• Un grand nombre d’entre nous souffrent d’habitudes nerveuses. Bien que celles-ci dérangent surtout l’entourage, les tics suivants ne sont pas très bons pour la santé. Voici dix tics nerveux à désapprendre d’urgence :

    © iStock

     

    1. Se ronger les ongles

    C’est un classique. Cependant, cette habitude persistante abîme les ongles et la peau autour. Les bactéries de la bouche sont transférées vers la peau et les bactéries sous les ongles peuvent atteindre la bouche, ce qui peut provoquer des infections de la gencive et de la gorge. Le vernis à ongles peut offrir une solution.

    2. Jouer avec ses cheveux

    Ce tic très courant peut abîmer la racine du cheveu. Tirer continuellement à ses cheveux peut entraîner des pertes de cheveux temporaires ou permanentes et même des infections. En outre, tirer ses cheveux de façon obsessive peut indiquer une trichotillomanie, une affection psychique qui se soigne par voie médicamenteuse.

    3. Se craquer le cou

    Tourner la tête violemment peut libérer l’air accumulé entre les vertèbres. Pour de nombreuses personnes, se craquer le cou a un effet libérateur et agréable. Pourtant, cette habitude peut rendre les ligaments hypermobiles, ce qui les sensibilise davantage aux blessures. En outre, se craquer trop souvent le cou peut user les articulations ce qui peut provoquer de l’arthrite. Dans certains cas rares, se craquer le cou peut même provoquer une attaque d’apoplexie.

    4. Se toucher le visage

    Se toucher le visage fréquemment peut affecter les couches supérieures microscopiques extrêmement minces de la peau. Si vous saignez, il est possible que vous ayez causé une cicatrice permanente. Ne touchez pas aux boutons ou aux zones qui vous démangent et traitez-les avec une crème appropriée.

    5. Grincer ses dents

    Grincer les dents, qu’on appelle également bruxisme, nuit très fort à la santé orale. Grincer les dents peut les briser ou les fendre, mais peut également nuire aux articulations temporo-maxillaires. Même si le bruxisme est souvent attribué au stress, il est généralement dû à un mauvais alignement des dents, l’absence de dents ou une mauvaise position de la mâchoire. Pour y remédier, on peut avoir recours à l’orthodontie, mais parfois on injecte de la toxine botulique dans les muscles pour baisser la puissance du grincement ou diminuer le serrement des dents et donc limiter les dégâts.

    6. Sucer un bonbon dur

    En suçant un bonbon dur, on imbibe la dentition de sucre, ce qui donne des caries. Les bactéries adorent le sucre et attaquent donc les dents. Mordre un bonbon dur peut également endommager les dents ou les plombages. Il vaut donc mieux opter pour des bonbons sans sucre.

    7. Se mordiller ou se lécher les lèvres

    Les personnes qui se lèchent les lèvres les exposent aux enzymes digestives de la bouche. Ces enzymes affectent la peau, ce qui peut provoquer une dermatite (une infection de la peau) ou une chéilite (une infection des lèvres) et donne des lèvres sèches et gercées. Les personnes stressées qui se mordillent les lèvres peuvent souffrir de fibromes. Il s’agit de tumeurs bénignes qui doivent parfois être enlevées par voie chirurgicale.

    8. Mâchonner l’intérieur de sa mâchoire

    Certaines personnes mâchonnent l’intérieur de leur mâchoire, ce qui fait gonfler l’intérieur et permet de mâchonner encore plus facilement le même endroit. Comme cette zone n’a pas le temps de guérir, elles peuvent développer des infections chroniques, des saignements et des cicatrices.

    9. Du chewing-gum

    Mâcher trop de chewing-gum peut également entraîner des dysfonctionnements de la mâchoire. Le chewing-gum sans sucre pose également des problèmes digestifs. Le sorbitol, un édulcorant artificiel, exerce un effet laxatif quand il est mangé en grandes quantités. Et avaler trop d’air en mâchant peut provoquer une sensation de ballonnement.

    10. Mordre sur un crayon ou un stylo

    On le fait parfois inconsciemment au bureau. Malheureusement, comme les crayons et stylos sont couverts de bactéries on peut contracter un rhume. Les personnes malades propagent le virus par leurs mains et donc par le stylo utilisé. Cette habitude peut également abîmer la dentition et la gencive.

    WB

    http://www.levif.be/info/actualite/sante/dix-tics-nerveux-qui-nuisent-a-la-sante/article-4000699862799.htm?nb-handled=true&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-RNBAVULV&utm_source=Newsletter-23/07/2014

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  • L'eau est bleue, et l'odeur de chlore bien présente : de quoi  rassurer les baigneurs !
    Mais peut-on se fier aux apparences ?

    Piscine : un effrayant nid à microbes ?

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  • La diététique est un domaine qui tient une place importante dans le traitement de nombreuses pathologies chroniques. C’est aussi une discipline en constante évolution. Initialement basée sur des régimes très stricts, elle tient davantage compte des habitudes et souhaits du patient. Quand on aborde la question des comportements alimentaires, quel est le rôle du diététicien ? Quelle démarche a-t-il ? Comment construit-il la prise en charge et quelles collaborations développe-t-il avec les autres intervenants ?

     

    Souvent la diététique est associée à une restriction alimentaire. Est-ce toujours le cas ? L’approche comportementaliste ouvre-t-elle  d’autres pistes ?

    Il est vrai que le diététicien, surtout en consultation privée, voit principalement des patients qui souhaitent perdre du poids. Mais la diététique est un domaine bien plus large : lutte contre la dénutrition, intolérances alimentaires et allergies, pathologies digestives, insuffisance rénale, diabète, anorexie, etc.  La question de la perte de poids est donc abordée avec une partie des patients, mais pour d’autres, c’est tout le contraire.
    L’approche comportementaliste est une méthode parmi d’autres qui va permettre de mettre en place un changement de comportement. Elle sert à mettre en relation le moment de la prise alimentaire et une émotion ou un comportement particulier. Ce qui permet ensuite de travailler cette prise alimentaire plus spécifiquement.

     

    Comment un diététicien peut-il aider le patient à modifier ses comportements alimentaires?

    Tout diététicien modifie les comportements à court ou moyen terme. Mais évidemment, dans la plupart des cas (pour la gestion du poids notamment),c’est un changement de comportement alimentaire sur du long terme qui va être important. Le diététicien doit alors entre autres repérer les comportements qui sont présents pour combler un manque, liés à de l’ennui ou de l’anxiété, reconnaître les prises alimentaires telles que les grignotages compulsifs, bref tout ce qui semble associé à une émotion et qui peut entraver la gestion du poids à long terme.
    Ce n’est pas évident, et certains diététiciens peuvent se trouver démunis pour faire face à ce genre de comportements et la prise en charge qui en découle. A la base, le diététicien a une connaissance très poussée des aliments et de leur composition, mais sa formation est peu approfondie au niveau des émotions. D’où l’importance et la nécessité parfois de travailler en équipe multidisciplinaire.

     

    Quelle posture du diététicien favorise les résultats ?

    Les postures que tout diététicien devrait favoriser sont la bienveillance, l’écoute et l’ouverture. Pour le reste, cela va dépendre du patient, de la pathologie et du prestataire.
    Du patient d’abord, puisque certaines personnalités vont être demandeuses d’un plan alimentaire strict, avec des balises relativement sévères. Au contraire, d’autres patients vont se braquer si on leur dit exactement ce qu’ils doivent manger et en quelles quantités, il leur faudra de la souplesse dans le suivi et les conseils. Idéalement, c’est au patient de définir lui-même les objectifs. Cela doit faire partie d’une discussion avec le professionnel de la santé.
    Quant à la pathologie, elle va d’elle-même jouer : une insuffisance rénale va nécessiter une alimentation plus sévère, alors que pour un diabète de type 2, la marge de manœuvre est plus grande.
    Enfin, chaque diététicien va avoir sa manière de pratiquer. Certains sont plus stricts et basent leur pratique sur des plans alimentaires, d’autres travaillent beaucoup plus en négociation avec le patient. Finalement, c’est le bouche-à-oreille qui va entrer en jeu. Chaque patient devrait pouvoir trouver un diététicien dont la pratique lui convient, tant au niveau de la pathologie concernée que par rapport à sa personnalité.

     

    A quel point la participation/l’implication du patient est-elle importante ?

    La participation du patient est évidemment très importante. Quand on propose un cadre trop strict, on assiste le patient ; ce qu’il met en place, ce n’est pas par ni pour lui-même. Dans la gestion du poids, c’est important que le patient prenne une certaine place dans la prise en charge. Mais pour qu’il puisse prendre sa place, il faut la lui donner. Sa motivation sera plus forte si le changement et l’objectif viennent de lui. Même s’il faut bien entendu négocier pour trouver un équilibre avec les impératifs médicaux.
    Par contre, quand on se trouve face à une allergie alimentaire, le patient ressent les conséquences sur sa santé à très court terme. Les objectifs qui seront fixés, même s’ils sont externes, non négociés et stricts, vont être ressentis comme nécessaires, voire indispensables. Dans ce cas-là, il n’y a bien souvent pas d’autre possibilité que de supprimer certains aliments, et donc avoir un cadre beaucoup plus strict.

     

    Comment les autres prestataires de soins du réseau du patient peuvent soutenir cette démarche de changement ?

    Il y a principalement le médecin traitant, même si bien sûr d’autres professionnels de la santé peuvent intervenir. Le principal est d’éviter les contre-messages. C’est un long travail pour le diététicien de cerner le problème, de négocier des objectifs, d’accompagner sur du long terme, etc. Si le médecin ne le comprend pas et donne un message contradictoire, le patient est perdu et déstabilisé. C’est bien plus facile lorsqu’on se connaît, car on sait comment l’autre fonctionne, quelle est sa démarche, et on peut aller dans le même sens. C’est ce qui se passe en général dans un réseau de proximité entre professionnels de la santé.

     

    Nous tenons à remercier chaleureusement Magali Jacobs, diététicienne et psychologue, enseignante et coordinatrice de la Cellule de Recherche et d'Expertise Diététique à l’Institut Paul Lambin.

     

    http://www.rmlb.be/news/rencontre-avec-magali-jacobs-dieteticienne?utm_medium=email&utm_campaign=Les+Informations+du+RML-B+%7C+n%C2%B08&utm_source=YMLP&utm_term=lire+la+suite

     

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  • La Production mondiale de saumon fumé

     

     

     

    Le saumon risque de ne pas remonter la pente

     

     

    La Production  de saumon fumé dans le monde

     

    Le saumon fumé est aujourd'hui le poisson le plus consommé par les Français.

     

    La Norvège a expédié 250 millions de saumon expédiés par la Norvège en France de 1974 à 2008, soit 250 000 de poissons de 3,87 kg en moyenne.

    Une production mondiale de 1,8 millions de tonnes de saumons: la moitié de la production de saumon provient désormais de l’aquaculture, suite à un développement particulièrement rapide des élevages, principalement en Europe du Nord (Norvège, Ecosse) et au Chili. Presque toute la production porte sur une seule espèce appelée saumon atlantique. (source :http://www.bibliomer.com/consult.php?ID=2000-0896)


    La production aquacole est assurée par de grandes firmes internationales dont certaines produisent plus de 50 000 tonnes par an et qui disposent d’installations d’élevage en Norvège, en Ecosse et au Chili. La production de saumon d’aquaculture en 1998 se répartit comme suit : 350000 tonnes pour la Norvège ; 170000 tonnes pour le Chili ; 115000 tonnes pour l'Ecosse, 100000 tonnes pour les autres pays non européens et 45000 tonnes pour les autres pays européens (source FAO)

     

    Comment est fait le saumon fumé : une fois salé, le saumon fumé est laissé à sécher environ 12 heures pour qu'une partie de l'eau qu'il contient soit évacuée.  Le suamon est ensuite exposé à la fumée pendant 5 heures.

     

    C'est les phénols et les acides que contient la fumée qui font qu'elle conserve les aliments. Ils réduisent la dispnibilité en eau qui favoriserait la prolifération des micro-organismes, causes de la dégradation de l'aliment. Le salage est fait dans le même but car le sel a une action osmotique : il absorbe l'eau des aliments.

     

    On injecte - avec des aiguilles - dans la chair du saumon une solution de saumure (eau + sel) pour faire artificiellement gonfler le saumon de 3 à 4% et lui donner son goût sucré. 97% de la consommation française de saumon proviennent de l'élevage. La France est le premier marché pour le saumon de Norvège.

     

    Le saumon fumé ne fait pas l’objet de beaucoup d’échanges internationaux, si ce n’est à l’intérieur de l’Union Européenne où le Danemark importe de la matière première de Norvège pour la fumer et l’exporter en Allemagne. L’Italie est un marché importateur de saumon fumé. Une des raisons du succès du saumon dans le commerce international des produits aquatiques est certainement cette variété de produits (produits frais ou transformés, poissons entiers ou découpes).

     


    Comparer : Pêche et prises mondiales de poissons
    Consommation de saumon en Europe

     

     

    Pour produire 1 seul kg de saumon d’élevage, il faut 4 kg de poissons sauvages comme le hareng, la sardine ou le maquereau ! En Norvège par exemple, où l’on produit beaucoup de saumon d’élevage, 80% des prises de pêches servent à la pisciculture.

     

    production saumon fumé

    Le saumon risque de ne pas remonter la pente

     

    Les salmonidés dans leur ensemble (saumons et truites) représentent en volume 1% de la production des pêches mondiales et 4% de l’aquaculture mondiale, soit 2% de l’ensemble pêche et aquaculture (hors algues).


    Cependant, leur place dans le commerce international des produits aquatiques est prépondérante, puisqu’ils assurent plus de 9% de la valeur des échanges mondiaux, presqu’autant que le thon (10%) et les poissons blancs (12%), mais loin derrière les crevettes (20%). Les différentes espèces de saumons fournissent 85% de la production mondiale de salmonidés et constituent la majeure partie des échanges.

     

    Alimentation des saumons, médicaments, pesticides, pollution... les attaques contre les élevages industriels de saumons se multiplient. «Des scientifiques américains et canadiens ont relevé dans les saumons d'élevage des indices élevés de 14 polluants organochlorés tels que le PCB, le DDT, les HCB, des dioxines, du mirex, de la dieldrine, du lindane, des toxaphènes, ou du nanochlore. Tous ces polluants font partie des produits les plus dangereux pour l'homme. Les saumons d'élevage européen sont les plus contaminés au monde et présentent des indices 14 fois supérieurs à ceux relevés dans les saumons sauvages», écrit ainsi le site bioweight.



    L’alimentation des saumons est très contrôlée, répond la Norvège. «Les producteurs doivent demander une certification qui prouve que l’huile végétale utilisée est sans OGM. La loi norvégienne interdit également toute utilisation d’antibiotiques ou autres médicaments à titre préventif dans les élevages de saumon», a indiqué la Norvège en réponse au reportage de France 3. (source : geopolis.francetvinfo.fr)

     

     

     

     http://www.planetoscope.com/peche/1647-production-mondiale-de-saumon-fume.html

     

     

     

     

    Sources : agrimer, http://aquaculture-aquablog.blogspot.com/2009/08/saumon-de-norvege-en-maitre-sur-la.html, un excellent site pour suivre l'actualité de la filière pêche,
    Oodoc - Etude du marché du saumon fumé : http:// www.oodoc.com/46814-etude-de-marche-saumon-fume-consommation-mode.php,

     

     

     

     

    Statistiques mondiales écologiques

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  • Selon une étude publiée dans la très sérieuse revue The Lancet Neurology, des millions de cas d’Alzheimer pourraient être évités si l’on modifiait notre hygiène de vie.

    Le professeur Forette préconise une stimulation intellectuelle tout au long de la vie. © iStock

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  • Contaminées par des bactéries de type "salmonella", des saucisses sèches et saucissons sont retirés de la vente.

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  • Tartinades : l'alternative au nutella [madeinLyon]

    Bon bien commencer la semaine, voici une initiative originale, gourmande et made in France (même Lyon - c'est fou après avoir parlé de la Bretagne la semaine dernière) : Tartinades.

    Le principe est, comme souvent avec les bonnes idées, simple. Sur le site internet vous pouvez acheter un kit pour fabriquer votre propre pate à tartiner maison. Le but est autant ludique que gourmand, mais aussi permet à chacun de choisir les ingrédients présent dans ses gourmandises et de fait d'éviter certaines matières, comme l'huile de palme.

    Le site fonctionne déjà et rencontre un vrai succès en France mais aussi un peu partout dans le monde, du coup les fondateurs ont décidé d'utiliser le crowdfunding pour accélérer le développement de l'entreprise.

    Je vous invite à lire toute la chouette histoire sur le KissKissbang (et puis c'est quand même plus classe que cette histoire de salade de pomme de terre)

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  • DIABÈTE

    Béatrice, diabète, Mexique

    Actuellement dans le monde, environ 382 millions de personnes sont atteintes de diabète. Ce chiffre devrait dépasser les 592 millions d’ici à 2035 (1). Présent depuis plus d’un siècle dans ce domaine, Sanofi souhaite améliorer la prise en charge globale du diabète en proposant aux patients des traitements adaptés, des dispositifs médicaux et différents services personnalisés.

     

    Les médicaments

    Nos principaux produits dans le domaine du diabète, sont :

    • Lantus® (insuline glargine), un analogue de l’insuline humaine d’action prolongée, leader sur le marché des insulines de marques (source IMS). Lantus® est disponible dans plus de 120 pays dans le monde (2).
    • Apidra® (insuline glulisine) un analogue de l’insuline humaine d’action rapide (2).
    • Insuman®, une gamme d’insulines humaines d’action rapide ou intermédiaire (2).
    • Lyxumia® (lixisenatide), agoniste prandial des récepteurs du GLP-1 (Glucagon-like peptide-1) (2). 
    • Amaryl®/Amarel® (glimépiride), un sulfamide hypoglycémiant (2).

    Des futurs traitements sont également en cours de développement clinique dans le domaine du Diabète.

     

    Les dispositifs médicaux

    • Lantus®, Apidra® et Insuman® sont aussi disponibles en stylos pour injection : Lantus® SoloSTAR®, Apidra® SoloSTAR® et Insuman® SoloStar® (2).
    • ClikSTAR®, un stylo réutilisable pour Lantus®, Apidra® et Insuman® chez les patients diabétiques de type 1 ou 2, est disponible dans plus de 30 pays dans le monde (2).
    • AllSTAR® est développé spécialement pour les patients diabétiques des marchés émergents traités par une insuline du portefeuille Sanofi. AllStar® est actuellement disponible en Inde (2).
    • JuniorSTAR®, stylo à insuline réutilisable (2).

    Sanofi a conclu des accords avec plusieurs entreprises novatrices pour la mise à disposition des patients de nouvelles solutions thérapeutiques.
    Par exemple, le partenariat avec AgaMatrix permet d’innover en commercialisant de nouveaux lecteurs de glycémie : BGStar® et iBGStar® pour les patients sous traitement à l’insuline. MyStar Extra®, lecteur de glycémie qui fournit au patient une estimation de l'Ab1C, est disponible depuis octobre 2013 en Italie, en Espagne et en France. 
     

     
     

    1.IDF Diabetes Atlas Sixth Edition, International Diabetes Federation 2013.
    2. Pour plus d’information, référez-vous aux Résumés des Caractéristiques des Produits disponibles localement.

     

    http://www.sanofi.com/produits/diabete/diabete.aspx

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  • Des scientifiques américains du prestigieux Massachusetts Institute of Technology travailleraient sur une puce sous-cutanée contraceptive d’une durée de vie de 16 ans et dotée d’une fonction On/Off, elle pourrait être mise sur le marché dès 2018.

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  • Alerte générale au médicament générique

    vendredi 11 juillet 2014 à 06h35

    L'Agence fédérale des médicaments et des produits de santé(AFMPS) met en garde contre les risques qui existent quand on substitue un médicament générique à son homologue original, écrit Le Soir vendredi.

    © BELGA

    Une patiente traitée pour des crises d'épilepsie a été hospitalisée après avoir fait un malaise: elle avait exceptionnellement pris le médicament original, le Tegretol, alors qu'elle prenait d'habitude la version générique. La dose de médicament était en effet beaucoup plus élevée dans la spécialité originale que dans celle générique.
    L'AFMPS met en garde contre la substitution de médicaments dans certains cas précis, c'est-à-dire en cas de "marge thérapeutique étroite", quand un changement de dose ou de concentration même léger peut mener à un échec du traitement

     

     

    http://www.levif.be/info/actualite/sante/alerte-generale-au-medicament-generique/article-4000688503468.htm?nb-handled=true&utm_source=Newsletter-11/07/2014&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-RNBGEZHNFR

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  • Le gaspillage alimentaire est un problème majeur dans les pays ayant adopté des habitudes de sur-consommation. Chaque année 1,3 milliard de tonnes de denrées comestibles par an sont jetées, selon la FAO1. A toute échelle de la chaîne alimentaire s’opère ce gâchis. En Belgique, quelques villes ont décidé d’agir au niveau des industries agro-alimentaires en les forçant à donner aux associations de redistribution alimentaire.

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  • Les Fromages de Suisse s’allient particulièrement bien avec les fruits, notamment ceux de l’été. Envie d’idées originales ? Retrouvez nos associations gourmandes ! Colorés, frais, juteux, sucrés et pleins de vitamines, les fruits d’été sont un plaisir des sens et sont bons pour notre santé.

    C’est le moment de déguster abricots, prunes, melons, pêches, pastèque et raisin. Ils sont riches en fibres, vitamines, eau, sels minéraux et oligo-éléments.

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  • La kératopathie en bandelette est une dégénérescence de la cornée se caractérisant par un dépôt de calcaire à ce niveau. Voir la vidéo ou 3D sur l'oeil.

     

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  • Il est rond, parfumé, juteux et particulièrement goûteux cette année ! Qui donc ? Le melon bien sûr ! « Fruit » estival (qui n’est pas un fruit d’ailleurs, mais plutôt un légume !) par excellence, le melon évoque les marchés animés des vacances et nos belles campagnes françaises. Mais contrairement à ce qu’il laisse entendre, le melon charentais n’a bien souvent de charentais que le nom ! D’où vient vraiment le melon de Charente ?

    Le melon, histoire et variétés

    Depuis la mi-mai, le melon charentais a pris place sur les étals de nos marchés. D’une jolie couleur qui évoque le soleil, le melon charentais séduit par son aspect, son parfum et son goût bien sucré. Mais contrairement à ce que son nom laisse supposer, le melon charentais ne provient pas toujours de Charente.

    Origines du melon charentais

    melonsLe melon est un cucurbitacée : il appartient à la famille des courges. Cultivé depuis l’Antiquité égyptienne, il a d’abord été accommodé comme un légume.

    Le melon n’est arrivé en France qu’au XVème siècle sous Charles VIII qui l’a rapporté d’Italie. Celui qui est devenu le melon Cantaloup (qui tient son nom des jardins italiens de Cantalupi) a été popularisé en France pendant la Renaissance. Il a ensuite été implanté en Charente, d’où sa dénomination melon charentais. Cette dénomination désigne davantage un type de melons qui peuvent être verts ou jaunes.

    picto-etonnant-exclamationLes charentais verts présentent une chair ferme qui ne jaunit jamais, même à pleine maturité. Elle est un peu moins savoureuse que celle du charentais jaune.

    Production du melon charentais

    En France, 3 grandes régions produisent des melons charentais1 :

    • le bassin sud-est qui produit 124 386 tonnes ;
    • le bassin sud-ouest qui produit 49 727 tonnes ;
    • et la région centre-ouest qui produit 86 773 tonnes.

    La France est le 3ème pays producteur de melon en Europe, avec 290 000 tonnes. Elle se classe derrière l’Espagne qui produit 1 million de tonnes et l’Italie qui en produit 580 000.

    CC : robpatrick

    Les pépins de melon  CC : robpatrick

    Parmi toutes les variétés de melon, les plus couramment cultivées sont :

    Le cantaloup charentais. Sa chair est de couleur vive, jaune orangé. L’écorce est lisse et vert pâle avec des sillons verts foncés. De nombreuses espèces appartiennent à cette variété avec parmi elles le turquin, le morin, le barbarin, le sucrin, le citrolin, le muscadin…

    Le charentais brodé. Sa chair est elle aussi orangée et mais la peau est plus épaisse, toute en relief. Le charentais brodé est un peu plus ferme que le cantaloup, et un peu moins parfumé.

    Le vert olive d’hiver est une variété ancienne. Le fruit est ovale, vert foncé, alors que la chair est blanche. Cette variété de melon est très juteuse et sucrée. Il peut se conserver très longtemps et facilement, jusqu’à l’hiver, d’où son nom.

    Le galia, de taille moyenne à la chair vert pâle et la peau épaisse et torturée. Ce melon est une variété très récente, créée il y a une quarantaine d’années. Il est bien parfumé et très sucré.

     

    (1) Chiffres le melondenosregions.com

    En France, seules trois productions de melon bénéficient d’une IGP (indication géographique protégée).

    fleche-nota-beneSont ainsi protégés les melons du Haut-Poitou (centre-ouest), les melons du Quercy(sud-ouest) et, depuis 2012 seulement, les melons de Guadeloupe. Une demande d’IGP est en cours pour le Melon de Cavaillon.

    melon-fruit-ete-ban

    Les melons les plus précoces sont récoltés dès le mois de mai dans le Bassin Sud-Est, jusqu’au mois d’octobre dans le bassin Centre-Ouest.

    picto-etoile-paragrapheLa dénomination « melon charentais » ne renvoie donc pas du tout à un terroir. Il s’agit plutôt d’une appellation commerciale qui désigne les melons de type charentais.

    Sur les étals, de nombreux melons dits charentais sont importés depuis l’Espagne, le Maroc,Israël et également depuis les Pays-Bas où il est cultivé sous serre. La France importe environ 90.000 tonnes de melons.

    Ainsi, comme d’habitude, faites attention à la provenance des produits achetés en supermarché ou ailleurs : vérifiez bien que votre melon a bien été produit en France ! La saison bat son plein et vous pourrez en profitez jusqu’au mois de septembre.

    Bien choisir son melon

    melon pedonculePour choisir un melon, la première des choses à faire c’est de le sentir ! Le melon doit dégager une bonne odeur, bien parfumée.

    Ensuite, comme son pédoncule est dit « déhiscent », il se décolle à maturité. Ainsi, vous repérerez un melon bien mûr en vérifiant le pédoncule : s’il est rabougri et s’il présente une cicatrice à ce niveau (appelé « pécou »), il est à point !

    *

    Je veux témoigner

    Les produits artisanaux : le vrai du faux

    Retrouvez la série Produits artisanaux, le vrai du faux

     

    http://www.consoglobe.com/vrai-faux-melon-charente-cg/2

     

     

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  • Syndrome de Gilles de la Tourette : des tics et des troubles difficiles à vivre

    Grimaces, gestes incontrôlés, bruits étranges, grossièretés... Le syndrome de Gilles de la Tourette se caractérise par l'association de tics moteurs et vocaux apparaissant avant l'âge de 18 ans. En France, 45 000 enfants sont concernés à des degrés divers. Un quart d'entre eux continue d'en souffrir à l'âge adulte.

    Du fait des répercussions des tics et des troubles souvent associés, le syndrome de Gilles de la Tourette (SGT) empoisonne le quotidien des personnes atteintes et de leur entourage. Le Dr Andreas Hartmann*, neurologue et responsable du centre de référence pour le syndrome de Gilles de la Tourette, revient sur les principales caractéristiques de cette maladie, ses conséquences et les thérapies proposées.

    Syndrome de Gilles de la Tourette : les premiers signes dans l'enfance

    Syndrome Gilles de la TouretteLe syndrome de Gilles de la Tourette est une maladie neurologique. Il apparaît avant 18 ans et se caractérise par l'association de plusieurs tics moteurs et d'au moins un tic vocal pendant plus d'un an. Des précisions importantes, sachant que près d'un quart des enfants souffrent de tics moteurs qui disparaissent spontanément en quelques mois.

    Le Dr Hartmann détaille : "Les premiers tics apparaissent souvent autour de 5-7 ans. Ils évoluent en dents de scie avec une tendance à l'aggravation jusqu'à 10-12 ans, puis régressent beaucoup après 16-18 ans. En grandissant, les enfants atteints apprennent aussi à mieux les contrôler. Un quart d'entre eux restent toutefois gênés à l'âge adulte".

    Le syndrome de Gilles de la Tourette touche 0,3 à 0,8 % des enfants d'âge scolaire, soit 45 000 enfants en France selon sa définition la plus large, 5 000 si l'on considère les cas les plus sévères. Les garçons sont trois à quatre fois plus concernés.

    Les symptômes de la Tourette : mouvements anormaux, bruits et paroles incongrus

    Clignements d'yeux, haussements d'épaules, grimaces, raclements de gorge, toux, cris... Les tics sont des manifestations motrices et vocales anormales, soudaines et involontaires. Dans le syndrome de Gilles de la Tourette, ils varient dans le temps et entre les malades. Certains, dits "complexes", ressemblent à des gestes volontaires, des mots ou des phrases ordinaires sortis de leur contexte.

    Ainsi, les personnes qui ont déjà entendu parler du syndrome de Gilles de la Tourette l'associent inévitablement à la copropraxie (faire des gestes grossiers) et la coprolalie (dire des obscénités, des insultes). Cependant, ces symptômes ne sont pas systématiques : "Ils concernent moins de 20 % des malades, précise le Dr Hartmann. Au contraire, certains de mes patients appellent leur boulanger "Mon chéri" ou disent "Je t'aime" dès leurs premiers rendez-vous amoureux. Ces comportements socialement inappropriés sont liés à un défaut d'inhibition au niveau du cerveau".

    Parmi les autres tics complexes, socialement handicapants et très agaçants pour l'entourage, figurent aussi l'échopraxie (le malade imite les gestes de son interlocuteur) et l'écholalie (il reprend ses paroles). "Nous ne pouvions pas suivre un film : Thibault répétait systématiquement les derniers mots des acteurs", se souvient Françoise, dont le fils est atteint du syndrome de la Tourette. "C'est ce symptôme qui nous a fait penser à la maladie alors que les tics dataient déjà de plusieurs années."

    Syndrome de Gilles de la Tourette : toute la famille a besoin d'être aidée

    L'association française du syndrome de Gilles de la Tourette (AFSGT) propose des thérapies de groupe pour aider les parents et l'entourage au sens large. Son président, François Lefèbvre explique : "Dans les cas les plus sévères, les tics et troubles comportementaux de l'enfant atteint accaparent toute l'attention. Les couples se séparent, les parents n'ont plus de temps pour les frères et soeurs qui se sentent délaissés... Il faut à tout prix éviter l'éclatement familial, y compris pour le malade".

    Syndrome de la Tourette, un diagnostic parfois tardif

    "Les tics sont souvent considérés comme les manifestations d'un mal-être ou d'un stress, ce qui peut retarder le diagnostic", commente le Dr Hartmann. "Lorsque les parents consultent, l'enfant est d'abord envoyé chez le psy ou, parfois, chez le spécialiste qui correspond au tic prédominant : l'ophtalmo s'il cligne des yeux, l'ORL quand il se racle la gorge..."

    Le fait que les tics puissent être "physiquement" handicapants, responsables de douleurs ou de symptômes propres à leur localisation (troubles visuels et maux de tête s'ils concernent les yeux par exemple) et qu'ils évoluent dans le temps, ne facilite pas l'orientation vers un neurologue.

    "Certains facteurs, comme la fatigue, le stress ou la caféine, peuvent augmenter la fréquence et l'intensité des tics mais ils n'en sont pas la cause", insiste le médecin. "Les tics proviennent d'une mauvaise communication entre certaines zones cérébrales." La maladie dépend de facteurs génétiques et environnementaux ( tabagisme maternel, souffrances périnatales, infections infantiles...).

    Des troubles du comportement souvent associés aux tics

    Avant même le début des tics, Thibault était considéré comme un enfant hyperactif ayant beaucoup de mal à se concentrer. Adolescent, il a commencé à avoir des troubles obsessionnels compulsifs (TOCs). Françoise explique : "Il me demandait de répéter quinze fois certaines phrases jusqu'à ce qu'elles sonnent "bien" et jonglait avec tout et n'importe quoi, piquant des colères noires si on l'interrompait avant la fin d'une série de quinze. Mais le plus difficile, c'étaient ses crises d' angoisse. Certaines nuits, il hurlait durant plus d'une heure et se tapait la tête contre les murs à en réveiller le voisinage".

    Selon le Dr Hartmann, 90 % des enfants atteints du syndrome de Gilles de la Tourette présentent au moins un autre trouble : "20 à 30 % ont un trouble d' hyperactivité avec déficit de l'attention (THADA), 30 à 40 % des crises de rage accompagnées d'auto-agressivité et 20 à 30 % des TOCs qui, souvent, persistent à l'âge adulte".

    Les tics et ces difficultés perturbent la scolarité et l'intégration sociale. "Ce qui me gêne le plus, c'est le regard des autres", confie Thibault. "Mes amis ou les gens du quartier me connaissent mais si je dois rencontrer une personne étrangère, je stresse, mes tics explosent et c'est le cercle vicieux ! Je sais qu'on me prend pour un attardé." A 20 ans, le jeune homme ne parvient pas à conserver un emploi plus de quelques jours.

    Une prise en charge en fonction des tics et des troubles associés

    Lorsque les tics ne sont pas trop sévères, quelques explications peuvent suffire à dédramatiser la situation. Le Dr Hartmann encourage les parents à en discuter avec les professeurs et l'enfant à les expliquer à ses camarades. Connaître les facteurs qui les amplifient aide aussi à les diminuer.

    "Les parents ont parfois du mal à comprendre que l'enfant puisse se retenir durant toute la consultation et laisser exploser ses tics sitôt la porte du bureau passée", remarque le médecin. "Je leur explique qu'ils sont extrêmement difficiles à contrôler. L'enfant ne se moque pas d'eux mais se "lâche" quand il est en confiance". Les personnes atteintes du syndrome de Gilles de la Tourette décrivent une sensation d'inconfort prémonitoire, comme une envie de se gratter ou d'éternuer, qui n'est soulagée que par la réalisation du tic.

    Un suivi psychologique est utile lorsque l'enfant est anxieux ou déprimé, mais il a ses limites. Lorsque les tics ou les troubles associés sont véritablement handicapants, il s'agit d'établir des priorités. Le Dr Hartmann prend l'exemple d'un enfant en échec scolaire : "Qu'est ce qui le gêne le plus ? Son tic du bras qui l'empêche d'écrire et de se concentrer, un véritable trouble d' hyperactivité avec déficit de l'attention, les moqueries de ses camarades, les douleurs physiques liées aux crises d'automutilation..."

    En France, quelques équipes, dont celle du Dr Hartmann, reçoivent les familles en consultation multidisciplinaire. Neurologue, pédopsychiatre, psychologue, assistante sociale... discutent avec l'enfant et ses parents pour proposer le suivi le plus adapté.

    Syndrome de la Tourette : les stratégies thérapeutiques pour diminuer les tics

    Lorsque les tics posent un problème majeur, le neurologue conseille d'essayer d'abord les thérapies cognitives et comportementales (TCC), 10 à 12 séances étalées sur trois mois, accompagnées d'exercices à reproduire chez soi. L'enfant doit toutefois avoir acquis une certaine maturité et il existe peu de thérapeutes spécialistes dans le syndrome de Gilles de la Tourette.

    Lorsqu'un tel suivi n'est pas possible ou s'il demeure insuffisant, il faut recourir aux médicaments. "Les neuroleptiques, utilisés depuis près de cinquante ans, sont souvent redoutés mais ils ont beaucoup évolué", précise le Dr Hartmann. "L' aripiprazole (Abilify®) est vraiment efficace à faible dose et avec peu d'effets secondaires." Près de 80 % des patients répondent positivement aux médicaments.

    Dans le cas de tics isolés et simples pouvant avoir de lourdes conséquences, par exemple une atteinte de la moelle cervicale suite à un tic de la nuque, une approche originale consiste à utiliser la toxine botulique qui agit directement sur les muscles concernés. A long terme, elle pourrait également diminuer l'envie de tiquer. "Comme les TCC et peut-être les médicaments", remarque le neurologue. "Quand on ne fait plus le tic, la sensation d'inconfort s'atténue et il a tendance à disparaître".

    Pour les tics les plus sévères, et lorsque les précédentes thérapeutiques ont échoué, il reste la stimulation cérébrale profonde grâce à l'implantation chirurgicale d'électrodes au niveau du cerveau. En France, une vingtaine de patients en ont bénéficié.

    * Praticien hospitalier à l' H ôpital de la Pitié-Salpêtrière (AP-HP, Paris), responsable du centre de référence pour le syndrome de Gilles de la Tourette, président du comité scientifique de l' association française du syndrome de Gilles de la Tourette (AFSGT).

    1- interview du Dr Andreas Hartmann, juillet 2013
    2- interview de François Lefèbvre, juillet 2013

    Audrey Plessis

    Créé le 30 juillet 2013

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  • Que voudriez-vous que l'on fasse si un accident grave vous mettait hors d'état d'exprimer votre volonté ?
    Si, comme Vincent Lambert, vous ne deviez rester en vie qu'avec une assistance médicale permanente, sans espoir de récupération ?
    Que préféreriez-vous : la poursuite des soins, ou leur arrêt, qui signerait alors votre décès ? L'acharnement thérapeutique ou l'euthanasie passive ?

    Depuis 2005, la loi Leonetti vous permet de faire ces choix à l'avance. Au cas où ...

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    1. Des chercheurs britanniques mettent au point une nouvelle manière de soigner les caries. En favorisant la reminéralisation de la dent malade, il devrait être possible d’éviter l’utilisation de la roulette de dentiste et du « plombage ».

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  • photo © pete pahham - Fotolia.com 

     

    Epandages massifs et sulfateuses municipales... Dans l'imaginaire collectif, le mot pesticide rime avant tout avec agriculture intensive et gestion des espaces verts.

    Ainsi quand il s'agit de dénoncer leur présence imposée, on oublie trop souvent de balayer devant la porte de son placard à produits ménagers. De fait, l'utilisation domestique des produits destinés à éliminer les nuisibles dans et autour de la maison est une réalité que l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) aimerait pouvoir mieux appréhender. Dans un communiqué daté du 2 juillet, l'Anses annonce donc le lancement, en partenariat avec l'Observatoire des résidus de pesticides (ORP), d'une grande étude nationale baptisée Pesti'home (pdf).

    Cette étude fait ainsi écho à l'avis émis par l'Inserm en juin 2013 qui rappelait le lien positif entre l'exposition aux pesticides et de nombreuses pathologies (cancers, malformations congénitales, maladie de Parkinson). Piloté par un comité d'experts, ce rapport rappelait qu'en France, peu de données quantitatives par type d'usage étaient accessibles au sujet des pesticides.

    Tirage au sort

    Financée par les ministères en charge de l'écologie, de la santé et de l'agriculture, Pesti'home est la première étude sur ce sujet menée à l'échelle nationale. Elle se déroulera dans 150 communes choisies sur l'ensemble du territoire métropolitain. Dans ces villes et villages, 1.500 foyers seront tirés au sort pour participer à l'étude qui débutera le 3 juillet 2014 et se poursuivra jusqu'en octobre 2014. Les heureux élus seront prévenus par un courrier de l'Anses les invitant, s'ils le souhaitent, à participer à cette étude scientifique. Les foyers volontaires recevront alors la visite d'un enquêteur qui recensera avec leur aide, les produits pesticides utilisés à leur domicile, ainsi que la manière dont ils sont utilisés.

    L'Anses espère que les données ainsi récoltées permettront de mieux évaluer l'exposition de la population française aux pesticides, en complément des travaux déjà existants sur les expositions via l'alimentation et celles liées aux utilisations professionnelles de ces produits. Elle pourrait notamment permettre de définir de nouvelles priorités de santé publique visant à réduire les expositions des populations aux pesticides.

    VOIR AUSSI

    http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-pesti-home-premiere-etude-nationale-sur-l-exposition-aux-pesticides-menagers-13837.asp?1=1#xtor=EPR-1000002224

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  • Aaaah! Les barbecues! Et avec eux, leurs 1001 accompagnements! Parmi ceux-ci, le riz se décline en diverses recettes: salade de riz, risotto, riz froid, ... Pour profitez au mieux de ses bienfaits, il est utile d'en connaître ses propriétés et ses variétés.
    Une nutritionniste américaine, Theresa Nicklas, vient de démontrer, dans une nouvelle étude publiée dans la revue Food and Nutrition Sciences, le lien existant entre la consommation de riz et une bonne santé physique. En manger régulièrement permettrait d'absorber moins de graisses saturées et de sucres ajoutés, selon les résultats de ses recherches, menées pendant cinq ans auprès de 14.386 volontaires. "Manger du riz est aussi associé à la consommation de légumes, de fruits, de viande et de haricots", souligne la nutritionniste. Les adultes, dont l'alimentation a été analysée de 2005 à 2010, présentaient également une quantité supérieure de potassium, de magnésium, de fer, de vitamine B9 et de fibres. En d'autres termes, le riz, qu'il soit blanc ou brun, aiderait à se nourrir plus sainement et comblerait les besoins nutritifs dont le corps a besoin. Riches en gludices complets, 100 grammes de riz blanc couvrent en moyenne entre 15 et 20% des apports journaliers recommandés en glucides. Evidemment, pour profiter de ses avantages, il est recommandé de ne pas noyer le riz sous un océan de sauce. 

    BRUN PLUTÔT QUE BLANC

    D'autres études menées à long terme ont toutefois démontré que la consommation importante de riz blanc engendrait un risque plus élevé de diabète de type 2. Les auteurs de ces différentes recherches recommandent dès lors de préférer le riz basmati, brun ou les céréales complètes, qui possèdent un index glycémique plus bas. En 2010, des chercheurs américains avaient soulevé que la consommation régulière de riz brun faisait baisser de 11% le risque de souffrir de diabète de type 2. 

    FORMES, COULEURS, SAVEURS

    Il existe de très nombreuses variétés de riz, aux formes, couleurs et saveurs diverses. On pourrait ainsi les classer en fonction de leur forme, de leur origine, de leur longueur. L'environnement et la technique de culture jouent un rôle important dans la saveur du riz. Il peut en effet être traité de différentes façons pour obtenir du riz blanc, complet ou étuvé. Ce dernier est cuit sous vide avec son enveloppe de son. Il est ensuite décortiqué et séché après cuisson. Ce traitement préserve en partie les nutriments car ils migrent vers le coeur du riz pendant la phase d'étuvage. C'est aussi un riz qui ne colle pas! Le riz blanc est quant à lui totalement débarrassé du germe et du son. Comme il est décortiqué et poli, il est privé d'une partie de ses éléments nutritifs, même si de nouvaux procédés actuels parviennent à conserver certains de ces composants, notamment les vitamines. On préfère son goût et sa couleur à ceux du riz brun ou complet. Le riz brun est débarrassé de son enveloppe extérieure, mais il a conservé le germe et le son. Ses propriétés nutritives sont par conséquent supérieures à celles du riz blanc. 

    RONDS, LONGS, MOYENS

    Le riz se caractérise aussi par sa forme. Il peut être rond, moyen, demi-long ou long. Les variétés les plus connues et les plus consommées sont les riz Indica avec des grains longs et étroits, ainsi que les riz Japonica aux grains ovales ou ronds. Ce dernier est apprécié en Chine et au Japon: grâce à sa texture collante, il est plus facilement préhensible avec des baguettes. 

    INTERNATIONAL

    Le riz n'est pas cultivé qu'en Asie. Le riz Arborio, par exemple, est d'origine italienne et est généralement cuisiné en risotto. Le Calasparra provient d'Espagne, tandis que l'Ariette est cultivée en Camargue. Le riz rouge est issu des hauts plateaux d'Afrique ou des contreforts de l'Himalaya, voire de Camargue. Il est complet et dégage une légère odeur d'avoine lorsqu'il est cru. Le riz noir est quant à lui extrêmement parfumé. En Chine, où il est développé, il est appelé "riz vénéré". 

    FAITES VOTRE CHOIX

    Avec autant de différences et de particularités, il est difficile de faire le bon choix. Mais le bon choix existe-t-il vraiment? Goûtez, appréciez, choisissez celui que vous préférez et faites-en la vedette de vos buffets d'été!

    http://plusmagazine.levif.be/fr/011-10361-riz.html

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