• Les édulcorants sont-ils sécuritaires ? 1ère partie

    Les édulcorants de synthèse sont-ils des produits chimiques aux effets insoupçonnés sur le corps humain? Ou des additifs alimentaires dont l’innocuité a été démontrée?

    Entre les légendes urbaines, les positions officielles, les critiques des opposants et l’avis des scientifiques, il n’est pas facile de trancher. Les édulcorants de synthèse sont-ils sécuritaires? Question simple, réponse complexe... qui dépend de la position adoptée.Les édulcorants sont-ils sécuritaires ?

    Une réglementation sévère

    La vaste majorité des scientifiques et des autorités de santé publique estiment que les principaux édulcorants artificiels sont sécuritaires, dans la mesure où ils sont consommés en quantités raisonnables (voir le tableau des doses journalières acceptables, dans le texte Quels sont-ils?).

    Les édulcorants, à l’instar des additifs alimentaires en général, sont sous « constante surveillance », et ce, à l’échelle internationale. Un comité d’experts de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et de l’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) publie régulièrement des rapports détaillés sur ce sujet et met à jour une monographie, incluant une évaluation toxicologique, pour chacun de ces additifs alimentaires1,2.

    Une précision importante : la liste des édulcorants « approuvés », et donc reconnus comme étant sécuritaires, varie selon les réglementations propres à chaque pays. L’alitame, par exemple, est utilisé au Mexique, en Australie et en Chine, mais pas aux États-Unis et au Canada. Et même entre ces deux pays, d’importantes différences subsistent. Ainsi, le néotame, un proche cousin de l’aspartame, a été approuvé en 2002 aux États-Unis et seulement cinq ans plus tard au Canada.

    Pourquoi un tel laps de temps? Parce qu’au Canada les additifs alimentaires, dont font partie les édulcorants, sont assujettis à la Loi et règlements sur les aliments et les drogues3 et que chaque « nouvel » édulcorant doit être approuvé par Santé Canada.

    Le Ministère fédéral a approuvé l’usage de plusieurs édulcorants, notamment l’aspartame, l'acésulfame-potassium et le sucralose. La saccharine et le cyclamate restent des cas à part. Ils peuvent être vendus comme édulcorant de table, mais pas utilisés comme additif alimentaire. En clair : on les retrouve en tablette, mais jamais dans les aliments transformés. D’après Santé Canada, tous ces produits sont donc sécuritaires, dans les limites d’utilisation prescrites par la Loi.

    Cancérigènes? Ce que dit la science

    De nombreuses recherches ont été effectuées sur l’innocuité des édulcorants. Certaines études se sont penchées sur le potentiel neurotoxique de l’aspartame. Cependant, dans le cas de l’aspartame comme dans celui des autres édulcorants, c’est leur possible effet cancérigène qui a surtout retenu l’attention des scientifiques.

    En 2004, une méta-analyse basée sur près d’une cinquantaine d’études préliminaires, d’essais cliniques et de recherches épidémiologiques, a fait le point sur cette question4. Conclusion des chercheurs : d’après la littérature scientifique actuelle, la possibilité que les édulcorants artificiels, en général, puissent constituer un facteur de risque de cancer paraît... négligeable.

    Deux catégories

     

    Les édulcorants de synthèse se divisent en deux catégories : les édulcorants de première génération (saccharine, cyclamate, aspartame) et les édulcorants de deuxième génération (sucralose, acésulfame-potassium, neotame, alitame).

    http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/ArticleComplementaire.aspx?doc=edulcorant_controverse_do

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