ces deux traitements permettent notamment de réduire la douleur (effet antalgique). Cependant, leur effet n’est pas immédiat, les douleurs pouvant même s’accentuer dans un premier temps (les jours qui suivent) avant de diminuer. En prévention, votre traitement antalgique doit être augmenté avant la séance et adapté ensuite car quelques semaines sont nécessaires pour obtenir l’effet antidouleur maximal.

    En savoir plus sur la radiothérapie.

    Fracture d’une vertèbre

    Parfois, une métastase positionnée sur une vertèbre peut entraîner la fracture de cette vertèbre. Cela se manifeste par différents symptômes : une faiblesse dans les jambes, la perte ou au contraire la rétention des selles ou des urines, une forte douleur de sciatique, voire une paralysie.

    Ces symptômes doivent vous amener à alerter au plus vite votre équipe médicale afin de bénéficier de traitements adaptés en urgence

    .

     

     

    Consulter le guide Cancer info Douleur et cancer

     

    https://www.e-cancer.fr/newsletter/view/455459

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    1 commentaire
  • Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • INGREDIENTS POUR 10 GAUFRES

    3/4 d'une petite courgette (200 g)

    2 œufs

    1 grande tasse (200 ml) de lait 1/2 écrémé

    5 càs (50 g) de margarine liquide

    50 g d'emmenthal râpé

    150 g de farine

    25 g de tomates séchées

    1 càc d'origan séché

    1 sachet (10 g) de poudre à lever

    Sel et poivre 

    TECHNIQUE DE PRÉPARATION

    • Laver la courgette, la râper puis l'éponger
    • Découper les tomates séchées en petits morceaux
    • Verser la farine additionnée de poudre à lever dans un saladier
    • Y dessiner une fontaine et casser les œufs un par un tout en incorporant progressivement la farine
    • Verser le lait et la matière grasse dans un récipient allant au four à micro-ondes et faire tiédir
    • Les ajouter petit à petit au mélange de farine et d'œufs jusqu'à obtenir une pâte bien lisse
    • Incorporer la courgette râpée, l'origan, les morceaux de tomates séchées et épicer avec le sel et le poivre
    • Faire chauffer le gaufrier (moule à gros trous - revêtement anti-adhésif)
    • Huiler chaque face du moule et déposer une petite louche de pâte par gaufre
    • Une fois les gaufres cuites, les mettre sur une assiette posée sur une casserole d'eau bouillante afin qu'elles restent chaudes
    • Répéter jusqu'à épuisement de la pâte (une dizaine de gaufres)
    • Servir 2 à 3 gaufres/personne accompagnées de salade de blé et de chicons

    VALEURS NUTRITIONNELLES

    (pour 1 gaufre)

    • Energie 140kcal ou 580kJ
    • Protéines 5g
    • Glucides 13g
    • Matières grasses 7g
    • Fibres 1g
     
    Ces articles pourraient vous intéresser :
     
    https://www.diabete.be/espace-membre-5/les-recettes-du-conseil-dietetique-94/les-entrees-95/gaufres-salees-aux-courgettes-et-a-lorigan-492#gsc.tab=0
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • Lire la suite...

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • Le pistache encore connue sous le nom de "egousi" ou egusi en anglais est la graine d’une espèce de melon d’eau (la courgette).
    Au Cameroun, nous utilisons abusivement le mot concombre pour désigner les lianes ou plantes cultivées pour les graines de pistache.
    Les francophones utilisent le mot pistache pour désigner ces graines; les anglophones utilisent le mot Egusi pour désigner ces graines.
    Culture de la courgette - Pistache.
     
    La courgette est un fruit / légume qui se cultive dans toutes nos régions et qui ne demande qu’une seule chose, du soleil et de l’eau.
     
    I- MISE EN PLACE DE LA PEPINIERE POUR LA CULTURE DE LA COURGETTE
    Confectionner une pépinière à l’ombre sous forme de planches en utilisant une terre légère et bien ameublie pour remplir les pots est un début de réussite.
     
    Ajouter ensuite à cette terre, du compost ou de la fiente de poule bien séchée. Par exemple, pour remplir 28 pots, il faudra apporter 2 Kg de fiente de poule ou fumier incorporées à la terre arabe.
     
    Semer deux graines par pot, mais en évitant que les graines se touchent à l’intérieur de la ligne et en plaçant le bout effilé de la graine vers le fond (2 à 3 cm entre les graines et recouvertes d’une fine couche de terre d’environ 0,5 cm et tasser légèrement.
     
    Arroser régulièrement une fois par jour.
     
    N.B: Il est à noter qu’il faut environ 200 m2 de surface et environ 1,5 Kg de semence pour un hectare de plantation.
    La levée a lieu environ à 1 semaine après les semis.
    Le séjour en pépinière est de 14 jours soit 2 semaines. Après cette période, les plants sont prêts à être transplantés.
     
    II- TRANSPLANTATION EN PLEIN CHAMP
    Le terrain est choisi même avant la mise en place de la pépinière. Sachant d’avance à quel moment les plants seront prêts à être repiqués, ce qu’il y a d’important à faire c’est de s’arranger pour que la parcelle soit prête à accueillir ces plants environ une semaine avant. Et pour y arriver il y a des opérations à effectuer:
    Nettoyer le terrain, faire des trous de 15x15x15cm sur des billons si c’est la culture de saison pluvieuse, et de 25x25x40 cm si c’est la culture de contre saison.
     
