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Par Diab Bruxelles le 27 Avril 2021 à 14:59
QU’EST-CE QUE LE SYSTÈME IMMUNITAIRE ?
Le système immunitaire est composé d’un ensemble de cellules, de tissus, d’organes lymphoïdes et du réseau lymphatique.
À QUOI SERT LE SYSTÈME IMMUNITAIRE ?
La fonction du système immunitaire est d’identifier, de maîtriser et de détruire les particules étrangères (les bactéries et les virus, par exemple), ainsi que les cellules anormales, avant qu’elles n’affectent notre organisme.
Il pourrait être comparé à une armée en état d’alerte permanent dont la mission est de protéger notre corps. Grâce au système immunitaire, malgré des attaques externes et internes répétées, la plupart des gens demeurent le plus souvent en bonne santé. Lorsqu’une personne devient malade, à cause d’une infection par exemple, elle est généralement en mesure de guérir en un temps relativement court.
COMMENT FONCTIONNE LE SYSTÈME IMMUNITAIRE ?
Le système immunitaire implique des mécanismes de défense :
- les mécanismes de défense non spécifiques, de type inflammatoire : on parle alors de réponse immunitaire innée ou naturelle. La peau et les muqueuses (du nez, de la bouche) sont les premiers remparts de notre système immunitaire ;
- les mécanismes de défense spécifiques, comme l’action dirigée des lymphocytes et la production d’anticorps spécifiques. Le système immunitaire identifie les particules étrangères et les cellules anormales ou cancéreuses grâce à des antigènes présents à la surface de toutes les cellules, qu’elles soient saines ou malignes. L’ensemble des antigènes présents sur une cellule pourrait être comparé à une carte d’identité cellulaire. Si le système immunitaire ne reconnaît pas la carte d’identité de la cellule comme une carte "valide", alors il réagit contre cette cellule via des anticorps produits ou portés par les cellules du système immunitaire. De même qu’une serrure ne fonctionne qu’avec une clé unique, chaque anticorps se fixe de manière spécifique sur un seul type d’antigène. Quand un antigène est reconnu par le système immunitaire, la réponse immunitaire s’engage contre les cellules qui portent cet antigène pour détruire, rejeter ou repousser les cellules anormales, tumorales ou non, et les particules étrangères.
QU’EST-CE QUE LE RÉSEAU LYMPHATIQUE ?
Le réseau lymphatique est constitué d’une série de canaux fins appelés vaisseaux lymphatiques qui se ramifient dans tout le corps. Les vaisseaux lymphatiques transportent la lymphe, un liquide qui contient les cellules du système immunitaire, dont les lymphocytes.
LES GANGLIONS LYMPHATIQUES
Au sein de ce large réseau se trouvent des groupes de petits organes en forme de haricot que l’on appelle les ganglions lymphatiques. Ces ganglions contiennent des cellules du système immunitaire prêtes à réagir à d’éventuelles agressions extérieures. Les ganglions lymphatiques sont répartis dans tout le corps. Ils se trouvent le plus souvent le long des veines et des artères. Ils sont perceptibles notamment dans l’aine, le cou, les aisselles et, plus rarement, les coudes.
LA LYMPHE
La lymphe est filtrée par les ganglions lymphatiques et par différents organes tels que la rate, les amygdales, la moelle osseuse et le thymus. Ils en extraient les bactéries, les virus et toute autre substance étrangère.
QUAND LES GANGLIONS LYMPHATIQUES SONT ENFLÉS
Quand un grand nombre de substances est filtré par un ou plusieurs ganglions lymphatiques, ces derniers peuvent augmenter de volume et devenir douloureux. Par exemple, quand on souffre d’un mal de gorge, les ganglions lymphatiques situés sous la mâchoire et dans le cou peuvent devenir plus volumineux. La plupart du temps, des ganglions enflés sont le signe d’une réaction du système immunitaire, souvent liée à une infection.
QU’EST-CE QUE LES LYMPHOCYTES ?
Fabriqués dans la moelle osseuse, les lymphocytes B, T et NK sont des globules blancs qui ont pour fonction d’identifier et de lutter contre les organismes étrangers et les cellules anormales ou cancéreuses. Les lymphocytes agissent de façon concertée. Il existe toute une gamme de lymphocytes B et de lymphocytes T.
LES LYMPHOCYTES B ET LES ANTICORPS
Les lymphocytes B ont pour fonction première la fabrication des anticorps. Ces derniers circulent dans le sang et agissent contre les bactéries et certaines cellules cancéreuses. Le mode d’action des anticorps peut être comparé à celui de missiles biologiques à tête chercheuse, programmés pour attaquer uniquement les cellules portant l’antigène spécifique pris pour cible. L’organisme est alors en mesure d’identifier et d’éradiquer les substances étrangères. Toutefois, certains agents extérieurs peuvent échapper aux lymphocytes B en se développant à l’intérieur même des cellules de l’organisme. C’est à cette occasion qu’interviennent préférentiellement les lymphocytes T.
LES LYMPHOCYTES T
Certains lymphocytes T sont en mesure de reconnaître les cellules du corps infectées et de les détruire sans fabriquer d’anticorps. Ils aident aussi l’organisme à lutter contre les infections virales et à éliminer les cellules cancéreuses ou anormales. D’autres lymphocytes T collaborent avec les lymphocytes B et peuvent contrôler leur action, soit en l’augmentant, soit en la réduisant.
LES LYMPHOCYTES B ET T TRANSFORMÉS EN CELLULES MÉMOIRES
Quand un agent pathogène (c’est-à-dire capable de provoquer une maladie) est détruit, les lymphocytes B et les lymphocytes T qui ont survécu se transforment en cellules mémoires. Celles-ci "montent la garde" dans les ganglions lymphatiques. Elles seront réactivées en cas de nouveau contact avec un agent portant un antigène précédemment combattu. Ces cellules mémoires peuvent être comparées à des sentinelles toujours sur le qui-vive, empêchant tout agent pathogène déjà connu d’envahir notre corps.
LES LYMPHOCYTES NK
Comme les lymphocytes T, les lymphocytes NK peuvent détruire les cellules infectées ou anormales par contact direct, sans produire d’anticorps. Ils peuvent intervenir très rapidement et sécrètent également des substances appelées cytokines qui vont orienter l’action des lymphocytes T et B. Contrairement aux lymphocytes B et T, les lymphocytes NK ne se transforment pas en cellules mémoires.
Les lymphocytes sont en mesure de détecter et de détruire les cellules cancéreuses. Cependant, celles-ci parviennent à développer des mécanismes qui rendent les lymphocytes inactifs contre elles. Les cellules cancéreuses échappent ainsi à l’action du système immunitaire. Lorsque les cellules du sang ou leurs précurseurs sont déréglés, on parle d’hémopathies malignes. Les lymphomes font partie de cette catégorie de cancers.
COMMENT SE DÉVELOPPE UN LYMPHOME ?
Un lymphome est un cancer du système immunitaire qui se développe quand une erreur survient au niveau de la fabrication des lymphocytes, conduisant à la production de cellules anormales. Celles-ci peuvent proliférer de deux manières : en se divisant plus vite et/ou en vivant plus longtemps que les lymphocytes normaux.
Les lymphocytes cancéreux, comme les lymphocytes sains, peuvent se développer dans divers endroits de l’organisme, notamment dans les organes lymphoïdes comme les ganglions lymphatiques, la rate, la moelle osseuse, mais aussi dans tous les autres organes.
Il existe deux principaux types de lymphomes :
- le lymphome hodgkinien ou lymphome de Hodgkin, auparavant appelé maladie de Hodgkin (LH) ;
- les lymphomes non hodgkiniens (LNH).
En France métropolitaine, les lymphomes représentent la moitié des hémopathies malignes et 6 % de l’ensemble des nouveaux cas de cancer. Ce sont les cinquièmes cancers les plus fréquents chez l’adulte, les troisièmes cancers les plus fréquents chez les enfants de moins de 14 ans et les cancers le plus souvent diagnostiqués chez les adolescents de 15 à 17 ans.
LES LYMPHOMES NON HODGKINIENS EN QUELQUES MOTS
Les lymphomes non hodgkiniens (LNH) sont des cancers qui affectent le système lymphatique ; ils ne forment pas une maladie unique, mais un groupe de nombreuses maladies étroitement liées. Bien que les différentes formes de LNH aient des points communs, en particulier leur origine lymphatique, elles diffèrent par l'apparence de leurs cellules quand elles sont observées au microscope, leurs caractéristiques immunologiques et moléculaires, leur mode de développement et leur impact sur l'organisme. Pour les patients, cela se traduit par des symptômes, une évolution et une réponse aux traitements qui seront différents selon la forme de LNH dont ils sont atteints.
Pour en savoir plus, consulter la rubrique Comprendre les lymphomes non hodgkiniens.
https://www.e-cancer.fr/Patients-et-proches/Les-cancers/Le-lymphome-hodgkinien/Les-lymphomes-generalites
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Par Diab Bruxelles le 9 Mars 2021 à 18:10
Le glaucome est la première cause de cécité en France. Un million de personnes en souffre. A l’occasion de la Semaine Mondiale du Glaucome, l’UNADEV, l’Union Nationale des Aveugles et Déficients Visuels organise plusieurs campagnes de sensibilisation.
Par La rédaction d'Allodocteurs.fr
Cette dégénérescence progressive du nerf optique provoque une réduction du champ visuel et dans les cas les plus graves, la cécité. Pourtant, une consultation de quelques minutes suffit à dépister cette pathologie.
"Le dépistage du glaucome c’est quelque chose de très simple, on regarde le nerf optique, on prend la pression oculaire, on mesure l’épaisseur de la cornée et on peut avoir une idée de l’absence ou de la présence de glaucome", indique le Pr Antoine Labbé, ophtalmologue à Hôpital Ambroise-Paré, dans les Hauts-de-Seine.
Une maladie insidieuse
Le dépistage est effectivement simple, mais encore faut-il consulter. Lorsque la maladie se déclare, la plupart des patients ne se doutent de rien.
"Pendant une longue partie de la maladie, il n’y aucun symptôme ! Si on attend les symptômes il est trop tard, les symptômes apparaissent quand la perte atteint 20 à 30% du nerf optique", alerte le Pr Antoine Labbé.
Un traitement pour ralentir l'évolution
Lorsque les symptômes apparaissent, il est déjà trop tard pour que les traitements du glaucome, collyre, laser ou chirurgie, soient pleinement efficaces.
" Le traitement ne va fait pas guérir ni récupérer. Il va ralentir l’évolution, pour préserver la fonction visuelle. Un patient bien suivi n’aura pas au cours de sa vie, de déficit visuel ", précise le Pr Antoine Labbé.
A partir de 45 ans, il est conseillé de se faire dépister tous les deux ou trois ans. Faciliter la prévention, c’est l’objectif du « bus du glaucome ».
Un bus pour dépister le glaucome
Dans les Hauts-de-Seine, le “bus du Glaucome” a pris place à Boulogne Billancourt pour proposer des dépistages gratuits à partir d’aujourd’hui et ce, jusqu’à jeudi.
"La plupart des gens qui n’ont pas de lunettes ne vont jamais à l’ophtalmologue. Et selon les régions, c’est long d’avoir un rendez-vous, il faut parfois six mois à un an. Alors pour beaucoup de gens, c’est l’opportunité d’être dépisté rapidement, gratuitement, ça permet d’être rassuré sur son état ", indique Michel Letourneau, formateur au service sensibilisation de l'Union Nationale des Aveugles et Déficients Visuels
Cette unité mobile sillonne la France depuis dix ans. Chaque année, entre 4000 et 5000 personnes se font dépister.
https://www.allodocteurs.fr/maladies/yeux/glaucome/glaucome-limportance-du-depistage_30856.html#xtor=EPR-1000002224
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Par Diab Bruxelles le 8 Mars 2021 à 11:55ACTUALITÉ
RENCONTRE AVEC NOTRE INFIRMIÈRE
VOTRE ASSOCIATION TOUJOURS PLUS PROCHE DE VOUS !
Le diabète est une maladie complexe qui n’est pas toujours facile à comprendre ni à maîtriser. Beaucoup de nouveaux traitements, de nouveaux systèmes de suivi de la glycémie sont aujourd’hui accessibles aux personnes diabétiques. Pour appréhender cette réalité, la personne diabétique a besoin d’être éduquée à sa maladie. C’est le rôle des infirmières spécialisées en diabétologie, actives en trajets de soins par exemple ou en encore au sein des conventions diabète.
Parfois, des questions subsistent… Un soutien supplémentaire vous est dorénavant apporté par VOTRE Association, en complément à la prise en charge médicale et éducative assurée par les équipes soignantes. Mme Valérie Heuvelmans, infirmière spécialisée en diabétologie, sera l’interlocutrice de première ligne pour toutes les questions de nos membres relatives au diabète, ses traitements et les nouvelles technologies en lien avec le contrôle et le suivi de la glycémie.
https://www.diabete.be/actualites-et-agenda-6/actualite-196/rencontre-avec-notre-infirmiere-484#gsc.tab=0
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Par Diab Bruxelles le 28 Février 2021 à 11:33
Qu'est-ce que l'érysipèle ?
L'érysipèle est une infection de la peau relativement fréquente 1,2 causée par une bactérie, le plus souvent un streptocoque bêta hémolytique du groupe A. Cette inflammation aiguë touche surtout les adultes de plus de 40 ans et les personnes âgées, mais rarement les enfants. Son incidence, qui augmente avec l'âge, serait de 10 à 100 cas pour 100 000 habitants 1,2.
Les causes et les facteurs de risque
L’érysipèle est dû à la famille de bactéries des streptocoques. Cette infection cutanée peut être contagieuse : elle se transmet à la faveur d'une "porte d'entrée" qui permet aux bactéries de traverser la barrière cutanée. Le plus souvent, cette porte d'entrée est favorisée par la peau est abîmée :
- Une blessure (chirurgie, ulcère, coupure...) ;
- Une mycose ;
- Une dermatose ;
- Un œdème chronique ;
- Parfois, juste une petite plaie pouvant passer inaperçue comme une piqûre d'insecte.
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Par Diab Bruxelles le 4 Octobre 2020 à 18:41
L'ail blanc et l'ail violet sont capables de passer l'hiver dehors. Leur plantation a lieu entre les mois d'octobre et de novembre dans un sol bien drainée et ensoleillé.
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Par Diab Bruxelles le 19 Juillet 2020 à 16:56
Illustration. Centre Européen de la recherche sur le diabète. Le 15 11 06 — G . VARELA / 20 MINUTE
INNOVATION :
Ce centre est le seul de France à permettre le suivi des patients, de l'enfance à l'âge adulte, sans passage à l'hôpital
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Par Diab Bruxelles le 5 Juillet 2020 à 12:10
Le poisson est riche en protéines, en tryptophane et en vitamine B6. Si les protéines sont à limiter au dîner car elles sont difficiles à digérer, les tryptophanes sont à privilégier pour tomber plus facilement dans les bras de Morphée.
Les sardines font partie des poissons qui contiennent le plus de tryptophane.
Les champignons
Les champignons sont très riches en potassium à raison de 318 mg au 100 g.
Le potassium régule les contractions musculaires. Une carence en potassium peut être à l’origine des insomnies et réveils nocturnes, notamment en causant des crampes.
Les champignons sont donc à mettre au menu le soir, qu’ils soient crus ou cuits.
Les amandes
La richesse en magnésium des amandes contribue à abaisser le niveau d’anxiété.
Elles préparent ainsi l’organisme au sommeil.
En revanche, comme elles sont très énergétiques, elles sont à consommer en quantités raisonnables, car l’organisme a besoin d’un apport calorique moindre au coucher.
Les artichauts
L’artichaut contient du brome.
Le brome est un composant chimique ayant un effet sédatif sur le système nerveux. Il faciliterait ainsi le sommeil des personnes anxieuses.
On le trouve également dans la pomme, le melon, l’asperge, la fraise, l’ail, la carotte, le poireau, le raisin et la figue.
Des céréales
Le bol de céréales, s’il est bien composé, regorge d’aliments propices au sommeil. Une pomme coupée en morceaux, des céréales complètes riches en amidon qui favorise la production de sérotonine, du miel et une poignée d’amandes ou de noix sera le cocktail idéal pour une nuit reposante et revigorante.
Les céréales sont à choisir les moins sucrées possibles pour éviter un apport calorique trop important.
La tisane
Les tisanes ont un effet calmant et préparent au sommeil si les plantes sont bien choisies.
La camomille, la fleur d’oranger, la verveine, la passiflore et la valériane sont des plantes et des fleurs réputées pour leurs propriétés sédatives qui préparent au sommeil.
Il est recommandé d'en boire une tasse 30 minutes avant le coucher.
Audrey Dulieux
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Par Diab Bruxelles le 18 Juin 2020 à 20:34
Bien que Endométriose soit une maladie qui concerne 1 femme sur 10, six années s’écoulent en moyenne entre la première consultation et le diagnostic, auxquelles s’ajoute 1 an en moyenne entre les premiers symptômes et la première consultation.
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Par Diab Bruxelles le 8 Juin 2020 à 19:28
Je suis Stéphanie, j’ai 42 ans et je suis infirmière. Je vis avec un diabète de type 1 depuis 27 ans, et je suis également maman d’un enfant vivant avec DID depuis 2017.
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