• Des chercheurs allemands ont découvert de quelle manière intervenait le blanchiment du chocolat grâce à des études aux rayons X. Des résultats qui pourraient intéresser bien des adeptes.

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  • Ce 17 mai 2015, Journée mondiale de l'hypertension artérielle, il est bon de rappeler que l'hypertension est l'une des pathologies les plus répandues dans la population des pays développés. Pour lutter contre celle-ci et éviter le risque accru d'AVC qui en découle, voici 3 plantes à mettre au menu.

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  • Des chercheurs chinois ont fait ce que personne n'avait encore osé faire : modifier les gènes d'un embryon humain. Le monde scientifique inquiet avait pourtant prévenu que personne ne devait toucher au génome humain.

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  • Le panier AMAP du mois de février

    Chaque mois, consoGlobe met son nez dans la composition des paniers AMAP de France et passe au crible les différents légumes proposés. Quoi de bon dans les paniers du mois de février ?

    Région Sud-Est : panier de la Drôme

    - Pommes de terre

    Côté cuisine : la pomme de terre n’est pas considérée comme un légume par les nutritionnistes mais plutôt comme un féculent, notamment pour sa richesse en amidon. Elle est un aliment de consommation courante, souvent utilisée comme accompagnement. On peut la cuire à l’eau, à la vapeur, à la poêle, au four et l’utiliser nature, dans des soupes, en purée ou en gratin.

    Côté bienfaits : la pomme de terre n’est pas un mauvais aliment à condition de ne pas la consommer que sous forme de frites ! Riche en minéraux, la pomme de terre contient également des vitamines. Certaines sortes de pommes de terre sont riches en antioxydants, notamment celles à chair violette, ce qui pourrait prévenir les maladies cardiovasculaires.

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  • Si ses effets ne se font pas toujours sentir tout de suite, l'excès d'alcool n'est pas anodin pour le corps.

    L'ESTOMAC 

    Lorsqu'on boit à jeûn, l'alcool est directement absorbé dans le sang et circule rapidement dans l'organisme. L'excès d'alcool coupe l'appétit en augmentant la production de sucs gastriques.

     

    LA BOUCHE 

    Les gros buveurs courent un risque accru de cancer de la bouche, de l'oesophage et de la gorge.

    LA CIRCULATION SANGUINE

    L'alcool dilate les vaisseaux sanguins, ce qui fait grimper momentanément la température corporelle. Quelques verres (2 à 3) ralentissent le pouls et réduisent la tension artérielle. En buvant plus, on obtient l'effet inverse.

    LES REINS

    L'alcool a un effet diurétique : il fait uriner davantage. Un processus sensible au bout de 20 minutes environ.

    LES POUMONS

    La boisson peut provoquer des difficultés respiratoires parce que les muscles des voies aériennes supérieures sont affectés. Ceci explique pourquoi on ronfle après avoir bu quelques verres.

    LE CERVEAU 

    Dès que l'alcool atteint le cerveau, on peut avoir des difficultés à coordonner ses mouvements et à contrôler son comportement. Environ 20% de ce qu'on boit traverse directement les parois de l'estomac et atteint le cerveau en une minute. A partir de 0,05 pro mille, la capacité de discernement est fortement altérée : le sens de l'équilibre, la vue et la parole sont touchés.

    LE FOIE 

    Le foie peut métaboliser une boisson alcoolisée par heure. L'abus d'alcool régulier peut mener à une stéatose (foie chargé en gouttelettes de graisse). Le foie ne parvient alors plus à assurer sa fonction de filtre.

     

    Source : Centre pour l'alcool et autres dépendances (CAD), National institute of health (alcohol-health)

     

    http://plusmagazine.levif.be/fr/011-11558-Les-effets-de-l-alcool-sur-l-organisme.html

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  • La verveine odorante (Aloysia citrodora), encore appelée « verveine citronnelle » ou « verveine du Pérou », est une plante ligneuse de la famille des Verbenacées. C’est un petit arbuste à tige principale ligneuse, de 1 à 3 m de hauteur et, à feuillage caduc. Ses feuilles lancéolées, terminées en pointe, presque sessiles et à pétiole très court, sont vert pâle et disposées par trois. Elles exhalent une forte odeur de citron quand on les froisse. Ses fleurs petites, de couleur blanche ou mauve pâle, sont groupées en épis lâches de 10 cm de longueur.

     

    Quelques mots d’histoire

    La verveine odorante a été ramenée du Pérou, son pays d’origine, par le naturaliste français Joseph Dombey (1742-1795). Ce dernier eut beaucoup de mal à l’implanter en Europe, un seul de ses pieds, ramenés d’une longue expédition, ayant survécu au voyage !

    Fleurs de verveine. © Tato Grosso, CC by-nc 3.0
    Fleurs de verveine. © Tato Grosso, CC by-nc 3.0

     

    Propriétés culinaires

    Les feuilles de verveine odorante, fraîches ou séchées, peuvent servir à aromatiser certaines préparations (sauces, marinades, gâteaux et glaces) Son arôme citronné convient particulièrement pour les gâteaux, les entremets et les crèmes.

     

    Santé

    Les infusions de cette plante sont fébrifuges, antispasmodiquesantifongiques et légèrement sédatives. Elle favorise la digestion et le sommeil.

    Plant de verveine. © H. Zell, CC by-nc 3.0
    Plant de verveine. © H. Zell, CC by-nc 3.0

     

    Exigences

    La verveine odorante apprécie les terres fraîches et fertiles. Il lui faut un sol riche et bien drainé. Mieux vaut la cultiver dans une situation chaude et protégée des vents froids. Avec l’âge, ce végétal devient de plus en plus sensible au gel.

     

    Semis et travaux d’entretien

    Semez cette espèce au printemps. À la même époque, vous pouvez également prélever des éclats, munis d’au moins un bourgeon, sur une plante déjà bien développée. En été, arrosez fréquemment votre culture et, en hiver, protégez-la du froid.

     

    Récolte et conservation

    Cueillez les feuilles de verveine au moment où elles sont bien développées. Faites-les sécher en les plaçant dans un local sec et ombragé.

     

    Astuces culturales

    Vers la mi-mars, pincez les tiges de la verveine odorante, pour la faire se ramifier. Si votre région connaît des hivers rudes, cultivez la verveine en pots, à rentrer à l’intérieur dès l’apparition du froid.

    Pour en apprendre davantage sur le jardinage, les plantes et notamment les plantes aromatiques, voici quelques-uns des livres de l'auteur, Michel Caron.

    Un week-end au jardin (Hachette jardin)

    Cliquez pour acheter le livre de l'auteur
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    Le guide des plantes plantes faciles à cultiver (Rustica éditions)

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    Le potager de A à Z (Rustica éditions)

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    http://www.futura-sciences.com/magazines/maison/infos/dossiers/d/jardinage-incontournables-plantes-aromatiques-1891/page/22/

     

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  • Voici à quoi ressemblera la médecine du futur selon Google

    La médecine du futur sera personnalisée, car elle sera basée sur le suivi continu des données des patients. Voilà en gros ce sur quoi planchent les scientifiques débauchés à prix d'or par Google et qui travaillent au sein du fameux Google X, le laboratoire secret du groupe californien.

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  • La sarriette (Satureja hortensis), parfois appelée « pèbre d'ase », ce qui signifie en provençal « poivre d'âne », est une plante vivace de la famille des Lamiacées, que l'on trouve sur les bords des chemins méditerranéens. Ce végétal, d'une hauteur de 30 à 40 cm, est buissonnant et à tiges ramifiées Ses feuilles persistantes sont odorantes, longues, étroites, coriaces, luisantes, de couleur vert foncé et peuvent atteindre une hauteur de 10 à 45 cm. Ses fleurs sont d'une couleur mauve pâle, blanche ou rosée.

     

    Quelques mots d’histoire

    Jadis la sarriette était considérée comme une plante magique et aphrodisiaque.

    Sarriette en fleurs. © Kareji, CC by-nc 3.0
    Sarriette en fleurs. © Kareji, CC by-nc 3.0

     

    Propriétés culinaires

    Les feuilles de cette plante sont utilisées comme condiment depuis l'Antiquité, à la fois pour relever les grillades, les sauces et les légumes et comme aide à la digestion pour éviter les ballonnements et les gaz.

     

    Santé

    Les feuilles et les sommités fleuries de la sarriette sont digestives, stimulantes, antiseptiques et antiputrides. Elles seraient aussi vermifuges. Son huile essentielle est bactéricide.

     

    Exigences

    Pour bien se développer, cette espèce a besoin d'une terre légère, bien exposée et saine. Elle redoute les sols à humidité stagnante.

    Buisson de sarriette. © Kareji, CC by-nc 3.0
    Buisson de sarriette. © Kareji, CC by-nc 3.0

     

    Semis et travaux d’entretien

    Effectuez un semis fin mars-avril ou en septembre, en lignes distantes de 40 cm. Éclaircissez à 20 cm. La multiplication de la sarriette peut aussi avoir lieu par division des touffes au printemps. Si vous habitez une région réputée pour ses hivers rudes, mieux vaudra protéger ses pieds avec de la paille, le moment venu.

     

    Récolte et conservation

    Cueillez les feuilles de la sarriette au fur et à mesure de vos besoins, sans tenter de les garder plus de 2 à 3 jours.

     

    Astuce culturale

    Rabattez les tiges, dès l'arrivée de chaque printemps, à 10 cm du sol, ce qui donnera de la vigueur à la plante.

    La sauge officinale (Salvia officinalis) est une plante de la famille des Lamiacées. On l'appelle aussi « herbe sacrée » ou « thé d'Europe ». C'est une espèce très ramifiée, aux tiges de section carrée, mesurant 20 à 30 cm et à la base lignifiée. Ses feuilles pétiolées sont vert pâle, veloutées et oblongues. Ses fleurs, sur des hampes florales érigées, sont regroupées en petits glomérules.

     

    Quelques mots d’histoire

    Le nom de la sauge officinale vient du latin « salvare », qui signifie « sauver » ou « guérir ». Les Romains la récoltaient avec un cérémonial spécial, revêtus d’une tunique blanche, les pieds nus et bien lavés.

    Fleurs de sauge. © Duk, CC by-nc 3.0
    Fleurs de sauge. © Duk, CC by-nc 3.0

     

    Propriétés culinaires

    Selon un diction, « qui a de la sauge dans son jardin, n'a pas besoin de médecin ». Ses feuilles sont employées comme aromates en cuisine, tout particulièrement dans les marinades et dans l'assaisonnement du gibier.

    Fromage à la sauge. © Jon Sullivan, DP 
    Fromage à la sauge. © Jon Sullivan, DP

     

    Santé

    Cette herbe aromatique est antiseptique, stimulante, tonique et stomachique. En décoction, ses propriétés sont résolutives, vulnéraires, antiseptiques et cicatrisantes. En tisane ou en aromate elle facilite la digestion.

     

    Exigences

    La sauge officinale apprécie les terres riches, mais aussi les plus arides.

     

    Semis et travaux d’entretien

    La multiplication de cette espèce se pratique par semis au printemps, ou mieux par division des touffes ou par marcottage, en automne. En automne, il faut supprimer les rameaux trop envahissants ou qui vous semblent fatigués. Vous renouvellerez votre plantation tous les 4 à 5 ans,en choisissant alors un nouvel emplacement.

    Salvia officinalis © Tobias R., CC by-nc 3.0
    Salvia officinalis © Tobias R., CC by-nc 3.0

     

    Récolte et conservation

    Pratiquez la récolte des feuilles de préférence avant la floraison. Faites sécher les feuilles cueillies en petites couches, bien à plant et à l’abri de la lumière. Le parfum de cet aromate, en tout cas, est plus prononcé une fois les feuilles séchées.

     

    Astuce culturale

    Vous pouvez cultiver cette espèce dans un pot de terre cuite de 18 à 20 cm de diamètre et garni de deux tiers de terreau et d’un tiers de sable.

     

    Le thym (Thymus vulgaris), encore appelé « serpolet », fait partie de la famille des Lamiacées. Il se rencontre à l'état sauvage dans les régions méridionales. C'est un petit arbrisseau rampant, à tiges grêles et très ramifiées, de 20 à 30 cm de hauteur. Ses feuilles sont toutes petites et ses fleurs, roses ou blanches, sont groupées à l'extrémité des rameaux. Ce végétal dégage un parfum caractéristique très agréable.

     

    Quelques mots d’histoire

    Les Égyptiens et les Étrusques utilisaient le thym mélangé aux onguents pour embaumer leurs morts. Les Grecs en brûlaient devant l'autel de leurs dieux, pensant que cette plante était source de courage. La légende veut que Pâris enlevât Hélène qui, fort triste, a alors beaucoup pleuré avec, à chaque larme qui tombait de ses yeux sur le sol, la naissance d’une touffe de thym.

    Abeillle butinant des fleurs de thym. © Eyeweed, CC by-nc 2.0
    Abeillle butinant des fleurs de thym. © Eyeweed, CC by-nc 2.0

     

    Propriétés culinaires

    Les rameaux de thym, frais ou secs, servent de condiment en cuisine pour les sauces, ragoûts, etc. Vous pouvez également faire une délicieuse infusion à l'aide de ses sommités fleuries, pour vous aider à bien digérer.

     

    Santé

    L'infusion de thym peut s'utiliser en bain de bouche en cas d'inflammation des gencives et en gargarisme en cas d'irritation de la gorge ou d'angineLes préparations qui en contiennent s'utilisent en fumigation pour traiter les rhinites et les sinusites.

     

    Exigences

    Le thym se plaît en sol sain, dépourvu d'humidité stagnante, et situé à chaude exposition.

     

    Semis et travaux d’entretien

    Ce végétal se multiplie par semis ou par division de touffes. Dans le premier cas, intervenez d'avril à juin, en place et de préférence en bordure où la cueillette sera facile. Recouvrez très peu les graines de terre. Éclaircissez à 5-6 cm. La deuxième possibilité s'effectue en mars. Avec une fourche-bêche, découpez votre buisson en plusieurs parties à planter assez profondément.

    Bouquet de thym. © Nicolas L. CC by-nc 2.0
    Bouquet de thym. © Nicolas L. CC by-nc 2.0

     

    Récolte et conservation

    C'est en été que votre cueillette vous donnera le plus satisfaction, les tiges et les feuilles étant encore toutes tendres. Mais vous pourrez poursuivre cette pratique tout au long de la belle saison et constituer des bouquets pour l'hiver, à faire sécher en les suspendant dans un local sec et aéré.

     

    Astuces culturales

    Le bouturage du thym est faisable. Pour cela, prélevez des rameaux de quelques centimètres, munis de bourgeons et placez-les en godets, à l'abri d'un châssis vitré ou d'une véranda. Utilisez un mélange de tourbe et de sable. La mise en terre définitive ne pourra toutefois avoir lieu que l'année suivante.

    Autre artifice : pratiquez un bêchage profond et enterrez vos touffes en ne laissant dépasser du sol que l'extrémité des rameaux, ce qui donnera à votre plantation beaucoup plus de vigueur.

     

    http://www.futura-sciences.com/magazines/maison/infos/dossiers/d/jardinage-incontournables-plantes-aromatiques-1891/page/20/

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  • L’origan commun (Origanum vulgare), encore appelé «marjolaine sauvage », est une plante herbacée vivace de la famille des Lamiacées. Cette espèce atteint une taille variant entre 30 et 80 cm. Ses tiges rouges, à section carrée, sont velues avec des feuilles arrondies, vertes et légèrement dentées. Sesfleurs, roses ou pourpres, sont regroupées en petits panicules.


    Fleurs d'origan. © Sunsight, CC by-nc 3.0

    Quelques mots d’histoire

    Originaire d'Europe, l'origan a été exporté au Moyen-Orient. Il était connu par les peuples de l'Antiquité pour son goût prononcé et pour ses vertus médicinales. En Égypte, ce végétal était dédié à Osiris, dieu de la fertilité et du développement végétal.

    Propriétés culinaires

    L’origan parfume très bien les pizzas, mais aussi tous les plats à base de tomates (coulis, sauce bolognaise, etc.), les pâtes, les grillades, le vinaigre et les œufs. 

    Santé

    L'huile essentielle d'origan est réputée être un antiseptique naturel très puissant, recommandée pour soigner les rhumes et la grippe. Elle est également un remède contre les douleurs spasmodiques, la fatigue et le stress.

    Feuilles d'origan. © Thomas Then, CC by-nc 3.0
    Feuilles d'origan. © Thomas Then, CC by-nc 3.0

    Exigences

    Cette espèce se plaît en sol léger, bien drainé et plutôt calcaire, à exposition bien ensoleillée. Elle craint les grands froids prolongés, surtout en terrain lourd.

    Semis et travaux d’entretien

    Cette espèce se sème en début de printemps, de préférence sous serre, avec un repiquage ultérieur, à partir d’avril, en séparant les pieds de 40 cm. L’origan nécessite peu d’arrosages. Réalisez une taille sévère au mois de mars, puis une autre après la floraison.

    Récolte et conservation

    Les sommités fleuries se cueillent au tout début de leur épanouissement. En climat favorable, il est possible de prélever des feuilles toute l’année. Ailleurs, la récolte s’échelonne de mars à novembre. Faites sécher les tiges récoltées en petits bouquets, à suspendre la tête en bas dans une pièce sombre et aérée. Effeuillez ensuite les tiges et stockez les feuilles dans des boîtes hermétiques et opaques.

     

    Astuce culturale

    Vous pouvez bouturer l’origan durant tout le printemps en prélevant des pousses terminales herbacées.

    Le persil (Petroselinum crispum) est une plante herbacée de la famille des Apiacées. Il s’agit d’une espèce bisannuelle de 25 à 80 cm de hauteur, très aromatique au froissement et à odeur caractéristique. Ses tiges sont striées et ses feuilles, doublement divisées, sont glabres. Ses fleurs, d'une couleur jaune verdâtre tirant sur le blanc en pleine floraison, sont groupées en ombelles composées comprenant huit à vingt rayons.

    Attention : le persil à feuille plate peut être confondu avec la petite ciguë, une plante toxique de la même famille !

    Persil plat et frisé. © Andrea Pavanello, Milano CC by-sa 3.0
    Persil plat et frisé. © Andrea Pavanello, Milano CC by-sa 3.0

     

    Quelques mots d’histoire

    Le persil est originaire des pays orientaux.

     

    Propriétés culinaires

    Comme condiment, le persil s'emploie entier, pour une marinade, ou le plus souvent haché. Il est utilisé pour orner les plats de viandes et de poissons bouillis. Le persil peut aussi accompagner certains plats de poissons frits.

    Fleurs de persil. © Marcin N - CC by-nc 3.0
    Fleurs de persil. © Marcin N - CC by-nc 3.0

     

    Santé

    On emploie la racine du persil comme diurétique, sous forme d'infusion. Ses feuilles et ses graines sont utilisées comme stimulant, en poudre ou en sirop.

     

    Exigences

    Cette plante s'accommode de tous les terrains, mais n'est vraiment productive qu'en sol léger, fertile et quelque peu humifère.

     

    Semis et travaux d’entretien

    Si votre terre est un peu lourde, enrichissez-la de terreau. La première récolte ne sera obtenue que deux mois et demi après le semis et vous aurez donc intérêt à prévoir à l'avance un plan de culture si vous désirez bénéficier d'une production soutenue. Semez à partir de février et jusqu'en août-septembre. Semez très clair sinon vos plantes jauniront. Faites des sillons profonds de 5 mm distants de 30 à 35 cm. Couvrez vos semences de 1,5 cm de terreau. Plombez et arrosez régulièrement jusqu'à la levée. Éclaircissez les plantes à 7-8 cm. Arrosez régulièrement, surtout en été, de façon à ne pas faire lever votre culture à graines.

     

    Récolte et conservation

    Coupez les feuilles en respectant les jeunes pousses centrales. Pour la consommation hivernale, vous pouvez aisément conserver du persil au congélateur.

     

    Astuces culturales

    Vous obtiendrez une levée plus précoce et plus homogène si vous couvrez le sol ensemencé et humide avec une plaque de verre ou un film plastique transparent. À partir de la fin-septembre, exécutez un semis en pot ou en jardinière, que vous devrez mettre à l'abri en hiver.

     

    Le raifort (Armoracia rusticana) est une plante vivace de la famille des Brassicacées, encore appelée « moutarde des Allemands » ou « radis de cheval ». C’est un végétal à très grandes feuilles, jusqu'à 40-50 cm de longueur. Ses tiges florales de 60 cm de hauteur environ portent de petites fleurs blanches ou jaunes, généralement stériles et regroupées en grappes.

     

    Quelques mots d’histoire

    Le raifort provient d’Allemagne et de nombreux pays d'Europe centrale et orientale.

    Pieds de raifort. © Christian Fischer, CC by-nc 3.0
    Pieds de raifort. © Christian Fischer, CC by-nc 3.0

     

    Propriétés culinaires

    La racine de raifort râpée est utilisée comme substitut à la moutarde. Elle a une saveur très forte, piquante et poivrée. Contrairement à d'autres condiments, comme le piment ou la moutarde, son effet piquant disparaît entre chaque bouchée. Le raifort accompagne les salades de carottes et de betteraves rouges, ainsi que certaines charcuteries.

     

    Santé

    La racine de raifort a des propriétés dépuratives, digestives et stimulantes. Elle est très riche en vitamine C.

     

    Exigences

    Le raifort est très rustique et prospère en toute situation.

    Racines de raifort. © Anna Reg, CC by-nc 3.0
    Racines de raifort. © Anna Reg, CC by-nc 3.0

     

    Semis et travaux d’entretien

    Cette plante se multiplie en mars-avril, à l’aide d’éclats de racines de 10 cm, munis d’un bourgeon. En novembre, il faut couper ses feuilles car elles ne résisteraient pas aux rigueurs de l’hiver.

     

    Récolte et conservation

    En automne et en hiver, dégagez la plante avec une fourche-bêche, sans la déterrer. Coupez quelques tronçons de racines, puis rebouchez le trou. Entreposez vos racines en excès dans votre cave, si elle est aérée, mais non gélive, pendant quelques semaines.

     

    Astuce culturale

    Dès la troisième année de votre culture, prélevez des tronçons de racines de 10 cm de longueur, chacun ayant au moins un tronçon. Replantez-les, en changeant d’emplacement.

    Le romarin (Rosmarinus officinalis) est un arbrisseau de 1,50 m de hauteur, de la famille des Lamiacées qui pousse à l’état sauvage sur le pourtour méditerranéen, en particulier dans les garrigues arides et rocailleuses. Ses tiges sont très ramifiées et rameuses. Ses feuilles persistantes, linéaires, de couleur gris argenté à la face supérieure et verte de l'autre, sentent bon. Sa floraison commence dès le mois de janvier et se poursuit jusqu'en avril-mai. La couleur de ses fleurs, qui se présentent en grappes assez semblables à des épis, varie du bleu pâle au violet.

     

    Quelques mots d’histoire

    Le romarin est originaire du bassin méditerranéen.

    Romarin en fleurs. © H. Zell - CC by-nc 3.0
    Romarin en fleurs. © H. Zell - CC by-nc 3.0

     

    Propriétés culinaires

    Les feuilles et les jeunes pousses du romarin sont employées en cuisine comme condiment, et en médecine en infusion, comme stimulant de la digestion.

     

    Santé

    Le romarin soulage les maux de tête, améliore la mémoire et la concentration et combat les effets du stress et de la fatigue.

    Bouquet de romarin. © H. Zell, CC by-nc 3.0
    Bouquet de romarin. © H. Zell, CC by-nc 3.0

     

    Exigences

    L'exposition à donner à cette plante joue un grand rôle dans son endurance aux températures hivernales. Placez votre plantation plein sud, en la protégeant le plus possible du vent, dans un sol filtrant ne comportant pas d'humidité stagnante. Si vous disposez d'un mur brûlant en été, voire d'une véranda très chaude, choisissez ce type de plante increvable car elle ne grillera pas ! Offrez-lui un sol siliceux, même très sec, ou calcaire, voire même pierreux. Ce végétal accepte aussi de vivre en pot ou en bac.

     

    Semis et travaux d’entretien

    Semez le romarin d'avril à juin et repiquez vos jeunes pieds en septembre ou en mars. Le mieux consistera à planter des sujets du commerce, déjà bien développés. La multiplication de cette plante s'effectue par éclats de touffes, au printemps ou en automne. L'entretien de votre culture consistera à maintenir le sol propre.

     

    Récolte et conservation

    Cueillez quelques feuilles lorsque vous en aurez besoin. Le romarin ne perdant jamais son feuillage, vous n'aurez jamais besoin de faire des réserves pour l'hiver, ce qui constitue un avantage supplémentaire.

     

    Astuces culturales

    Coupez les rameaux morts en fin d'hiver, en prenant la précaution de conserver toujours quelques branches maîtresses. Essayez de bouturer quelques tronçons de rameaux d'une dizaine de cm de longueur, en conservant au moins un bourgeon.

     

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  • Le laurier-sauce (Laurus nobilis) est un arbuste de la famille des Lauracées, à tige droite mesurant de 2 à 6 m de hauteur. Ses feuilles, de forme lancéolée, alternes, coriaces, à bord ondulé, sont vert foncé sur leur face supérieure et plus clair à la face inférieure. Elles dégagent une odeur aromatique quand on les froisse. Ses fleurs, blanchâtres, groupées par 4 à 5 en petites ombelles, apparaissent en mars-avril. Il s’agit d’une plante dioïque, avec des fleurs mâles et femelles disposées sur des pieds séparés. Ses fruits sont de petites drupes ovoïdes, de couleur noir violacé.

     

    Quelques mots d’histoire

    Selon la mythologie grecque, c’est une nymphe, Daphnée, qui fut métamorphosée en laurier-sauce par un dieu, Apollon, qui en était amoureux. Ce dernier consacra cet arbuste aux triomphes, aux chants et aux poèmes. La pythie de Delphes mâchait des feuilles de laurier préalablement à ses divinations. Au Moyen-Âge, on couronnait de laurier-sauce les savants distingués dans les universités.

     

    Propriétés culinaires

    En condiment, les feuilles de ce type de laurier sont habituellement sèches et entrent dans la composition des bouquets garnis, avec un emploi en infusion ou dans diverses sauces.

    Fleurs de laurier-sauce. © Javier Martin, DP
    Fleurs de laurier-sauce. © Javier Martin, DP

     

    Santé

    Les feuilles de laurier-sauce s'emploient en infusion pour traiter les crampes abdominales.

     

    Exigences

    Le laurier-sauce préfère les terres sèches, légères et bien drainées. Il craint les gelées en dessous de -10°C.

     

    Plantation et travaux d’entretien

    Cet arbuste se multiplie mal par semis. Veillez à planter plutôt des sujets du commerce au printemps ou en septembre. Très décoratif sur une terrasse, il peut être taillé en boule ou en cône, en début d’automne.

    Feuilles de laurier-sauce. © Yann, CC by-nc 3.0
    Feuilles de laurier-sauce. © Yann, CC by-nc 3.0

     

    Récolte et conservation

    Toute l’année, vous pouvez cueillir des feuilles, en fonction de vos besoins. Pour conserver des feuilles, placez-les dans un bocal hermétiquement à l’abri de la lumière, afin qu’elles conservent tout leur arôme.

     

    Astuce culturale

    Prélevez des boutures de 10 à 15 cm de longueur sur des rameaux latéraux. Supprimez les feuilles à leur base et placez-les dans un pot, avec un repiquage 2 à 3 mois plus tard.

    La marjolaine (Origanum majorana) est une espèce vivace de la famille des Lamiacées. Elle mesure 60 cm de hauteur et dispose de feuilles opposées, vert grisâtre, de forme ovale entière et mesurant de 1 à 2 cm. Ses fleurs blanches ou mauves sont petites, groupées en groupes serrés à l'aisselle des feuilles, avec deux bractées en forme de cuillère.

     

    Quelques mots d’histoire

    Il s’agit d’une espèce originaire de l'est du bassin méditerranéen (Chypre, Turquie) et qui a été cultivée depuis l'Antiquité dans toute l'Europe.

    Fleurs de marjolaine. © Javier Martin, DP
    Fleurs de marjolaine. © Javier Martin, DP

     

    Propriétés culinaires

    Cette plante s'emploie sous forme de feuilles fraîches ou séchées, seule ou en mélange avec d'autres herbes, pour aromatiser de nombreuses préparations culinaires. Son arôme se rapproche de celui du thym.

     

    Santé

    La marjolaine est une herbe aux propriétés antiseptiques, à prendre en infusion pour soigner les états d'anxiété, de nervosité, les insomnies, les migraines, les rhumes et les affections des bronches.

     

    Exigences

    Cette espèce a besoin d’une exposition ensoleillée, à l’abri des gelées. Elle ne supporte ni l’humidité, ni le froid. Il lui faut aussi un sol léger et sec.

    Feuilles de marjolaine. © Forest & Kim Starr, CC by-nc 3.0
    Feuilles de marjolaine. © Forest & Kim Starr, CC by-nc 3.0

     

    Semis et travaux d’entretien

    Le semis doit intervenir en avril-mai, avec un éclaircissage à 20 cm. Vous pouvez également repiquer des pieds déjà poussés dans le commerce. Assurez-vous que les pousses ne manquent jamais d’eau. Juste avant la floraison, coupez les tiges à 5 cm du sol, afin d’amener les touffes à s’étoffer.

     

    Récolte et conservation

    Récoltez les feuilles de marjolaine en été, lorsqu’elles sont bien développées, de préférence le matin. Suspendez les tiges à un fil, dans un lieu sec, aéré et sombre, pendant 2 à 3 semaines, en les protégeant de la poussière.

     

    Astuce culturale

    Pour empêcher que vos pieds ne gèlent en hiver, protégez-les avec un lit de paille.

    La mélisse officinale (Melissa officinalis), encore appelée « mélisse citronnelle », est une plante herbacée vivace de la famille des Lamiacées. Son nom vient du grec « melissophullon » qui signifie « feuille à abeilles ». Il s’agit d’une plante vivace haute de 30 à 80 cm, à tiges dressées et à section carrée. Elle a des petites feuilles ovales gaufrées et dentelées, qui exhalent un parfum doux et citronné quand on les froisse. Ses fleurs blanches ont une corolle longue de 12 mm, à deux lèvres et un calice en forme de cloche.

     

    Quelques mots d’histoire

    Plante originaire de l'Est du bassin méditerranéen, la mélisse officinale s'est répandue dans toute l'Europe dès l'Antiquité.

    Mélisse. © Kenpei's photos - CC by-nc 3.0
    Mélisse. © Kenpei's photos - CC by-nc 3.0

     

    Propriétés culinaires

    En cuisine, la mélisse donne une saveur fraîche aux viandes, volailles, poissons, salades de fruits et de légumes, aux soupes et aux puddings. Elle est utilisée en Espagne pour aromatiser le lait. Elle entre dans la composition de certaines liqueurs comme la Bénédictine.

     

    Santé

    La mélisse offre une tisane apaisante. De plus elle renferme une essence qui est un tonique nerveux. Son infusion, appliquée régulièrement sur un herpès, peut le faire disparaître.

     

    Exigences

    Cette plante apprécie une terre fraîche et fertile, ainsi que la mi-ombre, à l’abri des vents frais.

    Fleurs de mélisse. © Kenraiz, Krzysztof Ziarnek, CC by-nc 3.0
    Fleurs de mélisse. © Kenraiz, Krzysztof Ziarnek, CC by-nc 3.0

     

    Semis et travaux d’entretien

    Semez ce végétal sous abri au début du printemps, avec un repiquage ultérieur en pleine terre. La mélisse est très envahissante et son développement doit être contrôlé. Pour cela, empêchez-la de fleurir en coupant assez ras ses tiges, afin qu’elle n’essaime pas spontanément. Au printemps, coupez aussi toutes les pousses qui dépassent de l’espace que vous avez décidé de lui accorder.

     

    Récolte et conservation

    Cueillez des feuilles juste avant la floraison, en mai-juin, puis une seconde fois en septembre. Faites sécher les feuilles récoltées à l’ombre, dans un endroit sec et aéré.

     

    Astuces culturale

    Lorsque les pieds deviennent trop volumineux, divisez-les à la bêche, afin d’en placer ailleurs.

     

    La menthe verte (Mentha spicata) est une plante vivace de la famille des Lamiacées et qui porte aussi différents noms comme la « menthe en épi », la « menthe douce » et la « menthe poivrée ». Cette espèce peut atteindre 60 cm de hauteur. Elle est pourvue de stolons qui assurent sa multiplication, ce qui peut la rendre envahissante. Ses feuilles, d’un vert profond, sont lancéolées et avec des bords en dents de scie. Ce feuillage porte des glandes sécrétant une essence, le menthol. Ses fleurs,rosées ou blanches, se réunissent en épi et apparaissent en été.

     

    Quelques mots d’histoire

    La menthe a toujours occupé une place de choix dans la culture orientale. En effet, le fameux thé à la menthe, réputé depuis fort longtemps dans tous les pays arabes, est concocté en laissant infuser environ 100 feuilles de menthe fraîche par litre.

    Mentha spicata. © Starr environnement, CC by-nc 2.0
    Mentha spicata. © Starr environnement, CC by-nc 2.0

     

    Propriétés culinaires

    La menthe est utilisée dans de nombreuses applications culinaires, comme les sauces, ainsi que dans des préparations asiatiques.

     

    Santé

    Cette plante offre des propriétés toniques, fortifiantes et digestives, en combattant les lourdeurs, les ballonnements et les gaz.

    Fleurs de menthe. © Dervishe - CC by-nc 2.0
    Fleurs de menthe. © Dervishe - CC by-nc 2.0

     

    Exigences

    Cette plante aime les terres riches en humus et humides, voire lourdes. Elle accepte la mi-ombre.

     

    Semis et travaux d’entretien

    Le semis de la menthe verte est difficile à réussir. Mieux vaut repiquer quelques pieds du commerce, en les distançant de 30 cm. Vous pouvez également effectuer une division d’une touffe déjà en place, en intervenant en début d’automne.

     

    Récolte et conservation

    Cueillez des feuilles selon vos besoins, de préférence au moment où les fleurs commencent à s’épanouir. Opérez par temps sec, le matin avant l’apparition du plein soleil. Faites sécher votre récolte dans un endroit chaud, sec et bien aéré.

     

    Astuces culturales

    Pour empêcher votre culture d’être envahissante, placez-la dans un bac. Épointez les nouvelles tiges, afin d’obtenir une plante plus touffue.

     

    http://www.futura-sciences.com/magazines/maison/infos/dossiers/d/jardinage-incontournables-plantes-aromatiques-1891/page/13/

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  • La coriandre (Coriandrum sativum) est une plante aromatiquede la famille des Apiacées, également appelée « persil arabe » ou « persil chinois ». Il s’agit d’une plante annuelle élancée, ramifiée, mesurant de 30 à 60 cm.

    Son feuillage et sa tige sont verts, tirant parfois sur le rouge ou le violet pendant la floraison. Son inflorescence est blanche ou rose-mauve très pâle, avec de petites fleurs disposées en ombelles composées. L'odeur de ce végétal est souvent fétide, ce qui déplaît à certaines personnes.

    Fleurs de coriandre. © H. Zell, CC by-nc 3.0
    Fleurs de coriandre. © H. Zell, CC by-nc 3.0

     

    Quelques mots d’histoire

    Depuis fort longtemps, la coriandre pousse à l'état sauvage au Proche-Orient et dans le Sud de l'Europe. On en a retrouvé la trace, en tant qu’espèce consommée, 6 000 ans av. J.‑C. Les Grecs l’ont aussi utilisée pour la confection d'onguents et de produits aromatiques à l'usage des temples.

     

    Propriétés culinaires

    Les feuilles de la coriandre, d’un goût prononcé et délicieux, sont généralement utilisées fraîches en accompagnement ou comme condiment. Les fruits séchés, souvent confondus avec des graines, sont par ailleurs utilisés comme épice.

    Graines de coriandre. © Sanjay Acharya, CC by-nc 3.0
    Graines de coriandre. © Sanjay Acharya, CC by-nc 3.0

     

    Santé

    La coriandre est surtout connue pour ses propriétés digestives et carminatives. Ce sont principalement ses fruits entiers et son huile essentielle qui sont utilisés. Cette espèce entre couramment dans la composition des tisanes facilitant la digestion.

     

    Exigences

    Ce végétal apprécie les terres meubles, fertiles et bien drainées. Il lui faut une exposition bien ensoleillée. Avant sa mise en place, mélangez un peu de compost au sol. 

    Semis et travaux d’entretien

    Éclaircissez votre culture tous les 20 cm, quelques semaines après la levée. Veillez à maintenir le sol humide par des arrosages réguliers. Quelques pincements pratiqués sur la tige principale permettront à votre culture de s’étoffer.

     

    Récolte et conservation

    Le feuillage de la coriandre se cueille au fur et à mesure des besoins, un mois et demi après le semis. Les graines, quant à elles, se récoltent lorsqu’elles commencent à se détacher seules. Coupez alors les tiges et suspendez-les, la tête en bas, au-dessus d’un journal. Les feuilles se congèlent et ciselées dans des bacs à glaçons, ou entières dans des sacs en plastique.

     

    Astuce culturale

    Réalisez des semis échelonnés toutes les 6 à 8 semaines, à partir de mars et jusqu’en septembre.

     

    Le cumin (Cuminum cyminum), appelé aussi « faux anis », est une plante herbacée annuelle de la famille des Apiacées. Il s’agit d’une plante annuelle de 30 cm de hauteur, dont les feuilles sont filiformes. Sa forme est ombellifère. Ses fruits contiennent neuf ridules et des canaux à huile, avec une touffe poilue, de forme oblongue et munie d’une extrémité allongée. Ce sont ses graines qui sont utilisées.

     

    Quelques mots d’histoire

    Le cumin est originaire du bassin méditerranéen. En Égypte, les tombeaux pharaoniques étaient parsemés de ses graines. Les Hébreux ont utilisé ces dernières comme moyen de dîme dans les églises. D'après certains passages de la Bible, le cumin servait de monnaie d'échange pour payer des dettes et au Moyen Âge, les serfs l'utilisaient pour se faire affranchir.

    Cumin. © Herbolario Allium, CC by-nc 2.0
    Cumin. © Herbolario Allium, CC by-nc 2.0

     

    Propriétés culinaires

    Le cumin peut notamment être ajouté dans les tajines du Maroc, le couscous au poisson tunisien et les merguez.

     

    Santé

    La médecine traditionnelle chinoise préconise l’emploi du cumin pour réduire les excès de chaud du foie et pour améliorer l'appétit.

    Graines de cumin. © Sanjay Acharya, CC by-nc 3.0
    Graines de cumin. © Sanjay Acharya, CC by-nc 3.0

     

    Exigences

    Cette plante pousse en climat méditerranéen, dans un sol léger, humide et à la chaleur.

     

    Semis et travaux d’entretien

    Effectuez le semis de cette espèce en mai-juin. Semez des graines en lignes espacées de 30 cm, puis éclaircissez les pieds pour n’en laisser un que tous les 20 cm. Il n’est pas nécessaire d’arroser votre culture, sauf en cas de sécheresse prononcée.

     

    Récolte et conservation

    La récolte des graines doit intervenir lorsque les gousses se mettent à jaunir, en fin d’été. Suspendez alors les tiges coupées la tête en bas, en les glissant dans un sac de papier. Laissez alors les graines tomber à l’intérieur, où elles vont sécher. Ensuite, vous pourrez frotter les gousses entre vos mains pour en extraire les graines, à conserver dans un récipient hermétique.

     

    Astuce culturale

    Récoltez les graines de cumin avant leur complète maturité pour éviter qu’elles ne tombent par terre.

    L’estragon (Artemisia dracunculus), encore appelé « herbe dragon », est une plante herbacée vivace de la famille des Astéracées. Elle mesure 80 cm de hauteur environ et comprend de nombreuses tiges très ramifiées. Ses feuilles, étroites, lisses et brillantes, de couleur vert foncé, disparaissent pendantl'hiver. Ses fleurs jaune verdâtre, assez rares, sont généralement stériles

     

    Quelques mots d’histoire

    Originaire d’Asie centrale, cette plante a été cultivée pendant fort longtemps, dans les pays arabes, car on croyait qu’elle pouvait guérir les morsures d'animaux venimeux, cela du fait de la forme serpentine de ses racines.

    Feuilles d'estragon. © DR
    Feuilles d'estragon. © DR

     

    Propriétés culinaires

    L'estragon est un condiment capable de relever le goût des salades, des nouilles et de certaines viandes. Vous pouvez aussi vous en servir pour parfumer le vinaigre.

     

    Santé

    Certains médecins recommandent de mâcher une feuille d'estragon ou de prendre 3 ou 4 gouttes de son huile essentielle sur du sucre pour stopper le hoquet.

     

    Exigences

    Il faut à cette plante une terre légère et perméable. Elle aime le soleil ou la mi-ombre.

     

    Semis et travaux d’entretien

    L'estragon ne se multiplie pas à l'aide de graines, mais par division des touffes au printemps. Plantez des éclats présentant 3 à 4 départs de tiges et pourvus de racines, à 30-40 cm de distance. Si vous ne disposez pas déjà, dans votre jardin, de sujets à diviser, procurez-vous dans le commerce des pieds prêts à l’emploi. En hiver, même si vous ne remarquez plus de végétation, couvrez vos souches de feuilles mortes, après avoir coupé les tiges au ras du sol.

     

    Récolte et conservation

    Cueillez des feuilles au fur et à mesure de vos besoins. Juste avant l'hiver, vous pouvez en placer dans un sachet à disposer au congélateur.

     

    Astuces culturales

    Si votre sol est argileux et humide, placez au fond du trou de plantation une couche de graviers, afin d'assurer un bon drainage, et ajoutez un peu de sable et de terreau. Dès la reprise de vos nouvelles plantes, coupez l'extrémité des tiges afin d'obliger vos touffes à se ramifier.

    http://www.futura-sciences.com/magazines/maison/infos/dossiers/d/jardinage-incontournables-plantes-aromatiques-1891/page/9/

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  • Le basilic (Ocimum basilicum) est une plante annuelle de la famille des Lamiacées. Le plus connu est le basilic commun, également appelé « basilic romain », « herbe royale » ou « pistou » dans le Midi.

    Cette plante mesure 20 à 60 cm et possède des feuilles ovales et lancéolées, atteignant 2 à 3 cm. Ses tiges dressées et ramifiées ont une section carrée. Ses fleurs, bilabiées, petites et blanches, ont la lèvre supérieure découpée en quatre lobes. Ses graines fines et oblongues sont noires.

     

    Quelques mots d’histoire

    Le basilic est originaire d’Asie et d’Afrique centrale. Les Égyptiens l’ont adopté il y a 4 000 ans et il a fallu attendre le 2 ème siècle pour le voir apparaître à Rome et dans les parties méridionales de l’Europe.

     

    Propriétés culinaires

    Le basilic est largement employé dans la cuisine italienne. Certaines de ses variétés sont également répandues dans certaines cuisines asiatiques.

    Basilic. © Goldlocki, CC by-nc 3.0
    Basilic. © Goldlocki, CC by-nc 3.0

     

    Santé

    Le basilic est sédatif, antispasmodique des voies digestives, diurétique, antibactérien et peut être employé contre l'indigestion et en tant que vermifuge.

     

    Exigences

    Le basilic est très sensible au froid et réclame un grand ensoleillement pour exhaler toute sa saveur. Sa culture en pleine terre ne pose aucun problème dans le Midi. Ailleurs, elle est toutefois possible en situation abritée et ensoleillée. Vous pouvez également planter cette espèceen pot, sur un balcon ou un rebord de fenêtre.

    Basilic. © Giuseppe Bognanni - CC by-nc 2.0
    Basilic. © Giuseppe Bognanni - CC by-nc 2.0

     

    Semis et travaux d’entretien

    Dans le Midi, le basilic se sème en avril-mai, en pépinière et à un emplacement bien exposé. Un repiquage doit intervenir en mai-juin et pas avant. Sous le climat de l'Île-de-France, semez d'abord des graines sous serre puis repiquez vos plants en pépinière, dans des godets de 8 à 9 cm de diamètre, puis en pleine terre en mai, à 25 cm de distance.

     

    Récolte et conservation

    Cueillez les feuilles fraîches du basilic de juin à octobre, selon vos besoins. Vous pouvez les faire sécher en arrachant les plantes adultes et en les suspendant à l'ombre. Conservez-les ensuite dans des boîtes fermant hermétiquement, voire dans un congélateur.

     

    Astuces culturales

    En période de sécheresse, arrosez vos plantes 2 à 3 fois par semaine, mais en laissant la terre se ressuyer convenablement entre deux apports d'eau. Coupez le bout des tiges afin d'obtenir des plantes plus trapues..

    Le cerfeuil commun (Anthriscus cerefolium) est une plante herbacée de la famille des Apiacées. Cette espèce herbacée est bisannuelle, mais cultivée comme annuelle. Haute de 30 à 60 cm, elle dispose de feuilles à long pétiole, très tendres et finement divisées. Elle comporte des ombelles de fleurs blanches.

    Attention : ce végétal ressemble au persil et présente un risque de confusion avec la petite ciguë, qui est toxique.

     

    Quelques mots d’histoire

    Originaire d’Asie centrale, le cerfeuil était bien connu des Grecs, qui l’ont appelé « feuille qui réjouit ». Les Romains en firent un symbole de résurrection et de rajeunissement. Ce végétal a été amené en France au moment des Croisades.

    Cerfeuil. © DR
    Cerfeuil. © DR

     

    Propriétés culinaires

    Les feuilles fraîches de cerfeuil, ciselées, sont employées pour aromatiser diverses préparations culinaires (sauces, potages, crudités, salades, omelettes, grillades, etc.). Pour les plats cuisinés, le cerfeuil s'ajoute au dernier moment, en fin de cuisson.

     

    Santé

    Un masque au cerfeuil purifierait et adoucirait la peau. Un cataplasme appliqué sur les paupières fermées rafraîchit aussi les yeux fatigués.

     

    Exigences

    Ce végétal aime bien la terre fraîche, fréquemment arrosée et, de préférence, placée dans un endroit légèrement ombragé. Il préfère les sols riches en humus et même le terreau pur. Sarésistance au froid est intéressante. Préférez une exposition chaude au printemps et en automne mais faites, si possible, vos autres semis au pied d'un mur exposé au Nord.

     

    Semis et travaux d’entretien

    Il vous est possible de semer cette plante au même endroit plusieurs années de suite, dès le mois de février, et cela jusqu'en octobre. Lors de la première installation, apportez du fumier bien décomposé, à raison de 2 à 3 kg/m2. Semez vos graines situées à 10-15 cm ou à la volée, sans prévoir d'éclaircissage. Certaines maladies du feuillage de la carotte et du céleri attaquent également le cerfeuil.

     

    Récolte et conservation

    Cueillez le feuillage dont vous avez besoin au fur et à mesure, mais vous pouvez aussi en congeler une partie.

     

    Astuces culturales

    Si votre jardin est situé dans une région assez froide, déployez un film plastique sur votre parcelle, de façon à hâter la germination. Si vous craignez des nuits trop froides, installez un petit tunnel pour vos semis.

     

    La ciboule (Allium fistulosum) est une plante de la famille des Amaryllidacées, assez voisine de l'oignon. Elle ne forme pas de bulbes, mais seulement un renflement à la base de chaque tige. Ses feuilles sont nombreuses et longues de 25 à 30 cm.

    Sa floraison n'intervient que l'année suivant celle du semis, avec des bouquets sphériques. La ciboulette (Allium schoenoprasum) appartient à la famille des Lilliacées et dispose, quant à elle, de feuilles creuses,fines et pointues, d'une longueur plus faible, de 10 à 15 cm. Ses tiges florales sont à peine plus élevées et se terminent par des fleurs roses ou violacées.

    Fleurs de ciboulette. © H. Zell, CC by-nc 3.0
    Fleurs de ciboulette. © H. Zell, CC by-nc 3.0

     

    Quelques mots d’histoire

    Les deux plantes sont originaires d’Europe où, surtout dans les régions méditerranéennes, elles vivaient à l’état naturel depuis fort longtemps, avant d’être cultivées dans les jardins.

     

    Propriétés culinaires

    La ciboule et la ciboulette sont deux plantes aromatiques vivaces dont les feuilles servent de condiment dans les salades, omelettes et sauces.

     

    Santé

    La ciboulette est riche en carotène, dont le pouvoir antioxydant est intéressant. Elle contient aussi des vitamines du groupe B, pas mal de vitamine C et des sels minéraux. Il en va de même de la ciboule, riche en composés antioxydants.

    Oeufs ciboulette. © Silar, CC by-nc 3.0
    Oeufs ciboulette. © Silar, CC by-nc 3.0

     

    Exigences

    La ciboule vient bien dans toutes les terres et expositions. La ciboulette aime les terres riches et prospère en pleine lumière, en tolérant cependant une exposition mi-ombragée.

     

    Semis et travaux d’entretien

    La ciboule peut être multipliée par division des touffes en mars. Mais vous pouvez également semer ce végétal condimentaire en pleine terre, de février à mai. Espacez les lignes de 20 cm. Tassez le sol et éclaircissez vos pieds tous les 2 à 3 cm. La ciboulette, quant à elle, se sème de mars à juin. Il ne faudra pas prélever de feuilles dans la première période de sa croissance, de façon à ne pas compromettre son implantation. Il faudra diviser vos touffes tous les 2 à 3 ans pour les replanter à un autre endroit, tous les 15 à 20 cm.

     

    Récolte et conservation

    Quelques touffes peuvent suffire pour une famille normale. Effectuez votre cueillette au fur et à mesure de vos besoins. N’essayez pas de faire sécher votre récolte, mais congelez-la, après l’avoir ciselée finement, dans des bacs à glaçons.

     

    Astuces culturales

    Supprimez les fleurs dès qu'elles apparaîtront, ce qui permettra au feuillage de mieux pousser. Rabattez les plants de ciboulette à 5-8 cm du sol si vous ne comptez pas consommer toutes les tiges, cette opération favorisant la production de nouvelles feuilles.

    http://www.futura-sciences.com/magazines/maison/infos/dossiers/d/jardinage-incontournables-plantes-aromatiques-1891/page/6/

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  • L’angélique (Angelica archangelica) est une plante de la famille des Apiacées, qui mesure plus de 2 m de hauteur. Il s'agit d'un robuste végétal aux tiges creuses et finement striées, portant de grandes feuilles élégamment découpées, au-dessous blanchâtre Ses larges ombelles en forme de boule, blanches ou rosées, répandent une odeur suave et très pénétrante. Ce végétal fleurit de juin à août.

     

    Quelques mots d’histoire

    On surnommait autrefois l’angélique « herbe du Saint-Esprit ». Cette plante tire son nom du grec « angelos » (ou « messager ») car l'archange Raphaël aurait fait connaître cette plante aux hommes au

     siècle. Ce sont les religieuses niortaises qui, au 19ème siècle, eurent l'idée de la confire et d'en faire de la liqueur (Bénédictine, Chartreuse).

    Angelica archangelica subsp. litoralis, inflorescence. © Krzysztof Ziarnek, CC by-sa 2.5, 2.0, 1.0
    Angelica archangelica subsp. litoralis, inflorescence. © Krzysztof Ziarnek, CC by-sa 2.5, 2.0, 1.0

     

    Propriétés culinaires

    La saveur de cette espèce est si agréablement parfumée qu'on en fait des confiseries. Toute la plante, les racines, les feuilles, la tige sont comestibles.

     

    Santé

    L'angélique se révèle être un bon stimulant de l'appareil digestif. Elle évite la formation de gaz intestinaux qui peuvent provoquer des problèmes de ballonnements et d'aérophagie.

     

    Exigences

    L'angélique réclame un sol frais, très meuble, non argileux et peut se contenter d'une exposition mi-ombragée.

     Angelica archangelica, Apiaceae. © H. Zell - CC by-nc 2.0
    Angelica archangelica, Apiaceae. © H. Zell - CC by-nc 2.0

     

    Techniques culturales

    Il s'agit d'une plante bisannuelle et si vous la semez cette année, en avril-mai en pépinière et avec un repiquage deux mois après, vous ne pourrez la mettre en place qu'au printemps prochain. Pour éviter cette attente, vous pouvez utiliser un pied prêt à l'emploi dans le commerce. Distancez vos différents sujets, si bien sûr vous ne désirez pas vous contenter d'un seul, tous les 80 cm en tous sens. Il faudra maintenir toujours le sol frais et propre par des arrosages et des binages fréquents, ou grâce à un paillis.

     

    Récolte et conservation

    Les feuilles et fleurs de l'angélique se cueillent juste avant leur épanouissement complet. Ses graines se récoltent en septembre.

     

    Astuce culturale

    Pour rendre vivace votre plantation, supprimez ses fleurs juste avant leur maturité. Cela vous évitera de devoir semer de nouvelles plantes chaque année.

     

    http://www.futura-sciences.com/magazines/maison/infos/dossiers/d/jardinage-incontournables-plantes-aromatiques-1891/page/3/

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  • L’aneth (Anethum graveolens) est une plante annuelle de la famille des Apiacées, de 60 à 70 cm de hauteur, dont le port rappelle celui du fenouil.

     

    Ses feuilles sont excessivement découpées et ses tiges sont creuses. Toutes ses parties vertes ont une saveur rappelant celle de la menthe. Sa floraison produit des ombelles terminales à fleurs jaune verdâtre parfumées. Chaque fleur a 5 pétales jaunes et 5 étamines. Ses graines sont petites, ovales, aplaties à côtes proéminentes et decouleur brune.

    Aneth (Anethum graveolens), inflorescence. © JLPC - CC by-nc 3.0
    Aneth (Anethum graveolens), inflorescence. © JLPC - CC by-nc 3.0

     

    Quelques mots d’histoire

    Originaire du bassin méditerranéen ou d'Asie, l’aneth était utilisé par les peuples israélites en tant que plante potagère et, il y a plus de 5 000 ans, par les Égyptiens comme plante médicinale.

     

    Propriétés culinaires

    Les graines de l'aneth sont employées comme condiment ou pour confire avec des cornichons. Plusieurs liqueurs de table en contiennent également. Vous pouvez aussi vous servir du feuillage de ce végétal pour aromatiser certains plats.

     

    Santé

    Utilisé en infusion, l'aneth constitue un stimulant du système digestif. Ses graines, en infusion, permettent d'arrêter le hoquet, le mal de tête et la toux des enfants. Elle est riche en Fer,magnésiumsoufre et potassium.

     

    Exigences

    L'aneth réussit en pleine terre, dans tout sol sain et bien exposé. Vous pouvez également le cultiver dans un pot, par exemple sur votre balcon, à l'abri des courants d'air. Une règle à respecter : la tête en plein soleil et les pieds à l'ombre !

    Aneth en macération. © Cyclonebill, CC by-nc 2.0
    Aneth en macération. © Cyclonebill, CC by-nc 2.0

     

    Semis et travaux d’entretien

    Semez ce végétal en avril-mai, en place ou en lignes distantes de 20 cm. Il faudra éclaircir par la suite votre culture pour obtenir un écartement de 30 cm entre les plantes. Sarclez et binez de temps en temps. Le sol ne devra jamais se dessécher, mais évitez absolument que l'eau ne stagne.

     

    Récolte et conservation

    Cueillez des feuilles de temps en temps, au fur et à mesure de vos besoins. Les graines, quant à elles, se ramassent à partir d'août-septembre. Le mieux consiste à congeler le feuillage ou à le placer dans du vinaigre.

     

    Astuce culturale

    Dès que vos plantes atteindront une vingtaine de centimètres, il vaudra mieux les couper régulièrement, de façon à éviter une montée à graines donnant à l'ensemble une consistance ligneuse gênante.

    http://www.futura-sciences.com/magazines/maison/infos/dossiers/d/jardinage-incontournables-plantes-aromatiques-1891/page/2/

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  • Les incontournables plantes aromatiques

    Vous n’aurez jamais trop de plantes aromatiques dans votre jardin ou sur votre balcon. Robustes, elles sont capables de se glisser partout, les bordures restant leur emplacement de prédilection. Découvrez dans ce dossier leurs propriétés culinaires, leurs bienfaits sur notre santé ainsi que de précieux conseils de jardinage.

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  • Si vous fréquentez une pharmacie dans le courant du mois de mai, le pharmacien vous posera sans doute quelques questions ciblées pour évaluer vos risques de souffrir d’une maladie cardio-vasculaire.

    Cette campagne de sensibilisation est menée en collaboration avec l’entreprise Omega Pharma, la Ligue cardiologique belge et l’Association pharmaceutique belge. Chaque année, les maladies cardio-vasculaires emportent 31.000 Belges.

     

    LES RISQUES EN CINQ QUESTIONS

     

    Cinq questions seront posées aux clients des pharmacies - êtes-vous fumeur ? faites-vous de l’exercice ? connaissez-vous votre taux de cholestérol ? de glycémie ? votre pression artérielle ?. S’ils ne sont pas en mesure de répondre à certaines de ces interrogations, ils seront invités à consulter un médecin. Des posters et des flyers déposés dans les officines inciteront également le public à demander conseil au pharmacien. 

    « Les maladies cardio-vasculaires sont très insidieuses. Elles débutent dans les artères en raison des effets agressifs qu’ont les facteurs à risque sur la paroi artérielle. C’est un processus très lent, mais progressif. Les dépistages réguliers sont importants car ils permettent de connaître les risques avant de souffrir de problèmes cardio-vasculaires. Ils peuvent provoquer une réaction opportune pour adapter son style de vie », explique le Dr Freddy Van de Casseye, General Manager de la Ligue cardiologique belge.

     

    PEU DE DIAGNOSTICS

     

    Les maladies cardio-vasculaires sont la conséquence de différents facteurs à risque, génétiques ou liés à l’environnement . Certains peuvent être corrigés, comme une pression artérielle élevée, un taux de cholestérol important, le tabagisme, du diabète, un manque d’exercices physiques, etc. La pierre angulaire de la prévention est donc de savoir gérer ces facteurs. Les maladies cardio-vasculaires, comme les AVC, les infarctus ou les insuffisances cardiaques, sont la première cause de décès pour les femmes en Belgique, et la seconde pour les hommes. En outre, deux Belges sur trois souffrent d’un taux de cholestérol élevé, même si 3 sur 4 ne connaissent pas ce pourcentage. Un personne sur cinq a une tension artérielle trop importante et une sur deux ignore si elle est sujette au diabète. Ces facteurs à risque sont trop peu diagnostiqués car le patient présente peu ou pas de symptômes.

     

    http://plusmagazine.levif.be/fr/011-11546-En-mai-les-pharmaciens-evaluent-vos-risques-cardio-vasculaires.html

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  • Electrique ou aux agrocarburants : quelle voiture pollue le moins ?Il n’y aura bientôt plus de pétrole. Ça, on commence à le comprendre. Mais de là à se passer de la voiture, vous n’y pensez pas ! Alors en attendant la caisse qui marche à l’air pur, on met quoi dans le réservoir ? De la betterave ou des électrons ?

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  • Les pesticides ont le vin mauvais
    (Crédit photo : DR)
     
    La viticulture est-elle malade de ses traitements ? Au moment où la fille d'un vigneron dépose la première plainte pour homicide involontaire, Guillaume Bodin, ancien ouvrier agricole, propose un documentaire passionné et glaçant.
     

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  • Une insuline intelligente pour mieux maîtriser le diabète !

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    La difficulté de contrôler les doses d’insuline

    Le diabète de type I est une maladie auto-immune. Les cellules sécrétant l’insuline pour réguler le taux de glucose dans le sang sont appelées les cellules Bêta. Dans la pathologie du diabète, ces cellules sont détruites par une dérégulation de l’activité des lymphocytes T. Le déficit en insuline conduit à une glycémie anormale, elle même entrainant des désordres biologiques à long terme.

    La complexité de la régulation s’explique par la présence de facteurs environnementaux faisant varier la glycémie : la prise d’un repas, l’activité sportive. La sécrétion d’insuline est fine et sensible. Le patient diabétique doit avec son traitement mimer au mieux cette libération dans le sang. La recherche dans la diabétologie continue et notamment grâce à l’essor des biotechnologies et de la médecine connectée pour une meilleure observance.

     

    Etat des lieux des différents types de traitement

    Le traitement par insuline pour le diabète de type I doit être pris à vie. Différents types d’injection sont pratiqués : injection à l’aide d’un stylo à injection, à l’aide d’une seringue ou d’une pompe.

    L’insulinothérapie a permis une réelle amélioration de la prise en charge de la maladie, cependant le traitement reste lourd, la glycémie doit être mesurée plusieurs fois par jour.

    Prévenir la maladie en trouvant l’origine de l’activation des lymphocytes T ou encore comment régénérer les cellules Bêta sont des problématiques de la recherche actuelle.

     

    Un fonctionnement innovant porteur de perspectives

    Une technologie en développement, nommée Ins-PBA-F, par l’université de Boston (MIT) donne de nouvelles perspectives pour les patients. Il s’agit d’une insuline modifiée pour que son action n’ait lieu que si il y a un besoin. Le patient n’aurait plus besoin de s’injecter de l’insuline au moment d’un repas puisque la seule présence du glucose dans le sang a un taux élevé permettrait de déclencher l’action de cette nouvelle insuline.

    Une première publication scientifique datant de mai 2013 révèle des résultats prometteurs pour ce projet.

     

    Sources :

    http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/diabete-diabete-insuline-intelligente-ajuste-glycemie-temps-reel-57200/

    http://www.lasantepublique.fr/recherche-medicale/25102013,une-nouvelle-insuline-intelligente-,818.html

    http://www.medscape.fr/voirarticle/3555427

    http://pubs.acs.org/doi/abs/10.1021/nn400630x

    http://www.ameli-sante.fr/diabete-de-type-1/traitement.html

    http://www.inserm.fr/thematiques/circulation-metabolisme-nutrition/dossiers-d-information/diabete-de-type-1-did

     

    http://www.ersinnovation.com/biotechnologies/une-insuline-intelligente-pour-mieux-maitriser-le-diabete/

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