    Respecter un écartement de 1,5 cm entre les lignes, et de 1,5 cm entre les plants sur la même ligne.
    Apporter dans chaque trou 1 Kg de fiente de poule ou de fumier bien décomposé et 2 cuillerées à café de sulfate de potasse et bien tourner avec la terre.
    Après 1 semaine passée en pépinière, les plants ont environ 5 à 10 cm; 2 vraies feuilles, et peuvent être transplantés.
     
    La transplantation se fait par temps frais, de préférence les après midis à partir de 16 heures.
    Introduire dans chaque trou, un plant bien portant.
    Arroser ensuite copieusement.
     
    En respectant des écartements de 1,5 cm x 1,5 cm, on obtient une densité de moyenne de 4445 plants à l’hectare en culture pure.
     
    III- CONDUITE ET ENTRETIEN
     
    Ces deux opérations consistent à arroser, sarcler et biner, épandre les fertilisants et protéger les cultures contre les maladies et les ennemis.
     
    a) Arrosage : en culture maraîchère de façon générale, et en production des potirons de façon particulière, des arrosages réguliers doivent être effectués, surtout en saison sèche, ceci pour maintenir le sol frais et non humide pendant toute la durée de la culture. Par contre éviter les sols très humides qui favorise l’apparition du phytophtora pouvant provoquer la pourriture des racines et du collet.
    Il est bon de savoir que le potiron ne supporte pas l’excès d’eau qui risque de provoquer la chute des fleurs et des bourgeons.
     
    Il faut procéder à un arrosage journalier ou tous les deux jours, au moment du grossissement des fruits car à ce moment les fruits ont besoin de beaucoup d’eau pour assurer leur développement.
     
    b) Le sarclo-binage: le potiron résiste très mal à la concurrence des mauvaises herbes. C’est pourquoi il faut sarcler et biner fréquemment le champ avant que les plants se développent massivement. Ces deux opérations sont capitales à l’obtention de bons rendements.
    c) La Fertilisation: au fur et à mesure que les plants grandissent, leurs besoins s’augmentent en éléments nutritifs.
    Puisque ces éléments nutritifs doivent être disponibles à des moments bien précis, un apport fractionné est très recommandé pour la survie des plantes à la phase végétative et de fructification.
    d) Traitement phytosanitaire
    MALADIES SYMPTOMES PROPHYLAXIE Anthracnose Attaque les jeunes fruits et entraine leur chute avant maturité. Neem + Nordox Puceron (Aphis Gross pili)
    Feuilles légèrement crispées à la face inférieure pouvant entrainer le risque de la virose-Neem– jus d’ail + piment, Mouches Mineuses.
     
    Formation de points blancs sur les feuilles, Piège à mouche +Neem Chenilles et Criquets
    Présence sur les feuilles Neem Oïdium (Erysipèle cichoracearum)
    Tâches poudreuses blanches sur les 2 faces des feuilles.
     
     
    Eviter les fortes humidités Maladies de conservation : pourritures diverses,  tâches blanches ou grises sur fruits.
     
    Appliquer un bon stockage sur des étagères dans des salles ventilées.
     
     
    Petits rongeurs
    Rongent fruits et graines, protéger les fruits à maturités
     
    IV- RÉCOLTE ET CONSERVATION DE LA COURGETTE – PISTACHE
    Les premiers fruits sont récoltés environ 12 semaines après la transplantation, soit à 3 mois après le semis, et cette récolte peut durer plusieurs semaines.
    Les fruits mûrs doivent être récoltés avec leur pédoncule et par temps sec pour garantir une bonne conservation qui peut se faire plusieurs jours à l’état frais. Le rendement est de près de 30 tonnes à l’hectare.
     
     
     
    Peut être une image de aliment et plein air
     
     
     
    Peut être une image de plein air
     
    Peut être une image de plein air
    Coopérative AIO
    Coopérative agricole intégrant un centre d'incubation, des plateaux techniques d'agriculture et d'élevage, des plantations, des œuvres sociales pour le développement rural du département de l'océan autour du port de Kribi et la région du sud.
     
     
    Partager
     
     https://www.facebook.com/profile.php?
     
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • Je m’appelle Zoe HEINEMAN (@hypoglycemia_awareness), j’ai 56 ans. J’habite dans les Poconos, en Pennsylvanie, avec mon mari Alex et notre berger belge Kermit et je travaille pour Diabeloop en tant que vice-présidente principale pour la région Amérique du Nord. Je vis avec un diabète de type 1 depuis 1990. Je suis passionnée par la nature, le jardinage, la musique, l’art, la cuisine et la course à pied.   

    Êtes-vous une coureuse expérimentée ou étiez-vous une complète débutante avant votre premier marathon ?   

    Quand j’étais jeune, avant que l’on me diagnostique un diabète de type 1, je courais de temps en temps. Après mon diagnostic, et pendant pas mal de temps, j’avais du mal à faire du sport de manière intensive sans faire de crise d’hypoglycémie, et ça me semblait contre-productif. Mais pendant ma quarantaine, mon désir de retrouver la forme est devenu plus fort que le risque de faire une hypoglycémie. Avec le temps, j’ai appris à modifier mon apport en insuline et en féculents pour compenser. J’ai commencé par marcher, puis quand c’était possible, je courais avec mon chien, 3,5 km le matin et autant le soir. J’arrivais à tenir et je me sentais bien.  

    Faisiez-vous du sport avant ? À quelle fréquence et pendant combien de temps courrez-vous ?

    Quand j’étais enfant, je faisais de la natation en compétition. Aujourd’hui j’essaye de courir 7 à 8 km plusieurs soirs de la semaine, et je fais une course plus longue le samedi ou le dimanche matin. Et chaque semaine qui me rapproche du marathon, j’augmente ma dernière course la plus longue de 1,5 km environ. Puis durant les dernières semaines qui précèdent le marathon, il est important de diminuer progressivement le nombre de kilomètres pour permettre au corps de se reposer. Ça dépend vraiment de chaque personne ; à chacun de trouver ce qui fonctionne le mieux.   

    Quand et où avez-vous franchi la ligne d’arrivée d’un marathon pour la première fois ? 

    Au marathon de New York en 2013. Depuis, j’ai essayé d’y participer à chaque fois avec mon équipe de course, Achilles International. À ce jour, j’ai fini le marathon de New York 7 fois et une fois celui de Paris en 2018 avec deux amies américaines.

    Est-ce que vous préférez courir ou faire de la marche rapide pendant un marathon ?    

    Un mélange des deux. Ça dépend de mon taux de glycémie sur le moment.  Si ma glycémie atteint 80 mg/dL et baisse, je marche jusqu’à ce que son niveau se stabilise et je prends une petite dose de glucose. Pendant la course, je vais à une vitesse modérée que certains pourraient trouver lente, à savoir 6 min 50 sec/km, parce que ça m’aide à stabiliser mon taux de glycémie. Je prends du glucose gélifié tous les 3,5 km parcourus environ. Le but est de profiter de la course sans faire de grave hypoglycémie pendant que je cours. Jusqu’à présent, j’y suis arrivée pendant chacune de mes courses. Chacun doit faire des essais pour trouver ce qui fonctionne pour eux pendant la course.   

    Comment était cette première expérience ?    

    Avant la première course, je n’étais pas sûre de pouvoir courir 42,195 km. Ce n’est qu’en entrant dans Central Park que j’ai réalisé que j’allais y arriver. Il ne me restait plus que quelques kilomètres à parcourir et j’allais finir le marathon malgré mon diabète, ou peut-être grâce à lui. Et atteindre cet objectif que je n’aurai jamais pensé possible a vraiment renforcé ma confiance en moi. Au lieu de me dire que je ne pourrais jamais courir 42,195 km, je me suis prouvée à moi-même que je pouvais me fixer des défis ambitieux et les atteindre, comme je venais de le faire avec ce marathon. Ce changement d’état d’esprit venant d’un accomplissement physique a une incidence sur tous les aspects de ma vie.   

    Dites-nous en plus sur votre dernier marathon.  

    Le 7 novembre 2021 marquait le 50e anniversaire du marathon de New York, après un an d’absence en 2020. La météo était idéale : un temps ensoleillé et frais avec une légère brise. L’anticipation et l’énergie positive étaient à leur paroxysme ce jour-là, car énormément de gens à New York s’entraînaient pour cet événement depuis deux ans, et tant d’autres avaient hâte d’y assister en spectateur pour soutenir les coureurs du marathon. Ils s’amassaient dans les rues pour célébrer l’événement, avec des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « New York est de retour » ou encore « Contents de vous retrouver amis coureurs ». La ville entière était en fête, ravie de pouvoir à nouveau organiser de grands événements en plein air avec un grand nombre de personnes. J’ai eu l’impression qu’il y avait plus de spectateurs le long du parcours que jamais depuis 2013. C’est une course à laquelle j’aurai toujours envie de participer, et le fait d’en faire partie est vraiment un honneur en soi. J’y ai participé avec deux de mes amies, Kelsey et Zoe, qui se sont entraînées avec moi pendant la pandémie. J’ai réussi à maintenir mon taux de glycémie entre 79 et 123 pendant la course.    

    En raison de la COVID-19, le marathon de New York de novembre 2020 s’est fait virtuellement. C’était bizarre d’être seule chez moi, à faire le tour du pâté de maisons encore et encore, puisque ce marathon était virtuel. Il a vite fait très froid, avec des pluies verglaçantes, à tel point que certains de mes appareils ont cessé de fonctionner correctement, ce qui est devenu un défi. Et mon téléphone n’a pas enregistré correctement le nombre de kilomètres que j’ai parcourus. C’était juste différent, sans l’enthousiasme de la course, et ça semblait presque bête.  

    Parlons maintenant de vous et des marathons en général. 

     

    Pourquoi avez-vous décidé de faire un marathon ? Quels étaient vos objectifs ? 

    Qu’est-ce qui me pousse à faire ça ? J’aime vraiment être dehors tous les jours pour prendre l’air et pour me détendre, et j’aime observer les changements de saisons. C’est en partie pour ma famille que je fais des marathons, parce que je veux rester en bonne santé aussi longtemps que possible pour continuer à passer du temps avec eux. Mais le plus important, c’est que je cours pour contrer les risques de santé accrus inhérents au diabète. Une bonne circulation et une bonne santé cardiovasculaire sont essentielles pour la santé générale des personnes vivant avec le diabète.     

    Y a-t-il des tentes d’assistance médicale ? Avez-vous informé les organisateurs de votre DT1 avant le départ ?    

    Il y a des tentes médicales pour les personnes ayant de vraies urgences médicales. Vous devez être autonome et prêt à répondre à chacun de vos besoins pendant le marathon. Ceci étant dit, il y a sur chaque dossard une zone où l’on peut indiquer nos maladies, les médicaments que l’on prend et les allergies que nous avons. Personnellement, je porte toujours un bracelet d’alerte médicale qui contient toutes mes informations médicales et un numéro gratuit pour appeler mes contacts d’urgence. 

    Quel est votre meilleur souvenir ?   

    Il y en a tellement. Les enfants qui nous regardent le long du parcours, qui tendent la main pour qu’on leur fasse un high five et nous donnent leurs bonbons d’Halloween. Les costumes amusants des coureurs. Le gars qui court le marathon pieds nus.    Celui qui jongle pendant qu’il court. Oh, et les pancartes des spectateurs. L’une de mes préférées était : « C’est une course bien longue pour une simple banane gratuite. » À Central Park il y a toujours un gars déguisé en Dieu qui tient une pancarte sur laquelle est écrit « La fin est proche ».  

    Quel est votre « mantra » personnel ?  

    Il y a notamment « Aller de l’avant ». Et quand je cours, je me sens vraiment libre de « tout laisser derrière moi ».  Parfois, quand j’ai besoin de beaucoup de motivation, je m’imagine que je « Cours loin des problèmes liés au diabète ».   

    Qu’est-ce que vous auriez envie de dire aux personnes atteintes de DT1 qui :

    > souhaitent faire un marathon :  

    C’est un gros engagement de temps. Il est important de courir régulièrement et de faire de la musculation les jours où l’on ne court pas, et de prendre le temps de s’étirer. Commencez par trouver une équipe de coureurs avec qui vous entraîner près de chez vous, découvrez de nouveaux endroits pour aller faire de la randonnée ou de la course. Ça peut être amusant et motivant de courir avec d’autres personnes les jours où vous seriez resté·e au lit, si vous aviez été seul·e.   

    > hésitent :   

    Développez votre confiance kilomètre par kilomètre. N’oubliez pas de vous reposer en alternant les jours d’entraînement et les jours de repos.

    > pensent qu’elles n’en sont pas capables :  

    L’entraînement est plus important que la course en elle-même. Vous trouverez ce qui vous convient, l’important est que vous y preniez du plaisir. Faites l’essai sur une course plus courte pour découvrir vos réactions au fait d’être entouré de milliers de coureurs. Peut-être trouverez-vous cela exaltant et inspirant, ou peut-être que cela vous déplaira. Quel que soit l’exercice qui vous motive, il vous aidera à garder votre corps en mouvement.   

    Souhaitez-vous partager autre chose avec nous ?

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • Rien n'est 1possible #4 !

    Lire la suite...

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • Medtrum est une entreprise qui consacre sa recherche et son développement à créer des dispositifs simples et sûrs afin de contribuer à la simplification de la gestion du diabète.
    Nous développons et fournissons des dispositifs médicaux qui répondent aux besoins des patients atteints de diabète insulino-traité et qui accompagnent les soignants dans leur pratique clinique. Medtrum offre aux patients et aux soignants la possibilité d'accéder à des technologies qui permettent d'explorer de nouvelles frontières sur la voie du pancréas artificiel.

     

     

    Peut être une image de téléphone et texte

     

    https://www.medtrum.fr/#:~:text=Gr%C3%A2ce%20%C3%A0%20son%20capteur%2C%20la,de%20glucose%20augmente%20%C3%A0%20nouveau.

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • Dites adieu aux multiples injections quotidiennes et profitez d'une plus grande liberté dans la gestion de votre diabète grâce à la pompe à insuline t:slim X2™.

     

    Pompe à insuline t:slim X2

    La nouvelle pompe à insuline t:slim X2™ : petite, pratique à utiliser et facile à mettre à jour

    Lire la suite...

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • Lire la suite...

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    5 commentaires
    • Description de l'image
    Publié le 01.03.2022
    J'aime
     

    Bonne nouvelle, la mise à disposition des premiers systèmes dits de boucles semi-fermées ou hybrides est actée ! S’ils promettent une révolution dans le traitement du diabète de type 1, et une amélioration importante de la qualité de vie au quotidien, ils sont pour l’instant réservés à certaines personnes diabétiques. Tour d’horizon des principales conditions permettant d’accéder à ces systèmes hybrides.

    Ce qu’il faut savoir…

    Très attendus, les dispositifs de boucles fermées sont accessibles à une partie des personnes diabétiques de type 1, depuis la rentrée 2021. Rappelons que ces systèmes permettent la délivrance semi-automatisée d’insuline grâce à la combinaison d’une pompe à insuline, d’un capteur de mesure en continu du glucose (MCG) et d’un algorithme d’intelligence artificielle. Selon les systèmes,  celui-ci  est  soit intégré à la pompe, soit extériorisé dans un terminal type Smartphone. Ces systèmes représentent un véritable espoir pour un meilleur contrôle glycémique des personnes diabétiques de type 1.

    Apprendre à maîtriser une nouvelle technologie

    Toutefois, pour pouvoir bénéficier de la boucle semi-fermée, certains pré-requis sont essentiels. Si bien sûr, l’avis du diabétologue est essentiel à la mise en place de cette nouvelle thérapie, la personne diabétique doit notamment maîtriser le comptage des glucides, l’insulinothérapie fonctionnelle mais également l’utilisation de la pompe, ainsi que la gestion du capteur : les deux principaux éléments de la boucle fermée. Pour que cette révolution thérapeutique opère, la législation prévoit un accès à une formation à l’utilisation de ces outils au sein d’un centre initiateur spécialisé. Par ailleurs, d’autres conditions sont nécessaires à sa mise en place…

    Les indications de la boucle fermée

    Pour l’instant, la boucle fermée hybride est uniquement recommandée chez les personnes atteintes de diabète de type 1 adultes ayant une expérience d’au moins six mois avec la pompe à insuline, présentant un taux d’HbA1c ≥ 8 % malgré une insulinothérapie intensive pendant plus de 6 mois et une auto-surveillance glycémique pluriquotidienne. 

    Des conditions que les experts ont déjà envisagé d’élargir à d’autres profils de personnes diabétiques, pouvant potentiellement être de bons répondeurs à ce dispositif : 

    • Diabète de type 1 dès l’âge de 7 ans
    • Déséquilibre glycémique
    • Grande variabilité glycémique : hyper et hypoglycémie
    • Altération de la qualité de vie
    • Être à l’aise avec les outils numériques. 

     

    Si vous êtes tenté(e) par la boucle fermée, parlez-en avec votre médecin lors de votre prochain rendez-vous.

     

    Vous souhaitez revoir les bases du comptage des glucides ? Découvrez notre infographie dédiée.

    Les informations et outils mis à votre disposition par Dinno Santé, le sont à titre informatif. Ils ne se substituent en aucun cas aux recommandations de votre professionnel de santé. 
     
    https://www.dinnosante.fr/fre/33/etre-attentif-a-sa-sante/au-quotidien/la-boucle-semi-fermee-pour-qui?
     
     
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    1 commentaire
  • Bruxelles, le 25 janvier 2022 : Une grande victoire pour l'Association du Diabète ! Moins d'une semaine après notre communiqué de presse dénonçant une tentative d'atteinte gravissime au secret médical (qui concerne potentiellement tous les citoyens), le ministre Dermagne décide d'abandonner le projet, pris dans la tempête des critiques qui sont venues de toutes parts. "Je suis fier du travail de notre Association", précise le Pr Laurent CRENIER, Président de l'Association du Diabète !

    -----------------------------------------------------------------------------------------

    Le secret médical menacé par un avant-projet de loi relatif au traitement des données à caractère personnel concernant la santé

    Les assureurs en seraient les grands bénéficiaires !

     

    Bruxelles, le 20 janvier 2022 – L’Association du Diabète juge inacceptable un avant-projet de loi du Ministre Pierre-Yves Dermagne relatif au traitement des données à caractère personnel autorisant aux assureurs l’accès systématique à des données de santé sans consentement préalable des candidats preneurs d’assurance.

    L’Association du Diabète a pu prendre connaissance du texte en question. La finalité de cet avant-projet serait « (…) d’encadrer, en matière d’assurance, le traitement de données à caractère personnel concernant la santé dans le cadre de certaines finalités. Les sous-objectifs sont d’offrir d’une part, une sécurité juridique au traitement, par l’assureur et/ou le réassureur, des données à caractère personnel concernant la santé et, d’autre part, une protection à la personne dont les données à caractère personnel concernant la santé sont transmises et utilisées. (…) Enfin, de telles dispositions visent aussi à permettre une meilleure efficience dans la gestion des contrats d’assurance et en particulier des sinistres avec lésions corporelles. »

    Pratiquement, l’avant-projet de loi souhaite se départir de la nécessité, pour l’assureur, de recueillir le consentement explicite de son assuré ou du bénéficiaire de l’indemnisation à la communication de ses données concernant la santé. L’auteur du texte justifie cette mesure par le fait que les assureurs exerceraient une mission d’intérêt public destinée à protéger le patrimoine de l’assuré en cas de sinistre. Toujours selon l’auteur, ce revirement législatif s’inscrirait dans l’intérêt de l’assuré dès lors que la mesure aurait pour effet notamment d’accélérer le processus d’indemnisation.

    Une violation du RGPD et de la Convention européeenne des droits de l'homme

    Selon l’Association du Diabète, le texte est en contradiction totale  avec l’article 9.1 du Règlement général européen sur la protection des données (RGPD) qui stipule que « Le traitement des données à caractère personnel qui révèle l’origine raciale ou ethnique, les opinions politiques, les convictions religieuses ou philosophiques ou l’appartenance syndicale, ainsi que le traitement des données génétiques, des données biométriques aux fins d’identifier une personne physique de manière unique, des données concernant la santé ou des données concernant la vie sexuelle ou l’orientation sexuelle d’une personne physique sont interdits ».  

    Seules deux exceptions sont possibles à l’application de cet article : si la personne concernée a donné son consentement explicite au traitement de ces données à caractère personnel pour une ou plusieurs finalités spécifiques, ou encore, lorsque le traitement de ces données est nécessaire pour des motifs d’intérêt public important, sur la base du droit de l’Union ou du droit d’un Etat membre qui doit être proportionné à l’objectif poursuivi tout en prévoyant des mesures appropriées et spécifiques pour la sauvegarde des droits fondamentaux et intérêts de la personne concernée. L’Association souligne que les traitements de données pour motif d’intérêt public sont listés dans la loi sur le RGPD et que les traitements réalisés par les assureurs n’en font pas partie. Les entreprises d’assurance et de réassurance ne remplissent pas un rôle d’intérêt public, ajoute encore l’Association, ces dernières étant des sociétés à but lucratif dont l’objectif premier est de dégager un bénéfice. Enfin, précise encore l’Association du Diabète, le texte s’inscrit en violation de la Convention européenne des droits de l’homme qui consacre le droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance. Les informations personnelles relatives à un patient font partie de la vie privée de celui-ci.

    Une finalité pour le moins discutable

    Outre des questions de légalité, il est également permis de s’interroger sur l’utilité de cet avant-projet de loi. En effet, conformément à l’article 58 de la loi du 4 avril 2014 relative aux assurances, le candidat preneur a l’obligation de déclarer, à la conclusion du contrat, toutes les circonstances connues de lui et qu’il doit raisonnablement considérer comme constituant pour l’assureur des éléments d’appréciation du risque. En cas d’omission ou d’inexactitude intentionnelle dans la déclaration du risque, l’assureur pourra invoquer la nullité du contrat, même en dehors de la survenance d’un sinistre, et les primes échues jusqu’au moment où il a eu connaissance de cette omission ou inexactitude intentionnelles lui sont dues. Il est donc permis de s’interroger sur la raison pour laquelle un assureur pourrait avoir accès à l’ensemble du dossier médical d’un assuré, et ce, sans obtenir son consentement préalable. Le texte de l’avant-projet de loi est d’autant plus choquant qu’il permettrait potentiellement à tout assureur, en ce compris ceux n’ayant aucun lien contractuel avec le patient, d’avoir accès aux données médicales de ce dernier sous prétexte d’accélérer le processus d’indemnisation.

    En tant qu’Association défendant les droits et intérêts des personnes diabétiques, l’Association du Diabète se montre particulièrement attentive à ces questions et considère ce texte ni plus ni moins comme une menace pour le secret médical. L’Association a d’ailleurs proposé une rencontre au Ministre Pierre-Yves Dermagne afin de lui exposer son point de vue. Pour l’heure, elle n’a encore obtenu aucune réponse du cabinet du Ministre.

    Pour l’Association du Diabète,

    Professeurs Régis RADERMECKER, Secrétaire Général, et Laurent CRENIER, Président

     https://www.diabete.be/actualites-et-agenda-6/actualite-196/abandon-de-lavant-projet-dermagne-599#gsc.tab=0

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • Fibromyalgie : soulagement au chanvre ?

    Lire la suite...

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    2 commentaires
  • QU’EST-CE QUE LE SYSTÈME IMMUNITAIRE ?

    Le système immunitaire est composé d’un ensemble de cellules, de tissus, d’organes lymphoïdes et du réseau lymphatique.

    À QUOI SERT LE SYSTÈME IMMUNITAIRE ?

    La fonction du système immunitaire est d’identifier, de maîtriser et de détruire les particules étrangères (les bactéries et les virus, par exemple), ainsi que les cellules anormales, avant qu’elles n’affectent notre organisme.

    Il pourrait être comparé à une armée en état d’alerte permanent dont la mission est de protéger notre corps. Grâce au système immunitaire, malgré des attaques externes et internes répétées, la plupart des gens demeurent le plus souvent en bonne santé. Lorsqu’une personne devient malade, à cause d’une infection par exemple, elle est généralement en mesure de guérir en un temps relativement court.

    COMMENT FONCTIONNE LE SYSTÈME IMMUNITAIRE ?

    Le système immunitaire implique des mécanismes de défense :

    • les mécanismes de défense non spécifiques, de type inflammatoire : on parle alors de réponse immunitaire innée ou naturelle. La peau et les muqueuses (du nez, de la bouche) sont les premiers remparts de notre système immunitaire ;
    • les mécanismes de défense spécifiques, comme l’action dirigée des lymphocytes et la production d’anticorps spécifiques. Le système immunitaire identifie les particules étrangères et les cellules anormales ou cancéreuses grâce à des antigènes présents à la surface de toutes les cellules, qu’elles soient saines ou malignes. L’ensemble des antigènes présents sur une cellule pourrait être comparé à une carte d’identité cellulaire. Si le système immunitaire ne reconnaît pas la carte d’identité de la cellule comme une carte "valide", alors il réagit contre cette cellule via des anticorps produits ou portés par les cellules du système immunitaire. De même qu’une serrure ne fonctionne qu’avec une clé unique, chaque anticorps se fixe de manière spécifique sur un seul type d’antigène. Quand un antigène est reconnu par le système immunitaire, la réponse immunitaire s’engage contre les cellules qui portent cet antigène pour détruire, rejeter ou repousser les cellules anormales, tumorales ou non, et les particules étrangères.
    Schéma montrant les agressions extérieures du système immunitaires

    QU’EST-CE QUE LE RÉSEAU LYMPHATIQUE ?

    Schéma du réseau lymphatique et des organes lymphoïdes

    Le réseau lymphatique est constitué d’une série de canaux fins appelés vaisseaux lymphatiques qui se ramifient dans tout le corps. Les vaisseaux lymphatiques transportent la lymphe, un liquide qui contient les cellules du système immunitaire, dont les lymphocytes.

    LES GANGLIONS LYMPHATIQUES

    Au sein de ce large réseau se trouvent des groupes de petits organes en forme de haricot que l’on appelle les ganglions lymphatiques. Ces ganglions contiennent des cellules du système immunitaire prêtes à réagir à d’éventuelles agressions extérieures. Les ganglions lymphatiques sont répartis dans tout le corps. Ils se trouvent le plus souvent le long des veines et des artères. Ils sont perceptibles notamment dans l’aine, le cou, les aisselles et, plus rarement, les coudes.

    LA LYMPHE

    La lymphe est filtrée par les ganglions lymphatiques et par différents organes tels que la rate, les amygdales, la moelle osseuse et le thymus. Ils en extraient les bactéries, les virus et toute autre substance étrangère.

    QUAND LES GANGLIONS LYMPHATIQUES SONT ENFLÉS

    Quand un grand nombre de substances est filtré par un ou plusieurs ganglions lymphatiques, ces derniers peuvent augmenter de volume et devenir douloureux. Par exemple, quand on souffre d’un mal de gorge, les ganglions lymphatiques situés sous la mâchoire et dans le cou peuvent devenir plus volumineux. La plupart du temps, des ganglions enflés sont le signe d’une réaction du système immunitaire, souvent liée à une infection.

    QU’EST-CE QUE LES LYMPHOCYTES ?

    Fabriqués dans la moelle osseuse, les lymphocytes B, T et NK sont des globules blancs qui ont pour fonction d’identifier et de lutter contre les organismes étrangers et les cellules anormales ou cancéreuses. Les lymphocytes agissent de façon concertée. Il existe toute une gamme de lymphocytes B et de lymphocytes T.

    LES LYMPHOCYTES B ET LES ANTICORPS

    Les lymphocytes B ont pour fonction première la fabrication des anticorps. Ces derniers circulent dans le sang et agissent contre les bactéries et certaines cellules cancéreuses. Le mode d’action des anticorps peut être comparé à celui de missiles biologiques à tête chercheuse, programmés pour attaquer uniquement les cellules portant l’antigène spécifique pris pour cible. L’organisme est alors en mesure d’identifier et d’éradiquer les substances étrangères. Toutefois, certains agents extérieurs peuvent échapper aux lymphocytes B en se développant à l’intérieur même des cellules de l’organisme. C’est à cette occasion qu’interviennent préférentiellement les lymphocytes T.

    LES LYMPHOCYTES T

    Certains lymphocytes T sont en mesure de reconnaître les cellules du corps infectées et de les détruire sans fabriquer d’anticorps. Ils aident aussi l’organisme à lutter contre les infections virales et à éliminer les cellules cancéreuses ou anormales. D’autres lymphocytes T collaborent avec les lymphocytes B et peuvent contrôler leur action, soit en l’augmentant, soit en la réduisant.

    LES LYMPHOCYTES B ET T TRANSFORMÉS EN CELLULES MÉMOIRES

    Quand un agent pathogène (c’est-à-dire capable de provoquer une maladie) est détruit, les lymphocytes B et les lymphocytes T qui ont survécu se transforment en cellules mémoires. Celles-ci "montent la garde" dans les ganglions lymphatiques. Elles seront réactivées en cas de nouveau contact avec un agent portant un antigène précédemment combattu. Ces cellules mémoires peuvent être comparées à des sentinelles toujours sur le qui-vive, empêchant tout agent pathogène déjà connu d’envahir notre corps.

    LES LYMPHOCYTES NK

    Comme les lymphocytes T, les lymphocytes NK peuvent détruire les cellules infectées ou anormales par contact direct, sans produire d’anticorps. Ils peuvent intervenir très rapidement et sécrètent également des substances appelées cytokines qui vont orienter l’action des lymphocytes T et B. Contrairement aux lymphocytes B et T, les lymphocytes NK ne se transforment pas en cellules mémoires.

    Les lymphocytes sont en mesure de détecter et de détruire les cellules cancéreuses. Cependant, celles-ci parviennent à développer des mécanismes qui rendent les lymphocytes inactifs contre elles. Les cellules cancéreuses échappent ainsi à l’action du système immunitaire. Lorsque les cellules du sang ou leurs précurseurs sont déréglés, on parle d’hémopathies malignes. Les lymphomes font partie de cette catégorie de cancers.

    COMMENT SE DÉVELOPPE UN LYMPHOME ?

    Un lymphome est un cancer du système immunitaire qui se développe quand une erreur survient au niveau de la fabrication des lymphocytes, conduisant à la production de cellules anormales. Celles-ci peuvent proliférer de deux manières : en se divisant plus vite et/ou en vivant plus longtemps que les lymphocytes normaux.

    Les lymphocytes cancéreux, comme les lymphocytes sains, peuvent se développer dans divers endroits de l’organisme, notamment dans les organes lymphoïdes comme les ganglions lymphatiques, la rate, la moelle osseuse, mais aussi dans tous les autres organes.

    Il existe deux principaux types de lymphomes :

    En France métropolitaine, les lymphomes représentent la moitié des hémopathies malignes et 6 % de l’ensemble des nouveaux cas de cancer. Ce sont les cinquièmes cancers les plus fréquents chez l’adulte, les troisièmes cancers les plus fréquents chez les enfants de moins de 14 ans et les cancers le plus souvent diagnostiqués chez les adolescents de 15 à 17 ans.

    LES LYMPHOMES NON HODGKINIENS EN QUELQUES MOTS

    Les lymphomes non hodgkiniens (LNH) sont des cancers qui affectent le système lymphatique ; ils ne forment pas une maladie unique, mais un groupe de nombreuses maladies étroitement liées. Bien que les différentes formes de LNH aient des points communs, en particulier leur origine lymphatique, elles diffèrent par l'apparence de leurs cellules quand elles sont observées au microscope, leurs caractéristiques immunologiques et moléculaires, leur mode de développement et leur impact sur l'organisme. Pour les patients, cela se traduit par des symptômes, une évolution et une réponse aux traitements qui seront différents selon la forme de LNH dont ils sont atteints.

    Pour en savoir plus, consulter la rubrique Comprendre les lymphomes non hodgkiniens.

    https://www.e-cancer.fr/Patients-et-proches/Les-cancers/Le-lymphome-hodgkinien/Les-lymphomes-generalites

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    1 commentaire
  • Le glaucome est la première cause de cécité en France. Un million de personnes en souffre. A l’occasion de la Semaine Mondiale du Glaucome, l’UNADEV, l’Union Nationale des Aveugles et Déficients Visuels organise plusieurs campagnes de sensibilisation.

    Par La rédaction d'Allodocteurs.fr

     

     
          

     

    Cette dégénérescence progressive du nerf optique provoque une réduction du champ visuel et dans les cas les plus graves, la cécité. Pourtant, une consultation de quelques minutes suffit à dépister cette pathologie.

    "Le dépistage du glaucome c’est quelque chose de très simple, on regarde le nerf optique, on prend la pression oculaire, on mesure l’épaisseur de la cornée et on peut avoir une idée de l’absence ou de la présence de glaucome", indique le Pr Antoine Labbé, ophtalmologue à Hôpital Ambroise-Paré, dans les Hauts-de-Seine.

     

    Une maladie insidieuse

    Le dépistage est effectivement simple, mais encore faut-il consulter. Lorsque la maladie se déclare, la plupart des patients ne se doutent de rien.

    "Pendant une longue partie de la maladie, il n’y aucun symptôme ! Si on attend les symptômes il est trop tard, les symptômes apparaissent quand la perte atteint 20 à 30% du nerf optique", alerte le Pr Antoine Labbé.

    Un traitement pour ralentir l'évolution

    Lorsque les symptômes apparaissent, il est déjà trop tard pour que les traitements du glaucome, collyre, laser ou chirurgie, soient pleinement efficaces.

    " Le traitement ne va fait pas guérir ni récupérer. Il va ralentir l’évolution, pour préserver la fonction visuelle. Un patient bien suivi n’aura pas au cours de sa vie, de déficit visuel ", précise le Pr Antoine Labbé.

    A partir de 45 ans, il est conseillé de se faire dépister tous les deux ou trois ans. Faciliter la prévention, c’est l’objectif du « bus du glaucome ».

    Un bus pour dépister le glaucome

    Dans les Hauts-de-Seine, le “bus du Glaucome” a pris place à Boulogne Billancourt pour proposer des dépistages gratuits à partir d’aujourd’hui et ce, jusqu’à jeudi.

    "La plupart des gens qui n’ont pas de lunettes ne vont jamais à l’ophtalmologue. Et selon les régions, c’est long d’avoir un rendez-vous, il faut parfois six mois à un an. Alors pour beaucoup de gens, c’est l’opportunité d’être dépisté rapidement, gratuitement, ça permet d’être rassuré sur son état ", indique Michel Letourneau, formateur au service sensibilisation de l'Union Nationale des Aveugles et Déficients Visuels

    Cette unité mobile sillonne la France depuis dix ans. Chaque année, entre 4000 et 5000 personnes se font dépister. 

     https://www.allodocteurs.fr/maladies/yeux/glaucome/glaucome-limportance-du-depistage_30856.html#xtor=EPR-1000002224

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire