• Mû par votre mauvaise conscience ou votre envie de faire au mieux pour votre santé et votre ligne, vous avez tendance à opter pour ce poisson plutôt que pour une bonne vieille margarita. Peut-être à tort selon les diététiciens.

    saumon vs pizza © Thonkstock

    Des diététiciens ont montré que le saumon fumé d'élevage écossais contient 14g de matières grasses pour 100g. Pour faire réaliser au public l’importance d’une telle teneur en matière grasse, ils l’ont mise en parallèle d’une part de pizza margarita du même poids, qui elle n’en affiche que la moitié, soit ennviron 7, 4g. 

    On le sait, le saumon d’élevage est gras, puisqu’il contient des oméga 3, des acides gras sains et gras mono-insaturés – contrairement à la pizza qui contient elle de la matière grasse saturée plus préjudiciable pour la santé. Mais ce qui est en jeu ici est l’origine même du saumon. Car quand le saumon d'élevage contient donc 14g de graisses pour 100g, son homologue sauvage en contient moins de 3,5g.

    La raison de sa teneur en graisse est-elle alors à chercher du côté du mode de vie de l’animal, actif pour le premier passant sa vie à nager dans la plénitude des rivières, quand le saumon d’élevage se cantonne à être engraissé, dans un espace confiné, donc entravant son activité physique. 

    Le directeur de l'Alliance mondiale contre l'aquaculture industrielle (ICSF), Don Staniford résume ces résultats au Sunday Times ” Le saumon d’élevage est une couch potato compare au saumon sauvage, majestueux et emblématique (…) C’est donc un non-sens de décrire le saumon d’élevage, tout mou, comme maigre et sain. »

     

    http://weekend.levif.be/tendance/culinaire/le-saumon-deux-fois-plus-gras-que-la-pizza/article-4000746095792.htm

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • C'est l'occasion de faire un legs à la Fédération Française des Diabétiques pour protéger vos proches et soutenir les personnes malades. Vous pouvez choisir de transmettre tout ou partie de votre patrimoine. En effet, léguer un bien (argent, bien immobilier, bijou, objet d’art...) présente de nombreux plusieurs avantages.

    Lire la suite...

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • Avec 4% de la population adulte française atteinte d’apnées du sommeil et un recours croissant aux dispositifs médicaux de pression positive continue, le syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) constitue un enjeu sanitaire et économique majeur. La HAS a évalué la place dans la stratégie thérapeutique des dispositifs médicaux disponibles : dispositifs de pression positive continue (PPC) et orthèses d’avancée mandibulaires (OAM). Cette évaluation comprend la réalisation d’un modèle économique original qui compare l’efficience des différents traitements du SAHOS léger et modéré.

    Le SAHOS (syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil) se caractérise par une réduction ou une interruption de la ventilation pendant le sommeil. Ce trouble se manifeste principalement par deux symptômes : la somnolence diurne et les ronflements nocturnes. La Commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé (CNEDiMTS) à la demande du Ministère de la Santé, a évalué les dispositifs de pression positive continue (PPC) dans le cadre de la révision des catégories homogènes des dispositifs médicaux. Elle a aussi précisé la place de la PPC et des orthèses d’avancée mandibulaire (OAM) (voir encadré infra) dans la stratégie thérapeutique du SAHOS. Cette évaluation a été complétée par une évaluation médico-économique de la Commission évaluation économique et de santé publique (CEESP), destinée à comparer l’efficience de la PPC, de l’OAM et des mesures hygiéno-diététiques dans la prise en charge du SAHOS modéré et léger. 

    Un nouveau critère pour le traitement des patients

    Le choix du traitement du patient se définit en fonction des symptômes et de la sévérité du syndrome, mesuré par l’indice d’apnées-hypopnées (IAH). La HAS recommande de traiter les patients dont le SAHOS est modéré ou sévère, c’est-à-dire avec un IAH qui dépasse 15 et qui présente au moins trois des symptômes suivants : somnolence diurne, ronflements sévères et quotidiens, sensation d’étouffement ou de suffocation pendant le sommeil, fatigue diurne, nycturie, céphalées matinales. Le choix du dispositif médical (PPC ou OAM) dépend de la sévérité des symptômes. 

    • La PPC est recommandée en première intention lorsque l’IAH est supérieur à 30, et lorsque l’IAH est compris entre 15 et 30, en présence d’un sommeil de mauvaise qualité (au moins 10 micro-éveils par heure de sommeil) ou d’une maladie cardiovasculaire grave associée (hypertension artérielle résistante,
      fibrillation auriculaire récidivante, insuffisance ventriculaire gauche sévère ou maladie coronaire mal contrôlée, antécédent d’accident vasculaire cérébral). Dans toutes ces situations, l’OAM est une alternative en cas de refus ou d’intolérance à la PPC.
    • L’OAM est recommandée en première intention lorsque l’IAH est compris entre 15 et 30 en l’absence de maladie cardiovasculaire grave associée. Dans ce cas, l’OAM est en effet plus efficiente que le dispositif de PPC.
    • Les mesures hygiéno-diététiques sont recommandées, quelle que soit la gravité du syndrome, dans tous les cas.

    La PPC et l’OAM

    La pression positive continue (PPC) est le dispositif de référence pour le traitement des apnées obstructives du sommeil. Il s’agit d’un dispositif de ventilation nasale qui permet aux voies aériennes de rester dégagées pendant le sommeil. La mise à disposition de ce dispositif est réalisée par un prestataire de service au domicile du patient. Près de 530 000 patients ont bénéficié d’une PPC en 2013 en France.

    Traitement alternatif, l’OAM est un dispositif dentaire réalisé sur mesure. Il permet de maintenir la mâchoire inférieure en position avancée pendant le sommeil, libérant ainsi le passage de l’air au niveau du pharynx. La prescription de cette orthèse suppose la collaboration entre un spécialiste du sommeil   (diagnostic, traitement, suivi) et un praticien ayant des connaissances à la fois sur le sommeil et sur l'appareil manducateur (examen dentaire, prise d'empreintes, ajustements et réglages). 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     
    Mis en ligne le 10 sept. 2014
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • Plus d'une centaine de pharmaciens se sont portés candidats pour expérimenter la vente de médicaments à l'unité dans quatre régions (Ile-de-France, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Lorraine et Limousin), et pendant un an, a précisé ce 12 septembre la ministre de la Santé, Marisol Touraine. Le décret permettant cette expérimentation dans les officines devrait être publié dans les prochains jours.


    Coup d'envoi de la vente de médicaments à l'unité

     

    La vente à l'unité ne concernera dans un premier temps que des antibiotiques (une vingtaine) car le but est non seulement de lutter contre la surconsommation de médicaments, mais aussi de lutter contre l'abus d'antibiotiques, afin de réduire les risques que la résistance aux antibiotiques se développent.

    "Le gaspillage est mauvais pour les comptes de la Sécurité sociale, pour l'environnement et pour la santé" des Français, a argumenté Mme Touraine.

    Une sélection va être opérée parmi les pharmacies candidates "les mieux à même de relever le défi", a précisé Mme Touraine. La liste de celles retenues pour l'expérimentation ne sera pas communiquée pour permettre le bon déroulement de l'enquête menée par l'Inserm.

    "C'est symbolique que la présidente de l'Ordre des pharmaciens s'engage", s'est félicitée la ministre, y voyant le signe que "la profession est prête à jouer le jeu, en tout cas majoritairement".

    Pour ce premier test, un objectif national de 100 pharmacies a été fixé : 25 sont appelées à être "témoins", c'est-à-dire qu'elles continueront à délivrer des boîtes et 75 dites "expérimentatrices" vendront seulement le nombre de pilules nécessaires à la durée exacte du traitement.

    Une rémunération spécifique sera versée aux officines participantes: jusqu'à 1.500 euros par an pour les "expérimentatrices" et jusqu'à 300 euros pour les "témoins".

    http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-coup-d-envoi-de-la-vente-de-medicaments-a-l-unite-14303.asp?1=1#xtor=EPR-1000002224

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • Ce menu se compose d’une salade de roquette, d’une escalope milanaise aux couleurs de l’Italie et d’une verrine de fromage blanc aux nectarines. Ces recettes se préparent rapidement à condition de prévoir tous les ingrédients à l’avance et de bien s’organiser dans sa liste de courses. Ce menu étant assez calorique, prévoir un repas plus léger au suivant.

    Entrée

    Salade de roquette aux tomates cerise

     

    La roquette à la saveur délicatement piquante et poivrée est adoucie par le goût légèrement sucré des tomates cerise. Faiblement calorique, 100 g de roquette apportent autant de calcium qu’un yaourt.

    Préparation : 5 minutes
    Cuisson : Pas de cuisson

    Ingrédients (pour 6 personnes) :

    1 sachet de salade roquette lavée
    1 barquette de 250 g de tomates cerise
    4 cuillères à soupe d'huile d'olive
    4 cuillères à soupe de vinaigre balsamique
    2 gousses d’ail
    1 oignon
    Sel, poivre
    Ciboulette ciselée

    Préparation :

    • Couper les tomates en deux.
    • Dans un saladier mettre les tomates coupées, puis la roquette.
    • Ajouter l’ail coupé, l’oignon émincé et la ciboulette ciselée.
    • Assaisonner avec l’huile d’olive, le vinaigre balsamique.Saler, poivrer, puis mélanger.


    Valeur nutritionnelle par personne : Protéines : 4 g - Lipides : 7 g - Glucides : 3,5 g - soit 81 kcal

    Equivalence (pour m’aider à l’intégrer dans ma ration) : ½ carré de sucre n° 3,100 g de yaourt, 1 petit suisse nature,  80 g de fromage blanc nature.

    Auteur : Nicole Kucharski
    Diététicienne nutritionniste diplômée
    Site internet

    Crédit photo : © Andrey Starostin - Fotolia.com

     

    Plat

    Escalope milanaise et ses tagliatelles

    Ce plat est une recette italienne complète et rapide à préparer. L’escalope milanaise contient de la farine et de la chapelure qu’il convient de comptabiliser dans la part des glucides en plus de la présence de pâtes dans la recette.

    Préparation : 15 minutes
    Cuisson : 15 minutes

    Ingrédients (pour 6 personnes) :

    6 escalopes de veau
    100 g de farine
    2 œufs
    200 g de biscottes
    3 cuillères à soupe d’huile de tournesol
    1/2 brick de coulis de tomates nature
    400 g de tagliatelles sèches
    500 g d’épinards en branches surgelés.
    50 g de parmesan râpé
    Sel, poivre
    Basilic ciselé

    Préparation :

    • Mixer ou écraser les biscottes afin de préparer la chapelure.
    • Répartir dans 3 assiettes différentes la farine, les œufs battus en omelette et la chapelure.
    • Fariner chaque escalope, les tremper dans les œufs battus puis dans la chapelure.
    • Faire chauffer de l’huile dans une poêle et faire cuire les escalopes pendant 5 min de chaque côté.
    • Faire cuire en même temps les tagliatelles dans une casserole d’eau bouillante pendant 10 minutes.
    • Passer et maintenir au chaud.
    • Faire de même avec les épinards surgelés. Passer, remettre dans la casserole.
    • Saler, poivrer et ajouter 2 cuillères à soupe de crème fraîche à 15 % en fin de cuisson.
    • Mélanger.
    • Servir chaque assiette avec les escalopes, les pâtes et les épinards.

    Verser le coulis de tomate sur les escalopes et parsemer de parmesan râpé et de basilic ciselé.



    Valeur nutritionnelle par personne : Protéines : 37 g - Lipides : 18 g - Glucides : 88,5 g - soit 664 kcal

    Équivalence (pour m’aider à l’intégrer dans ma ration) : ¾ de baguette de pain, 350 g de riz blanc cuits, 310 g de quinoa cuits, 260 g de pommes de terre dauphine, 300 g de pommes de terre vapeur et 50 g de pain.

     

    Auteur : Nicole Kucharski
    Diététicienne nutritionniste diplômée
    Site internet

    Crédit photo : © alain wacquier - Fotolia.com

     

     

    Dessert

    Verrine de fromage blanc aux nectarines

     

    Ce dessert simple à préparer permet de terminer le repas sur une saveur fraîche et sucrée. Hors saison, il est possible de remplacer les nectarines par un autre fruit de saison.

    Préparation : 10 minutes
    Cuisson : Pas de cuisson

    Ingrédients (pour 6 personnes) :

    3 nectarines
    500 g de fromage de campagne en faisselle
    2 cuillères à soupe de sucre glace
    1 sachet de sucre vanillé
    Quelques feuilles de menthe fraîche

    Préparation :

    • Laver, éplucher les nectarines et les couper en petits dès.
    • Egoutter le fromage blanc de sa faisselle, éliminer l'eau, puis le mettre dans un saladier.
    • Ajouter le sucre glace et le sucre vanillé sur la faisselle et mélanger.
    • Remplir des verrines avec le mélange.
    • Ajoutez au milieu de chaque verrine une à deux cuillères à soupe de nectarines.
    • Recouvrir de mélange à la faisselle.Décorer de feuilles de menthe.

    Servir bien frais.



    Valeur nutritionnelle par personne : Protéines : 2 g - Lipides : 3 g - Glucides : 9 g - soit 71 kcal

    Equivalence (pour m’aider à l’intégrer dans ma ration) : 2 carrés de sucre, 20 g de pain, 200 ml de lait, 2 yaourts nature, 2 petits beurre.

    Auteur : Nicole Kucharski


    Diététicienne nutritionniste diplômée
    Site internet
    Crédit photo : © timolina - Fotolia.com

     

    http://www.afd.asso.fr/menu/menu-rapide-fait-maison

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • Les glucides contenus dans les aliments constituent une source importante d’énergie. Il faut par conséquent ne pas les négliger. Seulement, lorsqu’on est diabétique, il faut contrôler ses apports glucidiques afin de maintenir la glycémie aussi proche que possible de la normale et prévenir ainsi les complications du diabète à long terme. Cela exige de prendre conscience de la différence glucidique entre les différents aliments et de jouer sur les équivalences. Essayons de rendre l’apprentissage moins contraignant pour plus de liberté alimentaire !

    Lire la suite...

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • Les hormones dites "glucocorticoïdes", peuvent agir directement sur les cellules des récepteurs du goût dans des conditions de stress. Pour des chercheurs américains, cela explique l'envie de sucré.

    Lire la suite...

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • Bientôt une nouvelle pyramide alimentaire

    04/09/2014 à 07:26 - Mis à jour à 07:26

    Le Conseil supérieur de la santé (CSS) publiera, fin 2015, de nouvelles recommandations pour une alimentation plus saine, peut-on lire jeudi dans De Morgen.

    Lire la suite...

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    1 commentaire
  • La faim, c’est ce qui nous pousse à manger, et peut-être à grossir. Pourtant, nous ne savons pas toujours l’apprivoiser, vivre en bonne entente avec elle. Alors, apprenez à mieux connaître votre faim pour donner à votre corps le meilleur et seulement le meilleur.

    La faim "carence alimentaire"

    La faim

    C’est une faim très fréquente. Si en mangeant, vous n’apportez pas à votre organisme toutes les vitamines, tous les oligoéléments, les acides aminés essentiels dont il a un besoin vital, votre organisme est en manque. Il vous envoie une sensation de faim globale qui vise à combler ces manques. Or, il ne sait pas vous envoyer un message précis comme par exemple : "je manque de vitamine B6" ! Il vous envoie une envie de manger qui n’est pas, à proprement parler, une faim comme celle de la famine qui, elle, est une faim par manque de calories.

    Que faire pour lutter contre la faim carence alimentaire ?

    La faim "volume"

    Mangez équilibré, vos 5 fruits et légumes par jour de façon variée, et suffisamment de protéines. Si vous voulez mincir, ou en cas de régime pour une autre raison, surtout ajoutez à votre nourriture un complément en vitamines et oligoéléments à apport global et à dose nutritionnelle. Il s’agit de comprimés, de gélule ou de sirop apportant la dose journalière nécessaire à votre organisme pour ne pas ressentir cette faim de carence.

    Quand vous mangez, vous le faites avec votre bouche et votre tube digestif, mais aussi avec vos yeux. Aidés par votre cerveau, ils calculent la quantité de nourriture que vous allez ingérer en voyant votre assiette. Le problème c’est que notre cerveau est habitué à un certain volume. S’il s’agit d’un petit volume, vous êtes sans doute mince. S’il s’agit d’un trop gros volume, vous prenez du poids. Cette faim est malheureusement fréquente : qui n’a pas eu des parents lui disant : « finis ton assiette ! », « encore une bouchée pour maman, une bouchée pour papa » ou en voyant s’avancer la cuillère vers la bouche, « ouvre la porte du garage, la voiture va rentrer ! » ou encore « tu n’as pas honte, il y a des enfants qui meurent de faim ». Au fil du temps, nos yeux s’habituent à des portions trop grandes

    Que faire pour lutter contre la faim "volume" ?

    D’abord, prenez-en conscience. Puis, organisez-vous pour que votre assiette soit plus volumineuse à moindre calorie. Et qui dit volume pour peu de calories, dit fruits et légumes. Usez et abusez de la salade par exemple, ajoutez des fruits à tous vos desserts… Si vous savez que vous avez une envie de volume alimentaire, habituez très progressivement vos yeux à se rééduquer à un moindre volume. Et surtout, servez de petites portions à vos enfants, laissez-les se resservir et ne les obligez jamais à finir une assiette !

     La faim de l'estomac de l'ogre

    Votre estomac contient, dans ses parois, des capteurs d’étirement. S’il est presque vide, vous le percevez et s’il est bien rempli, ses parois sont étirées et vous envoient un message de satiété qui signifie : « je suis plein, arrête de manger ». Malheureusement, certaines personnes se sont habituées dès leur enfance à manger en trop grandes quantités et leur estomac s’est distendu. Le sentiment de satiété ne survient qu’après l’ingestion d’une ration alimentaire très importante.

    Que faire contre la faim de l’estomac d’ogre ?

    Si vous êtes dans ce cas, commencez par en prendre conscience. Puis, dîtes-vous qu’il va falloir du temps, mais que vous pouvez rééduquer votre estomac. Pour cela, diminuez la ration de votre repas et fractionnez-les. Même sans diminuer vraiment la quantité totale d’aliments, faites une collation dans la matinée et une dans l’après-midi, voire après le repas du soir si vous mangez tôt. En quelques semaines, grâce à l’élasticité de votre estomac, vous parviendrez à retrouver un sentiment de satiété plus rapidement. Une autre méthode est de manger plus d’aliments à la fois lourds et peu caloriques, donc très riches en fibres… Des légumes, par exemple !

    La faim du mangeur Lucky-Luke.

    Certains mangent plus vite que leur ombre ! Et c’est un gros problème. En effet, le sentiment de satiété met un certain temps à apparaître quand vous mangez. Environ 20 minutes. Si vous prenez votre repas en 5 minutes, votre corps peut avoir le sentiment qu’il n’a pas suffisamment mangé. Alors, vous mangez plus et vous avez encore une impression de faim lorsque votre repas est fini. En un mot, vous mangez trop.

    Que faire contre la faim du mangeur Lucky-Luke ?

    Entraînez-vous à manger plus lentement ! Facile à dire, pas forcément facile à faire. Vous pouvez décider de prendre votre entrée 15 minutes avant le plat principal. C’est possible chez vous mais bien sûr moins dans un restaurant d’entreprise. En cas de repas collectif, prenez le temps d’écouter les autres, mangez avec vos collègues les plus bavards qui font durer les repas !

     

    La faim du mangeur de bouillie

    Celui qui ne mâche pas a plus faim que les autres… et mange plus. Normalement, lorsqu’un aliment est dans votre bouche, vous le mâchez avant de l’avaler. La mastication est une fonction extrêmement importante. Elle envoie un signal à votre corps qui signifie que vous êtes en train de manger et cela entraîne plus rapidement la satiété. Or, dans notre société, de plus en plus de personnes mangent comme des bébés : sans jamais mâcher. Ainsi, boire des sodas vous apporte beaucoup de calories sans mâcher. Votre corps ne les comptabilise pas de la même manière que des aliments solides. C'est la même chose si vous mangez des purées, du pain de mie, des compotes, des yaourts (yogourts)… Vous ingurgiterez nettement plus que si vous mangez des aliments à croquer.

    Que faire contre la faim du mangeur de bouillie ?

    Recommencez à manger des aliments à mâcher ! Par exemple, une carotte simplement épluchée que vous croquerez comme un lapin. Mangez-la environ 20 minutes avant le repas. Vous bénéficierez de l’effet mastication, de l’effet satiété (qui met 20 minutes à survenir), de l’effet volume, des fibres, et en plus, de toutes les vitamines et antioxydants présents dans la carotte. Mais pour cela, un impératif : achetez des carottes bio. Les carottes de l’agriculture conventionnelle ont souvent un tel goût chimique qu’il semble quasiment impossible de les manger entières sans sauce pour cacher leur (mauvais) goût. Préférez les soupes non entièrement mixées, celles où il reste des morceaux de légumes, mangez des jardinières de légumes plutôt que des purées…

     

    La faim "convivialité"

    Cette faim est une faim d’entraînement. Lorsque nous sommes en groupe, nous avons tendance à privilégier la relation aux signaux intérieurs de notre corps. Nous nous laissons entraîner à manger plus, à faire comme les autres. Et cela d’autant plus que nous buvons de l’alcool, car il a la particularité de bloquer les signaux de satiété. Il s'agit bien d'un apéritif au sens littéral du terme : il ouvre l’appétit. Cela peut se produire à la cantine, au restaurant d’entreprise, en famille et plus encore pendant les fêtes quelles qu’elles soient : mariages, communions, anniversaires, fêtes de fin d’année…

    Que faire contre la faim "convivialité" ?

    Première action : prenez conscience de cette faim ! Ensuite, limitez votre dose d’alcool, ce qui vous fera mieux percevoir les signaux de satiété de votre corps. Et puis, n’hésitez pas à en parler aux personnes qui vous invitent. De nos jours, chacun cherche à rester en bonne santé et à garder la ligne. Si vous êtes invité et que le repas est à la fois bon et léger, vous êtes bien plus heureux que s’il est lourd et bourratif ! Lorsque c’est à votre tour de recevoir quelqu’un, pensez-y. Choisissez, vous aussi, un menu léger et bon pour la santé. Vos amis vous en seront reconnaissants.

     

    La faim émotionnelle

    Nos émotions modifient les signaux de faim et de satiété venant de notre corps. Il n’existe pas de généralités en ce domaine, car chacun réagit avec son histoire émotionnelle : pour certains, la joie, le bonheur, l’excitation peuvent stimuler l’envie de manger, sans doute pour faire la fête ; pour d’autres, ces émotions positives peuvent couper la faim, peut-être parce qu’ils se sentent comblés. La colère ou la tristesse ont plutôt tendance à couper l’appétit, mais pas forcément. L’anxiété ou la peur peuvent bloquer l’envie de manger, ou bien la stimuler pour compenser le malaise et trouver un plaisir dans la nourriture

    Que faire contre la faim émotionnelle ?

    Commencez par décoder ce que vous disent vos émotions. Plutôt que de penser « j’ai faim » ou « j’ai envie de manger », demandez-vous quelles sont les émotions sous-jacentes. Une fois qu’elles sont connues, vous pourrez parfois agir sur celles-ci. Cela signifie que vous pouvez parfois répondre à vos émotions directement plutôt que de tenter de les oublier en mangeant. Prenons un exemple : si je mange quand je me sens seul, alors j’appelle des amis pour éviter de manger. Mais dans certains cas, le mal être poussant à manger est plus profond, et il sera peut-être nécessaire d’entamer une thérapie. Que cela ne vous fasse pas peur : c’est le plus beau cadeau que vous pouvez faire à vous-même !

     

    http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=mieux-comprendre-la-faim-la-faim-emotionnelle


     

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    1 commentaire
  • 02/09/2014 à 11:03 - Mis à jour à 11:03

    Source: Le Vif/L'Express

    Immunothérapie, cellules souches, formation des métastases... La recherche en Belgique multiplie les avancées spectaculaires dans la lutte contre le cancer. Un réel espoir pour les patients ?

    Lire la suite...

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    1 commentaire
  • Le scandale des lasagnes au cheval aura permis de clarifier la réglementation sur l'étiquetage des produits à base de viande. Il n'en va pas de même côté poisson, où les consommateurs ont encore souvent bien du mal à savoir exactement ce qu'ils mangent, dénonce l'Association nationale de défense des consommateurs et usagers (CLCV).


    Les lasagnes de la mer contiennent-elles de l'hippocampe ?

     

    Une enquête menée par l'association de consommateurs et dévoilée le 23 juin 2014 montre que pour une majorité de produits de la mer, les informations contenues sur les étiquettes "restent encore très imprécises", avec "un flou savamment entretenu" sur les espèces utilisées ou le pourcentage exact de poisson contenu dans chaque préparation.

    L'association a étudié les étiquettes de 70 produits à base de poissons (parmentiers, brandades, panés, croquettes, nuggets, rillettes, surimis, soupes et plats cuisinés), issus à la fois de grandes marques et de marques distributeurs, sans faire l'analyse du produit lui-même.

    "Mélange peu râgoutant"

    A l'issue de cet examen, elle alerte d'abord sur le fait que la plupart de ces produits sont fabriqués non pas à partir de filets de poisson mais plutôt de "chair" ou de "pulpe de poisson". C'est le cas dans 80% des produits examinés.

    Et derrière ces termes un peu vagues, il ne faut pas s'attendre à trouver du filet haché, mais plutôt un "mélange peu râgoutant" de chutes de filetage, desquelles sont enlevés tous les morceaux nobles (filet, darne, baron), et auxquelles s'ajoutent des arêtes, de la peau, le tout mixé dans des broyeurs à très forte pression, selon la CLCV.

    Sans être dangereux pour la santé, ces produits restent "de qualité très médiocre", alors même qu'il n'existe aucun "cadre réglementaire ou normatif définissant les procédés d'obtention" de ces ingrédients, explique l'association.

    Par ailleurs, l'analyse des étiquettes montre qu'il est très souvent difficile de savoir exactement quelle quantité de poisson est contenue dans le produit, ni même de quelle espèce il s'agit.

    Risque de tromperie

    Sur plus de la moitié des produits étudiés, notamment dans les soupes, les surimis et les croquettes, le type depoisson utilisé n'est pas mentionné, "d'où un risque de tromperie des consommateurs", avertit la CLCV. Il est remplacé par des indications floues comme "poisson" ou "poisson blanc".

    "Est-on en présence de merlu, de cabillaud, de colin ou de saumon ? Impossible de le savoir", explique la CLCV.

    Enfin, pour déterminer quelle quantité exacte de poisson l'on ingurgite lorsque l'on mange par exemple des pâtes au saumon achetées "tout prêt", il faut souvent prévoir la calculette, prévient l'association.

    Ainsi certains fabricants se contentent de mentionner d'un côté la quantité de poisson dans la farce qui a servi à la préparation, puis le pourcentage de farce dans le produit final, charge ensuite pour le consommateur de faire lui-même les calculs.

    Au final, 30% des produits étudiés ne fournissent donc aucun pourcentage de poisson explicite, et directement exploitable, dénonce la CLCV.

    "Chair de poisson" et agents texturants

    Par catégorie de produits, c'est aux rillettes et aux croquettes de poisson que revient la palme de l'imprécision. Pour ces dernières, "dans 80% des cas, l'espèce n'est pas précisée (...) et seul un produit sur dix est fabriqué à partir de filet de poisson", le reste étant constitué de "chair".

    "Quant à l'information sur la quantité de poisson mise en oeuvre, elle est certes disponible mais pas de façon explicite : dans quatre produits sur dix, le consommateur doit faire une règle de trois pour la recalculer, ce qui n'est guère pratique quand on fait ses courses !", relève la CLCV.

    Au final, pour l'ensemble des produits étudiés, la teneur en poisson se révèle bien souvent inférieure à 30% (sauf pour les poissons panés), et ils sont souvent "enrichis" d'agents texturants (amidon, glycérides d'acides gras), de matières grasses ou d'eau (surimis), sans que cela soit toujours clairement indiqué.

    L'association demande donc aux pouvoirs publics et aux professionnels de l'agroalimentaire et de la distribution de travailler à une clarification des règles d'étiquetage de l'ensemble des produits transformés à base de poisson.

    "Les consommateurs ont le droit de savoir ce qu'ils mangent et le flou qui prévaut aujourd'hui n'est pas acceptable", conclut la CLCV.

    En savoir plus :

    http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-les-lasagnes-de-la-mer-contiennent-elles-de-l-hippocampe--13765.asp?1=1

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    3 commentaires
  • Oeufs, fromage, viennoiseries… les idées reçues sur ce qu’il faut ou ne faut pas consommer quand on a du cholestérol sont légion. Découvrez les aliments à privilégier ou ceux qu’il vaut mieux éviter pour réduire son taux de cholestérol.

     

    Il faut bannir les œufs…

    Il faut bannir les oeufs…

    FAUX - L’idée est répandue qu’ il ne faut plus manger d’oeufs quand on a du cholestérol.

    L’oeuf n’est pourtant pas aussi calorique qu’on le croit : 60 kcals pour le jaune et 20 kcals pour le blanc.

    Il possède certes, des lipides saturés en partie responsables des maladies cardio-vasculaires, mais en quantité bien plus faible que dans certains autres aliments.

    A titre de comparaison, un oeuf dur (environ 50 g) contient 5,3 g de lipides contre 18 pour 50 g de chips.

    Lire la suite...

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    1 commentaire
  • Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    1 commentaire
  • Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • Les risques induit par le diabète

    Si le taux de glycémie reste élevé pendant des années et ne revient pas dans la norme, cette anomalie peut provoquer toute une série de maladies secondaires dangereuses:

    Maladie oculaire (rétinopathie)

    Après 15 ou 20 ans de diabète, l'irrigation sanguine de la rétine est diminuée chez près de 95 % des diabétiques de type 1 et 80 % des diabétiques de type 2. Ce trouble provoque une baisse de l'acuité visuelle. Le risque de cécité est 5,2 fois plus élevé chez les diabétiques que chez les non-diabétiques.

    Affection rénale (néphropathie)

    20 à 30 % des diabétiques développent une affection rénale. Le risque d'insuffisance rénale (déficit de la fonction des reins) est 12,7 fois plus élevé chez les hommes diabétiques que chez les non-diabétiques.

    Maladie cardio-vasculaire

    Un diabétique atteint d'hypertension artérielle présente un risque environ quatre fois plus élevé de maladies cardiovasculaires qu'un non-diabétique. Le risque d'infarctus du myocarde est 3,7 fois plus élevé chez les hommes diabétiques et 5,9 fois plus élevé chez les femmes. Si le diagnostic de diabète est posé après les 30 ans du malade, le risque de décès lié à une maladie cardio-vasculaire est 2,3 fois plus élevé que pour un non-diabétique. Pour un diagnostic de diabète posé avant les 30 ans du patient, il est 9,1 fois plus élevé.

    Maladie neurologique (neuropathie)

    Chez près de 30 % des diabétiques, on constate un dysfonctionnement neurologique touchant aussi bien les nerfs moteurs et tactiles (responsables des mouvements des muscles et du sens du toucher) que ceux des organes internes. Entre 10 et 15 % des diabétiques souffrent de douleurs plus ou moins fortes.

    Accident vasculaire cérébral

    Le risque d'accident vasculaire cérébral est 2 à 4 fois plus élevé chez les diabétiques que chez les non-diabétiques.

    Pied diabétique

    La fréquence des ulcères chez les diabétiques de moins de 50 ans est de 1,7 à 3,3 %. Au-delà de 50 ans, elle est de 5 à 10 %. La fréquence des amputations est en moyenne de 3 pour 1 000 diabétiques.

    Parodontite

    Lorsque la gencive se rétracte et que les dents et les gencives se déchaussent, on parle de parodontite. Cette affection du parodonte touche les diabétiques de type 1 et 2 en moyenne trois fois plus fréquemment que les personnes non diabétiques.

    Les premiers signes d'alerte suggérant une perturbation du métabolisme glucidique, par exemple une soif inhabituelle, des mictions plus abondantes, la fatigue et la perte de poids, ne doivent donc pas être négligés. Le problème est que le diabète, tout particulièrement celui de type 2, peut être présent pendant des années sans symptômes apparents. Rien qu'en Allemagne, on estime à 4 millions le nombre de diabétiques non dépistés. Un contrôle régulier du poids, une activité physique et surtout la surveillance des taux de glycémie sont donc indispensables à un diagnostic précoce et un traitement adéquat du diabète.

     

    http://fr.mylife-diabetescare.ch/mylife-savoir-diabete-maladies-secondaires.html

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • Le curcuma est utilisé autant comme épice que comme colorant dans les préparations alimentaires. Il est d’ailleurs l’un des principaux constituants du cari (curry), un mélange d’épices particulièrement employé en cuisine indienne. Encore peu d’études ont évalué les effets de la consommation de curcuma. De plus, la plupart d’entre elles ont utilisé du curcuma (ou ses principes actifs) en quantités supérieures à ce qui pourrait être consommé couramment, relevant alors davantage du supplément que de l’épice usuelle (à ce sujet, voir la fiche Curcuma (psn)).

    Principes actifs et propriétés

    Absorption de la curcumine
    Au moment de l’ingestion de curcuma, seulement une faible proportion de la curcumine est absorbée dans l’organisme30. Par contre, la consommation simultanée de poivre augmente grandement la biodisponibilité de la curcumine31. Ainsi, l’ajout de poivre à un mets contenant du curcuma est une façon simple d’accroître le potentiel thérapeutique de la curcumine.

    Antioxydants. Les antioxydants sont des composés qui protègent les cellules du corps des dommages causés par les radicaux libres. Ces derniers sont des molécules très réactives qui seraient impliquées dans le développement des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies liées au vieillissement1. Dans une étude, le curcuma se situe au cinquième rang quant à son contenu en antioxydants parmi plus de 1 000 aliments analysés2 (calculé à partir de 100 g d’aliment). Comme une portion usuelle de curcuma se situe plutôt autour de 2 g (5 ml), il contribue tout de même moins que d’autres aliments à notre apport quotidien en antioxydants. Le curcuma contient des flavonoïdes et des composés phénoliques3, mais c’est la curcumine qui est considérée comme étant son principal composé antioxydant.

    • Curcumine. La curcumine est un composé de la famille des curcuminoïdes4. Elle présente différentes propriétés qui ont principalement été démontrées par des études effectuées in vitro ainsi que chez l’animal5. Entre autres, l’effet antioxydant de la curcumine laisse entrevoir un effet protecteur contre les maladies reliées au stress oxydatif (telles les maladies cardiovasculaires et la maladie d’Alzheimer)5. La curcumine présente aussi des propriétés anti-inflammatoires et pourrait participer à la prévention du cancer à plusieurs étapes de son développement5. Ces effets bénéfiques n’ont pas tous été étudiés chez l’humain et les quantités de curcuma nécessaires pour les observer ne sont pas toujours précisées.

    Cancer. Le curcuma occupe une place importante dans l’alimentation des populations de l’Inde, qui en consomment jusqu’à 2 g par jour6. Bien qu’aucune étude ne le démontre directement, il semble y avoir un lien entre la consommation particulièrement élevée de curcuma et la faible incidence de certains cancers (comme le cancer colorectal) en Inde et dans d’autres pays asiatiques6. Chez des fumeurs, un essai clinique a démontré que la consommation quotidienne de 1,5 g de curcuma pendant 30 jours diminuait les composés cancérigènes présents dans l’organisme7. D’autres études préliminaires démontrent une potentielle activité anticancer de la curcumine lorsque consommée en quantités souvent supérieures à ce qui pourrait être consommé quotidiennement sous forme de curcuma4,8. Plusieurs études réalisées chez l’animal et in vitro appuient cet effet protecteur de la curcumine, particulièrement contre les cancers gastro-intestinal et colorectal9,10. Même si les mécanismes d’action restent encore à être élucidés9, c’est par ses propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires que la curcumine pourrait exercer ses effets anticancer11. Certains auteurs supposent que la consommation de 1 c. à thé (5 ml) de curcuma par jour pourrait fournir la quantité de curcumine nécessaire pour exercer un effet préventif contre le cancer6.

    Troubles gastro-intestinaux. Le curcuma est traditionnellement utilisé pour traiter différents troubles gastro-intestinaux, tels l’inflammation et les ulcères d’estomac. En ce sens, il a été démontré qu’un extrait de curcuma inhibe la sécrétion d’acide gastrique chez l’animal, pouvant ainsi diminuer la formation d’ulcères12. La curcumine ne semblant pas être responsable de ces effets, d’autres études devront être faites pour découvrir quels principes actifs contribuent à ces effets12. Par ailleurs, la consommation quotidienne de 3 g de curcuma pendant 12 semaines s’est soldée en une régression complète des ulcères d’estomac chez 75 % des sujets13. Par contre, cette étude n’a pas utilisé de groupe témoin (placebo) et d’autres études réalisées chez l’animal ont démontré des effets opposés14. Ainsi, des études cliniques mieux contrôlées devront être réalisées avant d’encourager la consommation de curcuma pour le traitement des ulcères d’estomac.

    Système cardiovasculaire. Quelques études ont démontré l’efficacité d’un extrait de curcuma dans la prévention de l’oxydation du cholestérol-LDL (« mauvais » cholestérol)15 ainsi que pour diminuer le cholestérol total chez l’animal15,16. Il est de plus en plus clair que la curcumine ainsi que ses métabolites (obtenus durant la conversion de la curcumine en d’autres composés dans l’organisme) seraient en partie responsables de ces effets15,17,18. Ces résultats laissent présager que le curcuma pourrait prévenir l’apparition d’athérosclérose et d’autres facteurs de risque de maladies cardiovasculaires, mais davantage d’études chez l’humain sont requises15.

    Maladie d’Alzheimer. Des études épidémiologiques ont démontré que la prévalence de maladie d’Alzheimer était plus faible dans certaines populations de l’Inde comparativement à d’autres pays19,20. Une des raisons invoquées pour expliquer cette observation était la consommation plus élevée de curcuma en Inde, mais cette explication n’est toujours pas appuyée par des données scientifiques. Il a été démontré chez l’animal que la consommation de curcumine améliorait les déficits cognitifs reliés à la maladie d’Alzheimer, par des mécanismes encore peu connus21,22. Probablement que les différentes propriétés de la curcumine (telles les propriétés antioxydante, anti-inflammatoire et hypocholestérolémiante) pourraient être associées à cet effet23. Une étude est en cours chez des sujets atteints de la maladie d’Alzheimer afin d’évaluer l’efficacité de la curcumine pour le ralentissement de cette maladie23.

     

    Autres effets. Le curcuma est traditionnellement utilisé pour protéger le foie contre diverses agressions24. Certaines études ont démontré un effet hépatoprotecteur du curcuma in vitro et chez l’animal, mais aucune donnée chez l’humain n’est disponible actuellement25. De plus, des extraits de curcuma ont démontré des propriétés antimicrobiennes contre une variété de bactéries, parasites et champignons pathogènes, in vitro et chez l’animal24,26.

    Lire la suite sur :

    http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=curcuma_nu

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • Ce dessert se compose de fruits frais de saison qui apportent la vitamine C, antioxydant indispensable pour combattre les agressions de la saison froide. Les graines de sésame sont riches en acides gras insaturés pour une protection du système cardio-vasculaire.

    Ingrédients (pour 4 personnes) :

    2 clémentines
    2 kiwis
    1 poire
    1 à 2 cuillères à soupe de graines de sésame (10 g)
    4 pics en bois

    Préparation :

    • Laver tous les fruits avec leur peau, puis les éplucher.
    • Séparer les quartiers des clémentines et couper les kiwis et la poire en gros morceaux de façon à les faire tenir sur un pic en bois.
    • Couper des pics en bois en deux et embrocher les fruits en alternant les couleurs.
    • Saupoudrer de graines de sésame.


    Valeur nutritionnelle par personne : Protéines : 0,5 g - Lipides : 1,5 g - Glucides : 15 g – soit  76 kcal

    Équivalence (pour m’aider à l’intégrer dans ma ration) : 3 carrés de sucre, 30 g de pain.

    Auteur : Nicole Kucharski
    Diététicienne nutritionniste diplômée
    Site internet

     

    Crédit photo : © Giordano Aita - Fotolia.com

     

    http://www.afd.asso.fr/diabete-ressources/recettes/mini-brochettes-de-fruits-frais-005640

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique