• Les incontournables plantes aromatiques 18,19, 20,

    La sarriette (Satureja hortensis), parfois appelée « pèbre d'ase », ce qui signifie en provençal « poivre d'âne », est une plante vivace de la famille des Lamiacées, que l'on trouve sur les bords des chemins méditerranéens. Ce végétal, d'une hauteur de 30 à 40 cm, est buissonnant et à tiges ramifiées Ses feuilles persistantes sont odorantes, longues, étroites, coriaces, luisantes, de couleur vert foncé et peuvent atteindre une hauteur de 10 à 45 cm. Ses fleurs sont d'une couleur mauve pâle, blanche ou rosée.

     

    Quelques mots d’histoire

    Jadis la sarriette était considérée comme une plante magique et aphrodisiaque.

    Sarriette en fleurs. © Kareji, CC by-nc 3.0
    Sarriette en fleurs. © Kareji, CC by-nc 3.0

     

    Propriétés culinaires

    Les feuilles de cette plante sont utilisées comme condiment depuis l'Antiquité, à la fois pour relever les grillades, les sauces et les légumes et comme aide à la digestion pour éviter les ballonnements et les gaz.

     

    Santé

    Les feuilles et les sommités fleuries de la sarriette sont digestives, stimulantes, antiseptiques et antiputrides. Elles seraient aussi vermifuges. Son huile essentielle est bactéricide.

     

    Exigences

    Pour bien se développer, cette espèce a besoin d'une terre légère, bien exposée et saine. Elle redoute les sols à humidité stagnante.

    Buisson de sarriette. © Kareji, CC by-nc 3.0
    Buisson de sarriette. © Kareji, CC by-nc 3.0

     

    Semis et travaux d’entretien

    Effectuez un semis fin mars-avril ou en septembre, en lignes distantes de 40 cm. Éclaircissez à 20 cm. La multiplication de la sarriette peut aussi avoir lieu par division des touffes au printemps. Si vous habitez une région réputée pour ses hivers rudes, mieux vaudra protéger ses pieds avec de la paille, le moment venu.

     

    Récolte et conservation

    Cueillez les feuilles de la sarriette au fur et à mesure de vos besoins, sans tenter de les garder plus de 2 à 3 jours.

     

    Astuce culturale

    Rabattez les tiges, dès l'arrivée de chaque printemps, à 10 cm du sol, ce qui donnera de la vigueur à la plante.

    La sauge officinale (Salvia officinalis) est une plante de la famille des Lamiacées. On l'appelle aussi « herbe sacrée » ou « thé d'Europe ». C'est une espèce très ramifiée, aux tiges de section carrée, mesurant 20 à 30 cm et à la base lignifiée. Ses feuilles pétiolées sont vert pâle, veloutées et oblongues. Ses fleurs, sur des hampes florales érigées, sont regroupées en petits glomérules.

     

    Quelques mots d’histoire

    Le nom de la sauge officinale vient du latin « salvare », qui signifie « sauver » ou « guérir ». Les Romains la récoltaient avec un cérémonial spécial, revêtus d’une tunique blanche, les pieds nus et bien lavés.

    Fleurs de sauge. © Duk, CC by-nc 3.0
    Fleurs de sauge. © Duk, CC by-nc 3.0

     

    Propriétés culinaires

    Selon un diction, « qui a de la sauge dans son jardin, n'a pas besoin de médecin ». Ses feuilles sont employées comme aromates en cuisine, tout particulièrement dans les marinades et dans l'assaisonnement du gibier.

    Fromage à la sauge. © Jon Sullivan, DP 
    Fromage à la sauge. © Jon Sullivan, DP

     

    Santé

    Cette herbe aromatique est antiseptique, stimulante, tonique et stomachique. En décoction, ses propriétés sont résolutives, vulnéraires, antiseptiques et cicatrisantes. En tisane ou en aromate elle facilite la digestion.

     

    Exigences

    La sauge officinale apprécie les terres riches, mais aussi les plus arides.

     

    Semis et travaux d’entretien

    La multiplication de cette espèce se pratique par semis au printemps, ou mieux par division des touffes ou par marcottage, en automne. En automne, il faut supprimer les rameaux trop envahissants ou qui vous semblent fatigués. Vous renouvellerez votre plantation tous les 4 à 5 ans,en choisissant alors un nouvel emplacement.

    Salvia officinalis © Tobias R., CC by-nc 3.0
    Salvia officinalis © Tobias R., CC by-nc 3.0

     

    Récolte et conservation

    Pratiquez la récolte des feuilles de préférence avant la floraison. Faites sécher les feuilles cueillies en petites couches, bien à plant et à l’abri de la lumière. Le parfum de cet aromate, en tout cas, est plus prononcé une fois les feuilles séchées.

     

    Astuce culturale

    Vous pouvez cultiver cette espèce dans un pot de terre cuite de 18 à 20 cm de diamètre et garni de deux tiers de terreau et d’un tiers de sable.

     

    Le thym (Thymus vulgaris), encore appelé « serpolet », fait partie de la famille des Lamiacées. Il se rencontre à l'état sauvage dans les régions méridionales. C'est un petit arbrisseau rampant, à tiges grêles et très ramifiées, de 20 à 30 cm de hauteur. Ses feuilles sont toutes petites et ses fleurs, roses ou blanches, sont groupées à l'extrémité des rameaux. Ce végétal dégage un parfum caractéristique très agréable.

     

    Quelques mots d’histoire

    Les Égyptiens et les Étrusques utilisaient le thym mélangé aux onguents pour embaumer leurs morts. Les Grecs en brûlaient devant l'autel de leurs dieux, pensant que cette plante était source de courage. La légende veut que Pâris enlevât Hélène qui, fort triste, a alors beaucoup pleuré avec, à chaque larme qui tombait de ses yeux sur le sol, la naissance d’une touffe de thym.

    Abeillle butinant des fleurs de thym. © Eyeweed, CC by-nc 2.0
    Abeillle butinant des fleurs de thym. © Eyeweed, CC by-nc 2.0

     

    Propriétés culinaires

    Les rameaux de thym, frais ou secs, servent de condiment en cuisine pour les sauces, ragoûts, etc. Vous pouvez également faire une délicieuse infusion à l'aide de ses sommités fleuries, pour vous aider à bien digérer.

     

    Santé

    L'infusion de thym peut s'utiliser en bain de bouche en cas d'inflammation des gencives et en gargarisme en cas d'irritation de la gorge ou d'angineLes préparations qui en contiennent s'utilisent en fumigation pour traiter les rhinites et les sinusites.

     

    Exigences

    Le thym se plaît en sol sain, dépourvu d'humidité stagnante, et situé à chaude exposition.

     

    Semis et travaux d’entretien

    Ce végétal se multiplie par semis ou par division de touffes. Dans le premier cas, intervenez d'avril à juin, en place et de préférence en bordure où la cueillette sera facile. Recouvrez très peu les graines de terre. Éclaircissez à 5-6 cm. La deuxième possibilité s'effectue en mars. Avec une fourche-bêche, découpez votre buisson en plusieurs parties à planter assez profondément.

    Bouquet de thym. © Nicolas L. CC by-nc 2.0
    Bouquet de thym. © Nicolas L. CC by-nc 2.0

     

    Récolte et conservation

    C'est en été que votre cueillette vous donnera le plus satisfaction, les tiges et les feuilles étant encore toutes tendres. Mais vous pourrez poursuivre cette pratique tout au long de la belle saison et constituer des bouquets pour l'hiver, à faire sécher en les suspendant dans un local sec et aéré.

     

    Astuces culturales

    Le bouturage du thym est faisable. Pour cela, prélevez des rameaux de quelques centimètres, munis de bourgeons et placez-les en godets, à l'abri d'un châssis vitré ou d'une véranda. Utilisez un mélange de tourbe et de sable. La mise en terre définitive ne pourra toutefois avoir lieu que l'année suivante.

    Autre artifice : pratiquez un bêchage profond et enterrez vos touffes en ne laissant dépasser du sol que l'extrémité des rameaux, ce qui donnera à votre plantation beaucoup plus de vigueur.

     

    http://www.futura-sciences.com/magazines/maison/infos/dossiers/d/jardinage-incontournables-plantes-aromatiques-1891/page/20/

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