• Le diabète les fait marcher 1 300 kilomètres en passant par le Vimeu et Amiens

    Cécile Juen et Julian Paniagua entament ces Diabedays qui va les conduire de Saint-Valery-sur-Somme à Montpellier à pied, en récolant 10 
€ de don par kilomètre parcouru.

    Des étudiants lancent Diabedays, ce mardi 16 mai, au départ de Saint-Valery-sur-Somme. Ils rallient Montpellier, en deux mois, en demandant aux gens de financer leurs 1 300 kilomètres via des dons versés sur une plateforme numérique sécurisée.

     

     

    Diabedays. Littéralement : les jours du diabète. Trois étudiants d’une école de commerce de Nantes entreprennent, ce mardi 16 mai, 1 300 km à pied au départ de Saint-Valery-sur-Somme, direction Montpellier, dans l’Hérault. Julian Paniagua, Olivier Babillard et Cécile Juen empruntent, majoritairement, des chemins de Grande randonnée, couchent sous la tente ou chez l’habitant. Ils se donnent deux mois pour effectuer ce périple, en espérant parcourir environ 30 km par jour.

    Via une plateforme de financement sécurisé (lire ci-contre), leur objectif est de récolter 10 € par kilomètre parcouru, reversés à la Fédération française des diabétiques. En rencontrant des gens, en chemin, en médiatisant leur initiative, en étant présent sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Twitter…), ces étudiants espèrent atteindre leur but.

    Ils négocient actuellement avec cette fédération pour que cet argent «  serve à des actions concrètes  », explique Julian Paniagua, à l’origine de ces Diabedays : prévention, communication ou accompagnement.

    Ce jeune homme de 22 ans est touché dans sa famille par le diabète de type 1 qui, contrairement à celui de type 2 – le plus répandu –, se déclare à l’adolescence.

    Il s’agit d’une maladie auto-immune. Le pancréas ne produit pas d’insuline, une hormone permettant au glucose d’entrer dans les cellules du corps. Le traitement s’effectue, soit sous forme d’injection d’insuline, soit via une pompe à insuline, appareil portable ou implantable qui injecte de l’insuline en continu.

    «  C’est un traitement lourd, qui pèse sur le quotidien des gens. C’est une maladie difficile à porter  », estime ce jeune homme. Les trois étudiants vont, au cours de leur cheminement, expliquer cela, justifier leur démarche. Ils seront rejoints par d’autres, prenant le relais de certains qui arrêteront. «  On a eu des contacts avec des diabétiques qui nous ont demandé de marcher avec nous. C’est ce qu’on veut : susciter des rencontres et de l’amitié  », explique Julian Paniangua, qui devrait être le seul, avec Olivier Babillard, à marcher la totalité des 1 300 km.

    Ce lundi, à son arrivée à la gare d’Abbeville en compagnie de Cécile Juen, il confiait «  ne pas savoir à quoi s’attendre, mais on a hâte  ». Cécile Juen, 24 ans, est «  motivée. Il y a un défi sportif, un challenge. Un peu d’appréhension aussi.  » Elle devrait disparaître au fur et à mesure des kilomètres parcourus et des échanges noués le long du chemin.

    Comment les suivre ? https://duabedays.wixsite.com/lafranceapied

    « L'IVC, le nouvel Indice de masse corporelle (IMC)Le combat tranquille d’un paysan pour la liberté des semences »
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :