• Il fait plus de 25°C, c’est enfin l’été ! Le soleil et sa lumière mettent du baume au coeur et au corps, donnent des couleurs et de la vitamine D à la peau (mais point trop s’en faut) et remontent le moral ! Mais attention aux effets d’autant plus néfastes qu’on n’y est plus du tout habitué : la déshydratation.

    A côté de l’eau, source première et essentielle d’hydratation, il existe des aliments qui aident à résister à la chaleur. Gorgés d’eau, ils participent pour une grande part à l’hydratation quand il fait chaud. Quels sont ces aliments ?

    Les aliments qui aident à résister à la chaleur

    Deux familles d’aliments et un aliment animal possèdent des teneurs élevées en eau : les fruits et légumes (entre 80 et 95 % d’eau), le lait (entre 80 et 91 % d’eau) les produits laitiers de type yaourt nature et fromages frais (80 % d’eau), et l’oeuf entier cru  (75 % d’eau)(1).

    alimentation hydratation aliments riches en eau

    Bien manger pour s’hydrater en été © Shutterstock

    Autre avantage de ces aliments : ils contiennent pas ou peu de matières grasses – sauf l’oeuf. C’est vrai pour les fruits et légumes, mais ça l’est aussi quand on choisit des produits laitiers (de type yaourt et fromage blanc) inférieurs à 3,5 g de lipides/100g (qui correspond à la teneur en lipide du lait entier). Parfait pour les personnes qui surveillent leur poids tout en s’hydratant correctement.

    L’eau participe à donner de l’appétence à ses aliments. Mais elle leur donne aussi une aptitude à se détériorer plus vite… Les aliments gras – et donc avec très peu ou pas d’eau, comme l’huile – ne pourrissent pas !

    L’apport en eau des aliments solides

    Chez l’adulte, l’eau des aliments solides peut représenter 1/2 litre par jour  : entre 0,4 et 0,8 litre par jour plus exactement(2).

     

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    Les marchés regorgent de produits frais pour une bonne hydratation © Shutterstock

    Une personne qui consomme peu de fruits et légumes devra boire plus que celui qui en consomme beaucoup pour arriver à avoir des apports hydriques corrects. Les besoins totaux en eau sont en moyenne de 1,5 litre par jour pour un adulte.

    Mais ces besoins varient beaucoup selon d’autres facteurs : l’âge exact, le sexe, la température extérieur et l’activité physique.

    Les autres familles d’aliments contiennent moins d’eau :  entre 65 et 80 % pour les poissons, de 50 à 70 % pour les viandes, 35 % pour le pain, et autour de 10 % pour les céréales.

    Les fruits et légumes pour l’hydratation

    Ce n’est pas par hasard que les fruits et légumes soient les matières premières de boissons !

    N°1 de l’hydratation : les légumes

    Ils contiennent 90 à 95 % d’eau.

    Champions de la catégorie : le concombre (97 % d’eau), suivi par les salades de toutes sortes ( 95 % d’eau), par la tomate et la courgette (94 % d’eau)(1).

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    On a toujours besoin d’un radis dans sa vie © Shutterstock

    La cuisson fait diminuer un peu la teneur en eau, mais elle reste quand même très élevée. Mais quand il faut chaud, on a plus envie de crudités : elles contiennent effectivement le plus d’eau et conservent toutes les vitamines (surtout si les produits sont fraîchement cueillis). Le corps s’est très bien repéré ce dont il a besoin  – si on sait l’écouter !

    Les fibres contenues dans les légumes auront un effet satiétant intéressant qui se rajoute à l’hydratation.

    N°2 de l’hydratation : les fruits

    Ils contiennent 85 à 90 % d’eau.

    1- Les fruits frais ou aqueux

    Ce sont les plus hydratants et représentent 95 % des fruits : ce sont les fruits à jus. On y trouve, dans l’ordre décroissant  :

    - les fruits comme le melon et la pastèque : 91 % d’eau

    - les fruits acides  :  les agrumes, les baies. Ce sont les plus riches en eau ( 89 % d’eau pour le pamplemousse et le citron)

    - les fruits sucrés (= avec une teneur en sucre élevée, mais une faible acidité) : pêche, abricot, cerises, nectarines, mirabelles, prunes, quetsche, etc., c’est-à-dire surtout les fruit à noyaux (86 % pour l’abricot, 85 % pour la pomme et la poire).

    - les fruits fortement sucrés ( = jusqu’à 20 % de sucre) : raisins, bananes, dattes, etc. (82 % d’eau pour le raisin blanc, 74 % pour la banane)*.

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    Le plein de fruits et légumes au marché © Shutterstock

    2- Les fruits amylacés

    Ils contiennent moins d’eau : ce sont les châtaignes, les marrons, etc.

    3- Les fruits oléagineux

    Eux encore moins : avocats, noix de coco, olives, etc.

    4- Les graines oléagineuses

    Amandes, noix, noix de cajou, pistache, graines de courge, etc.

    5- Les fruits secs ou séchés

    Dattes, raisins, figues, abricots, etc.

    Encore plus que pour les légumes, les fruits se consomment surtout crus. Parfait pour les fibres et les vitamines à nouveau.

    Les produits laitiers et l’hydratation

    Le lait contient entre 80 et 90 % d’eau selon qu’il est entier ou écrémé (il en contient plus quand il est écrémé, avec 91 %). Forcément, les laitages (entre 70 et 80 %) et les fromages frais (entre 60 et 70 %) vont aussi en avoir une teneur intéressante.

    1- Les laitages

    Plus ils sont écrémés, plus ils contiennent de l’eau (c’est le principe des produits allégés en matières grasses ; ceux qui sont sensibles au goût l’auront certainement noté).

    En voici quelques exemples  :

    - yaourts : écrémé (88 % d’eau), brassé (86 %), entier (87 %).

    - fromages blanc : 0 % de matières grasses (86 % d’eau), 15 % de MG (84 %), entier (81 %).

    -yaourts à boire : le fait d’être « à boire » est trompeur. Ils contiennent moins d’eau que le yaourt entier, avec seulement 79 % d’eau pour celui 1/2 écrémé sucré.

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    Yaourt à boire, pour l’hydratation aussi © Shutterstock

    2- Les fromages frais

    La teneur en eau baisse encore. Le champion de cette catégorie, c’est la… ricotta (photo), avec 72,7 % d’eau (et seulement 10,5 % de lipides, ce qui est moins qu’une crème fraiche à 15 %).

    Là encore, ce sont les fromages allégés en matières grasses qui sont les riches en eau :

    Le fromage de chèvre à tartiner contient 71 % d’eau (12,5 % de lipides) tandis que le fromage de chèvre frais en contient 62 %. Les spécialités fromagères sont constituées d’eau à 66 % ( pour 13 et 23 % de lipides).

    La fraîcheur, une aide à l’hydratation

    Notons que ces aliments à base de lait sont au même taux, voire en-dessous de ceux des poissons, voire des viandes. Alors pourquoi les citer ?

    alimentation hydratation aliments riches en eau

    Les fromages sont aussi liés à l’hydratation © Shutterstock

    D’abord parce qu’ils contiennent moins de matières grasses que les viandes (il est bien entendu qu’on ne parle pas des fromages affinés à pâte molle, ferme ou dures qui sont beaucoup plus gras que les viandes !). Mais ce n’est pas vrai pour les poissons !

    Ce qui est vrai en revanche, pour ces 2 familles d’aliments comparés aux produits laitiers cités ci-dessus, c’est qu’ils sont toujours servis FROIDS. Et que cette fraîcheur fait partie aussi des bienfaits de l’hydratation.

    C’est pour cela que l’on donne des yaourts frais aux personnes âgées quand il fait très chaud et qu’elles s’hydratent mal et qu’elles n’ont pas très faim (le yaourt, avec ses taux de protéines et de glucides importants est considéré comme un aliment à part entière, comme le lait).

    L’avis de la diététicienne

    L’hydratation passe heureusement par plusieurs sources : si l’eau en est l’élément essentiel, les aliments comme les fruits, les légumes et les produits laitiers du type yaourt nature demi-écrémé permettent de varier les plaisirs.

    N’oubliez pas que ces aliments apportent aussi des calories, surtout les produits laitiers ! C’est la grande différence avec l’eau !

    Mais comme pour les fruits et légumes, il suffit d’intégrer les produits laitiers à l’alimentation quotidienne pour répondre à d’abord sa faim… et à sa soif (en partie tout du moins). Donc, quand il faut chaud, mangez pour vous hydrater : surtout des fruits et légumes, crus la plupart du temps (quand on n’a pas les intestins trop fragiles).

    http://www.consoglobe.com/hydratation-manger-meilleurs-aliments-cg/3

     

    Sources de l'article :

     

     



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  • Comment renforcer le travail multidisciplinaire pour les patients polypathologiques? Echangez avec des professionnels de santé de votre quartier.
     

    Le RML-B a le plaisir de vous inviter à l’édition 2015 des rencontres multidisciplinaires locales. A partir de cas cliniques, les échanges permettront:

    • d’identifier l’apport de chaque discipline et l’articulation des différentes interventions
    • de déceler les difficultés rencontrées au niveau de la collaboration et de la continuité des soins 
    • de s’accorder sur des modalités pratiques de suivi.

     

    Cette année, les vignettes présentées par différents professionnels de santé (médecins généralistes et spécialistes, infirmiers, paramédicaux et pharmaciens), serviront de base à la discussion sur la prise en charge multidisciplinaire des patients polypathologiques (focus diabète et trouble de la santé mentale).

     

    Quatre rencontres couvrant l'ensemble de la région bruxelloise sont organisées: 

    Date Zone concernée Adresse du jour

    Mardi 29 septembre à 20h

    Sud

    de Bruxelles

    ABD asbl, Place H. Goosens, 1 à 1180 Bruxelles

    Mardi 20 octobre à 20h

    Ouest

    de Bruxelles

    av. Joseph Wybran, 40 à 1170 Bruxelles

    Mardi 17 novembre à 20h

    Nord

    de Bruxelles

    Rue Jos de Brouchoven, 2 à 1000 Bruxelles

    Mardi 8 décembre à 20h 

    Est

    de Bruxelles

    Av. Georges Henri, 251 à 1200 Bruxelles

     

    Informations 
     

    Ces séminaires s’adressent à tous les professionnels de la santé (médicaux, paramédicaux, travailleurs sociaux, pharmaciens...). 

     

    Inscription: inscription gratuite mais obligatoire en remplissant le formulaire d'inscription, par email info.rml(a)famgb.be, téléphone 02/375.12.97  ou fax 02/761.41.86

    Télécharger la pré-invitation: "rencontres multidisciplinaires locales: la prise en charge des patients polypathologiques (diabète et santé mentale)", en format PDF.

    Accréditation demandée pour
    •les médecins: en éthique et économie
    •les pharmaciens: en santé et société
    •les kinésithérapeutes

     

    http://rmlb.be/news/la-prise-en-charge-des-patients-polypathologiques-diabetiques-et-ayant-un-trouble-de-la-sante-mentale

     

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  • Les routes du futur seront à base de plastique recyclé

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  • Une greffe de graisse pour guérir du diabète ?

    L'insuline est vitale pour les diabétiques car elle rétablit l'équilibre de la glycémie. Pourtant, des chercheurs américains viennent de montrer que cette régulation est possible sans insuline, à l'aide d'une transplantation… de graisse !

    Par Léa Galanopoulo

    Rédigé le 03/07/2015

    Une greffe de graisse pour guérir du diabète ?Les personnes atteintes de diabète de type I doivent s'injecter de l'insuline pour contrôler leur glycémie

    Il y a bonne et mauvaise graisse. La graisse blanche d'abord, responsable des "bourrelets" et néfaste pour la santé, et la graisse brune. Cette "bonne graisse" brûle ses propres adipocytes pour faire augmenter la température corporelle. Lors des premières semaines de vie, la graisse brune est présente en quantité chez le nourrisson car elle lui permet de réguler sa température alors qu'il n'a pas encore acquis le reflexe de frissonnement. Puis elle se raréfie au cours de la vie, ce qui la rend d'autant plus estimable...

    Depuis des années, les bienfaits de la graisse brune sont progressivement révélés. Elle permettrait par exemple d'augmenter la dépense calorique et donc de faire perdre du poids, mais aussi de stabiliser la glycémie. Partant de ce constat, des chercheurs américains ont découvert que cette graisse pourrait même soigner le diabète de type I. En tout cas chez les souris…  selon leurs travaux publiés le 1er juillet dans la revue de l'American Physiological Society.

    Les chercheurs ont transplanté directement de la graisse brune, prélevée sur des embryons de souris, dans le dos des animaux. Ces souris avait préalablement été modifiées et rendues diabétiques. Une semaine plus tard, plus de la moitié (53%) de ces animaux ont vu leur diabète complètement disparaître. Le taux de glucose dans leur sang était ainsi naturellement équilibré, sans insuline.

    Une protéine qui mimerait l'action de l'insuline

    Comment est-il possible de restaurer une glycémie normale chez des animaux qui ne possèdent pas d'insuline ? Car le diabète de type 1 est une maladie auto-immune qui détruit  les cellules pancréatiques sécrétrices de l'insuline. Cette perte hormonale est définitive.

    Pour expliquer l'action des graisses brunes sur la glycémie, les chercheurs proposent plusieurs pistes. Ils ont notamment constaté que la transplantation de ces bonnes graisses induisait une augmentation "forte et progressive" de la concentration d'une protéine : l'IGF-1. La structure de cette dernière ressemble comme deux gouttes d'eau à celle de l'insuline ! L'IGF-1 pourrait alors se fixer aux récepteurs de l'insuline, mimer son action, et restaurer ainsi l'équilibre glycémique manquant chez les diabétiques. Les chercheurs précisent d'ailleurs que le taux d'IGF-1 "continue d'augmenter dans les mois suivant la greffe".

    Néanmoins, des nombreuses zones d'ombre restent à éclaircir, car l'IGF-1 ne semble pas pouvoir, à elle seule, substituer le rôle de l'insuline. D'autres hormones régulées par la graisse brune, comme le glucagon ou la leptine, pourraient également entrer en jeu. Ces résultats encourageants restent cependant à l'état expérimental. Actuellement aucun traitement curatif n'existe pour soigner le diabète de type 1. Le seul traitement consiste pour les diabétiques à s'injecter de l'insuline, tout au long de leur vie.

    Source : Insulin-independent reversal of type 1 diabetes in nonobese diabetic mice with brown adipose tissue transplant. S. Gunawardana et al. American Journal of Physiology - Endocrinology and Metabolism, juillet 2015. DOI: 10.1152/ajpendo.00570.2014

     

    http://www.allodocteurs.fr/se-soigner/recherche/une-greffe-de-graisse-pour-guerir-du-diabete_16786.html

     

     

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  • Une chaude journée d'été passée en jupe et la plupart d'entre nous se retrouvent avec des cuisses rouges et gercées. Il existe différentes façons d'éviter cette véritable torture, mais que faire s'il est déjà trop tard ?

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  • Le Français Laurent Greco a élaboré d'une main de maître plusieurs cocktails sans alcool à base de Perrier. La folie des bulles mais sans l'ivresse.

    6 cocktails sans alcool à base d'eau pétillante

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  • Selon une étude de l’Université du Maryland, les chaleurs et précipitations extrêmes sont significativement associées au risque d’infections par Salmonella. 
    Chaque année aux Etats-Unis, la bactérieSalmonella induit 1,2 million de cas de gastro-entérite aiguë. Les chercheurs de la Maryland School of Public Health se sont penchés sur le sujet et, pour la première fois, établissent un lien entre les conditions météorologiques et l’apparition de salmonellose.

    9 500 cas de salmonellose dans le Maryland en 10 ans

    Des épidémiologistes, microbiologistes, spécialistes du système terrestre et fonctionnaires du ministère de la santé et hygiène mentale du Maryland ont coopéré à l’identification des épisodes de chaleur et de précipitations extrêmes de 2002 à 2012. Ils les ont ensuite liés aux données sur les infections par Salmonella. En cette période, 9 500 cas de salmonellose ont été signalés dans le Maryland.

    Les zones côtières plus à risque

    Les résultats montrent que les événements extrêmes sont associés  au risque d’infection parSalmonella. Pour chaque unité de mesure supplémentaire, le risque d’infection à Salmonellaaugmente de 4,1 % pour la chaleur et de 5,6 % pour les précipitations. De plus, pour les deux conditions météorologiques, l’impact est plus important dans les zones côtières que les autres. Etant donné que les épisodes de chaleurs et précipitations extrêmes sont voués à devenir plus nombreux au cours des prochaines décennies, les auteurs appellent les experts en santé publique à déployer des stratégies de prévention de la salmonellose.

     

    Jiang C et al, Environment International, vol83, October 2015, p58-62, doi:10.1016/j.envint.2015.06.006

     

    http://www.foodinaction.com/chaleur-et-prcipitations-extrmes-augmentent-le-risque-de-salmonellose/?

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  •  
     
    Les piqûres de guêpe ou d’abeille peuvent provoquer trois types de réaction : une réaction locale, une réaction toxique qui dépend du nombre de piqûres et une réaction allergique qui peut se déclencher après une seule piqûre. La réaction locale est la plus fréquente et nécessite rarement l’intervention d’un médecin. Les réactions toxiques et allergiques sont des urgences médicales pour lesquelles une hospitalisation est souvent nécessaire.
     
     
     
     

    Symptômes

    Le bourdon, plus volumineux et plus velu, reconnaissable à son bruit,  pique mais ne laisse pas son dard.

    L’inoculation de venin est intradermique c'est à dire dans le tissu conjonctif dense de la peau. Au niveau des muqueuses et de la conjonctive (œil), la diffusion du venin est plus rapide ce qui entraîne un gonflement plus important. Trois réactions sont possibles:

    Une réaction locale

    • La piqûre est douloureuse. Elle s’accompagne d’une rougeur locale, d’un gonflement (oedème local) de quelques cm, d’une légère induration. Cette réaction s’accompagne parfois de démangeaisons. Produite par des  amines vasoactives et par des  peptides, cette réaction disparaît en général en quelques heures.
    • En fonction de l’endroit de la piqûre, le gonflement peut être plus important : par exemple au niveau du visage (paupières, ailes du nez, oreilles, lèvres) et du cou. Une piqûre dans la bouche ou dans la gorge peut gonfler au point d’entraîner un risque d’étouffement.

    Une réaction toxique

    • Les symptômes seront plus intenses en cas de  piqûres multiples :  la quantité de venin injectée est plus importante. À la réaction locale s’ajoutent alors des signes généraux : vomissements,  diarrhée,  maux de tête, chute de tension, plus rarement convulsions et perte de connaissance.
    • Chez un adulte, une surveillance en milieu hospitalier est conseillée si la victime présente plus de 20 piqûres.  

    Une réaction allergique (choc anaphylactique)

    La réaction allergique ne dépend pas de la dose de venin injectée. Une seule piqûre suffit à la déclencher.

    Les symptômes sont:

    • Cutanés: urticaire généralisée, rougeur, démangeaisons et gonflement important.
    • Respiratoires: œdème de la langue, œdème de l’épiglotte et du larynx, bronchospasme qui s’accompagne d’une sensation d’oppression thoracique, d’angoisse et de cyanose (coloration bleutée de la peau).
    • Cardiaques: chute de la tension, choc.
    • Digestifs: nausées, vomissements, diarrhée.
    • Neurologiques: vertiges, perte de connaissance.


    L’obstruction des voies respiratoires et le choc cardiovasculaire peuvent entraîner la mort de la victime.

     
     
     
     

    Traitement

     

    Premiers soins sur place :

    • Lors d’une piqûre, la douleur est immédiate et un œdème local se développe rapidement
    • Si possible, identifiez l’insecte qui vous a piqué.
    • Les abeilles laissent l’aiguillon et la glande à venin accrochés à la peau. L'appareil continue ainsi à injecter les réserves de venin. Dans ce cas, retirez rapidement le dard avec l’ongle ou avec le bord non tranchant d’un couteau (en glissant parallèlement à la surface de la peau) ou d’une carte de crédit. N’utilisez pas de pincette, la glande à venin pourrait éclater et libérer encore plus de venin.

    Les guêpes piquent sans laisser de dard.

    Le frelon a un dard plus long. La piqûre est plus profonde. Le venin peut être injecté directement dans les vaisseaux sanguins, accélérant ainsi la réaction.

    • Enlevez les bagues en cas de piqûre à la main pour ne pas gêner la circulation du sang si un gonflement se développe.
      Bien désinfecter à l’eau et au savon, puis appliquer une solution antiseptique : les hyménoptères sont des omnivores et volent des arbres fruitiers vers les poubelles .
    • En cas de  douleur intense, prenez un antidouleur par voie orale. 
    • Certains auteurs recommandent d'approcher de la zone piquée une source de chaleur (sèche-cheveux, eau la plus chaude possible) puis une source de froid (glace). Cela permettrait de diminuer la douleur et le gonflement.
    • Vérifiez si vous êtes en ordre de vaccination contre le tétanos.

    Consultez un médecin:

    Si la réaction locale (gonflement, douleur, rougeur ) s’aggrave  dans les jours qui suivent la piqûre ou si des signes généraux d’infection tels que de la fièvre et/ou des frissons se développent.  Une infection peut se développer à l’endroit de la piqûre.

    En cas de  piqûre dans la bouche ou dans la gorge: le gonflement peut être rapide et important et entraîner des difficultés respiratoires. Donnez un glaçon à sucer, consultez immédiatement un médecin ou rendez-vous aux urgences d’un hôpital.

    En cas de réaction allergique, appelez le 100 ou le 112 pour un transport d’urgence à l’hôpital. L'allergie se manifeste par une éruption cutanée avec de fortes démangeaisons, un gonflement du visage, des vertiges, de la pâleur, des difficultés respiratoires, une sensation d’étouffement. Couchez la victime et surélevez-lui les jambes.

    En cas de piqûres multiples (plus de 20 chez l’adulte), une surveillance à l’hôpital est conseillée.

     
     
     
     

    Toxicité

    Les venins ont une action directe: la toxicité cellulaire (qui entraîne la destruction des cellules) et une action indirecte: les manifestations immunologiques.

    La composition chimique des venins est complexe. Ils contiennent des enzymes (phospholipases, hyaluronidases, …), des peptides ( kinines, …), des amines (histamine, ...) et  des acides aminés. 

    Ce sont surtout les enzymes ( phospholipases et hyaluronidases)  qui, chez certaines personnes, vont entraîner  la formation d’immunoglobulines responsables de la réaction allergique (Ig E).

     
     
     
     

    Risque

     

    Chez une personne allergique au venin de guêpe ou d’abeille, une seule piqûre suffit pour déclencher une réaction grave.

    Chez une personne non allergique, l’intensité de la réaction dépend de la quantité de venin injectée et donc du nombre de piqûres. La quantité de venin injectée par une abeille est de l’ordre de 50 à 100 microgramme et pour la guêpe de l’ordre de 2 à 10 microgramme.

    Une seule piqûre peut être très douloureuse  mais reste en général sans gravité.

    En cas de piqûres multiples, il est conseillé de surveiller l’apparition de symptômes et de demander une intervention médicale si nécessaire.   

     

     
     
     
     

    Prévention

    Soyez attentifs lorsque vous sortez pieds nus, de manière à éviter les piqûres d’abeilles ou de guêpes.
    • Ne vous promenez pas pieds nus dans la nature, surtout dans l’herbe.
    • Ne portez pas sur vous des substances attirant les guêpes et les abeilles (parfums, laques, crème solaire parfumée,…)
    • Évitez bien sûr le voisinage des ruches ou des nids.
    • Restez à bonne distance des poubelles mal fermées.
    • Évitez les vêtements de couleurs trop lumineuses pouvant ressembler à celles des fleurs
    • Si un insecte tourne autour de vous, restez calme. Évitez les gestes brusques et les mouvements désordonnés, repoussez-le doucement.
    • Si vous êtes allergique, évitez de manger à l’extérieur.  
    • A l’extérieur, évitez les boissons en canettes, vous risquez une piqûre de la gorge en avalant une guêpe tombée dans votre boisson.   
    • Les personnes allergiques peuvent demander à leur médecin de leur prescrire une trousse d’urgence composée d’adrénaline injectable (type Epipen® 0.3mg), d'un antihistaminique (par ex du Zyrtec®) et d'un corticoïde par voie orale. Prévenir aussi l’entourage et les amis de ce risque allergique.
    • Vous pouvez faire appel aux pompiers pour détruire un nid de guêpe. Pour un essaim d’abeilles prenez contact avec un apiculteur.
     
     
     
     

    En savoir plus?

    Les hyménoptères, ordre d’insectes comprenant les guêpes, les abeilles, les frelons et les bourdons, sont caractérisés par:

    2 paires d’ailes solidaires pendant le vol

    un corps divisé en trois régions : la tête, le tronc et l’abdomen

    un appareil venimeux situé à l’extrémité postérieure de l’abdomen qui comprend un aiguillon mobile connecté à une paire de glandes venimeuses

    Le mâle hyménoptère ne possède pas d’appareil venimeux et ne pique donc pas

    La famille des apidés

    Les Apidés ont un corps velu.

    L’abeille (Apis),  possède un dard  barbelé relié aux muscles de l’abdomen. L’abeille ne pique que si elle est dérangée dans son travail. Cet insecte travailleur ne pique qu’une seule fois car une partie de son abdomen est arraché avec le dard, entraînant la mort de l’abeille.

    Le bourdon (Bombus), plus volumineux et plus velu, reconnaissable à son bruit,  pique mais ne laisse pas de dard.

    La famille des vespidés

    Les Vespidés ont un  abdomen jaune rayé ou taché de noir, fusiforme à l’arrière et séparé du thorax par un rétrécissement marqué ( d’où l’expression taille de guêpe).

    La guêpe sociale (Vespula) mesure 15 mm vit dans des nids de quelques centaines à quelques milliers d’individus. Elle se nourrit de larves de mouche et d’autres insectes et joue de ce fait un rôle important dans l’écosystème. Les guêpes sont attirées par les fruits, le sucre et la viande. Les guêpes femelles possèdent  un dard et peuvent piquer plusieurs fois.

    Le frelon (Vespa),  proche de la guêpe, mesure 35 mm et peut piquer plusieurs fois. Ses piqûres sont  très douloureuses et peuvent être dangereuses.

    Quelques mots sur les traitements de désensibilisation:

    Mécanisme de la réaction allergique

    Les mécanismes de réaction allergique aux piqûres d’hyménoptères sont comparables à ceux du rhume des foins ou de l’allergie à la pénicilline par exemple.

    Lors d’une première piqûre, chez des personnes prédisposées, des anticorps de type IgE sont produits. Ces anticorps vont se fixer sur des cellules spécialisées, les mastocytes,  qui se trouvent surtout  dans la peau, les intestins et les voies respiratoires.

    Lors d’une seconde piqûre, la combinaison de l’antigène (venin de hyménoptère) avec l’anticorps (IgE se trouvant sur les mastocytes) produit une libération d’histamine et de substances vasoactives présentes dans les mastocytes à l'origine des symptômes allergiques. Cette réaction allergique se déclenche dans les 5 à 10 minutes qui suivent la piqûre.

    Diagnostiquer la personne allergique et le type d’allergie

    Il faut identifier l’insecte en cause. Se rappeler que seule l’abeille laisse son dard dans la peau. Une allergie au venin d’abeille n’entraîne pas d’allergie au venin de guêpe (sauf dans de rares cas où on peut avoir une allergie croisée).

    Des tests cutanés sont réalisés. Ils sont à base de venin purifié et dilué.

    Pour éviter des réponses faussement négatives , il faut attendre 6 semaines après une réaction allergique lors d’une piqûre pour réaliser les tests cutanés (temps nécessaire à la recharge des mastocytes) .

    Si le patient est sous antihistaminiques, attendre 10 jours après l’arrêt du traitement pour effectuer les tests cutanés.

    Des dosages sanguins permettent de rechercher la présence d’anticorps IgE spécifiques contre différents antigènes des venins de guêpes ou d’abeilles.

    La désensibilisation

    Les traitements de désensibilisation sont réservés  aux personnes ayant fait une réaction grave. L’immunothérapie spécifique ou désensibilisation est un traitement permettant de rendre le patient tolérant à un allergène particulier, c’est-à-dire capable de le neutraliser.

    Ce type de traitement est toujours pratiqué par un médecin en milieu hospitalier.

    Durant une première phase (traitement initial), le patient reçoit en injection sous-cutanée des doses croissantes du venin d’hyménoptère auquel il est allergique. Ces injections sont répétées toutes les semaines pendant 10 à 12 semaines, en augmentant progressivement la dose jusqu’à atteindre une dose correspondant à 2 piqûres d’abeille ou à une dizaine de piqûres de guêpe. 

    Après cette phase initiale, les injections sont administrées toutes les 4 à 6 semaines pendant trois ans au moins. Il s’agit de la phase d’entretien. Ces injections peuvent être faites par le médecin de famille en concertation avec le spécialiste.

    Pour obtenir un effet à long terme chez l’adulte on recommande de poursuivre le traitement pendant 3 à 5 an

    http://www.centreantipoisons.be/nature/animaux/piq-re-de-gu-pe-d-abeille-de-frelon-et-de-bourdon

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  • LIVRE DE RECETTES POUR DIABÉTIQUES: SÉLECTION DU JOUR

    80 recettes de grands classiques de la pâtisserie Française revisités pour les diabétiques par Annabelle Orsatelli
    La pâtisserie pour diabétique c’est Permis ! – Publié par les éditions Albin Michel

    patisserie-diabetique

    Si vous êtes diabétique et que vous ne souhaitez pas vous priver de dessert, ce livre est fait pour vous !
    Il propose 80 recettes spécialement adaptées aux diabétiques. 

    Vous pouvez trouver ce livre en ligne sur Amazon La pâtisserie pour diabétiques, c’est permis !
    (mais aussi sur Fnac.com, Cultura.com, e-Leclerc.com)

    – Les grands classiques de la pâtisserie revisités: du gâteau de tous les jours au dessert festif : croustillant,  muffins , cookies, brownies, bavarois … Ainsi que leurs préparations de base:  : crèmes pâtissière, chiboust, au beurre…, glaces et mousses, choux, pâtes à tarte et à gâteaux, glaçages, …

    Pour y arriver, Annabelle Orsatelli dévoile ses secrets de la pâtisserie pour diabétiques : charge glycémique, compositions farineuses spéciales, substituts du sucre, ingrédients spécifiques…

    cupcake2L’auteur nous  fait l’honneur de découvrir l’une des ses recettes: Cupcakes à la fraise

    Les ingrédients spécifiques utilisés telles que les farines à index glycémique bas et les substituts de sucre se trouvent dans les magasins bio ou sur internet (Greenweez, Amazon, Diabétys, etc…).

    Ces recettes sont l’aboutissement de 2 années d’études et de tests afin de pouvoir revisiter les classiques de la pâtisserie Française dont une portion équivaut à la quantité de glucides contenue dans un yaourt nature sans sucre.

    Le livre sur Amazon:

    Annabelle Orsatelli est une pâtissière amatrice chevronnée, formée aux techniques de pâtisserie complexes : macarons, feuilletés, viennoiseries… Trois membres de sa famille, dont son mari, souffrent du diabète.

    Préface du Dr Franck Senninger, médecin nutrionniste.
    Photographies de Charlotte Jacquet et stylisme de Julie Schwob
    Commander le livre : La pâtisserie pour diabétiques, c’est permis !

     

    http://www.recette-pour-diabetique.com/la-patisserie-pour-diabetiques-cest-permis/

     

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  • Il n’est pas facile de perdre du poids. Entre les changements que le régime induit dans le mode de vie, l’activité quotidienne, l’alimentation, il n’est pas rare de faire des écarts, voire de laisser tomber. Si les médecines complémentaires ne peuvent pas se substituer aux prescriptions de base, saviez-vous qu’elles peuvent toutefois vous aider à réaliser votre objectif ? Zoom sur 4 médecines complémentaires qui peuvent faciliter la perte de poids.

    L’homéopathie comme aide à la perte de poids

    L’homéopathie comme aide à la perte de poids

    Avant de commencer un régime, il est important de détoxifier son corps. La pollution, la cigarette, la consommation d’alcool ou de café, entre autres, tendent à encrasser le corps, ce qui diminue l’efficacité des traitements homéopathiques. Détoxifier son corps permet également d’accélérer son métabolisme, et donc de brûler les graisses plus rapidement. Une solution homéopathique à faire préparer par son pharmacien permet de stimuler les organes chargés de détoxifier le corps comme le foie, les reins, la thyroïde, les poumons, la circulation veineuse, la peau et l’intestin : Carduus marianus 4 DH, Chelidonium 4 DH, Taraxacum 4 DH, Solidago 4 DH, Berberis 4 DH, Lappa Major 4 DH et Viola Tricolor 4 DH. La cure dure une semaine en début de régime, à raison de 20 à 30 gouttes 3 fois par jour. Elle peut être renouvelée une fois par mois tant que le régime continue.

    Les différents remèdes homéopathiques peuvent influencer notre comportement et nos tendances vis-à-vis de la nourriture, et ainsi nous aider à mieux résister aux différentes tentations. L’Ignatia Amara est par exemple efficace pour modérer l’appétit et résister au grignotage : 2 granules d’Ignatia Amara 7 CH 3 fois par jour suffisent à profiter de ses bienfaits. Si l’envie de manger est permanente, il est plutôt indiqué de prendre 2 granules d’Antimonium Crudum 9 CH 3 fois par jour. 

    Référence

    A-C. Quemoun, R. Gruman, Perdre du poids avec l’homéopathie, 2015

     

     

    Mincir plus facilement avec la phytothérapie

    Mincir plus facilement avec la phytothérapie

    Quand il s’agit de mincir avec la phytothérapie, c’est l’agar-agar qui est le plus populaire. Et pour cause, ce gélifiant végétal et naturel extrait d’une algue est très peu calorique, constitué à 80% de fibres et forme un gel dans l’estomac, ce qui a un effet coupe-faim. L’agar-agar absorberait également une partie des sucres et des graisses ingérés au cours du repas. Elle se transforme en gelée en-dessous de 40°C, mais uniquement après avoir été préalablement chauffée. C’est pourquoi elle ne peut s’utiliser en cuisine que dans des préparations chaudes ou qui nécessitent d’être chauffées avant d’être consommées. On peut par exemple incorporer 1 g d’agar-agar dans une boisson chaude et la consommer avant qu’elle ne refroidisse, 15 minutes avant le repas. C’est alors à l’intérieur du corps que l’agar-agar se transformera en gelée. A des doses trop élevées, l’agar-agar a des propriétés laxatives : il faut donc veiller à ne pas dépasser une consommation de 3 g par jour.

    D’autres produits naturels ont des effets « coupe-faim ». C’est notamment le cas de la pomme, riches en pectines, et du konjac, une plante vivace qui contient des fibres alimentaires au pouvoir d’absorption de l’eau très important (les glucomannanes). Un seul gramme de ces fibres pourrait absorber jusqu’à 200 ml d’eau ! Sa consommation augmente alors la viscosité du bol alimentaire, et du même coup la sensation de satiété. Voilà pourquoi on recommande de le prendre sous forme de comprimé (1 g) une heure avant le repas.

    Il existe également des plantes aux propriétés « brûle-graisses », c'est-à-dire capables d’augmenter la dépense de calories et donc de dégrader davantage de gras. Ce sont souvent des plantes qui contiennent de la caféine comme le thé vert ou le guarana, employés tous deux dans certains régimes amincissants. Le thé vert se consomme surtout sous forme d’infusion (3 à 4 tasses par jour au maximum et plutôt en mangeant) tandis que le guarana s’utilise davantage en comprimés (1 à 3 g maximum par jour au moment des repas). Attention toutefois, la plupart des plantes riches en caféine sont déconseillées chez les enfants, les personnes hypertendues et les femmes enceintes.

     

    L’acupuncture comme aide à la minceur

    L’acupuncture comme aide à la minceur

    Pour traiter des cas de perte de poids, c’est plus souvent l’acupuncture auriculaire qui est mentionnée. Ce type d’acupuncture utilise l’oreille comme une représentation du corps (il aurait une forme de foetus inversé) pour traiter divers troubles. La stimulation de certaines parties de l’oreille permettrait, entre autres, de réguler l’appétit et les envies de grignotage. Selon une étude1 réalisée en Corée du Sud sur 91 Coréens (16 hommes et 75 femmes) dont l’IMC est égal ou supérieur à 23, l’acupuncture auriculaire aurait permis aux patients de diminuer leur IMC entre 5,7 et 6,1%.

    Pour les personnes plus sérieusement atteintes d’obésité, l’acupuncture auriculaire donnerait également de bons résultats, mais plus particulièrement dans les cas où l’obésité est liée aux excès alimentaires, et moins à d’autres facteurs comme l’hérédité2.

    Enfin, d’autres études3 ont montré que l’acupuncture, sans préciser de quel type il s’agit, aurait permis à des personnes atteintes d’obésité grave (IMC supérieur ou égal à 35) de diminuer considérablement leur IMC après plusieurs mois de traitement. Ainsi, après 12 mois de traitement, l’IMC moyen de la population étudiée est passé de 40,22 à 31,1. Cette thérapie s’accompagnait également de prescriptions diététiques, mais ce groupe de personnes a perdu plus de poids que le groupe témoin qui suivait un régime plus restrictif et pratiquait plus de sport, sans séances d’acupuncture. L’acupuncture aurait des effets coupe-faim, régulateur de métabolisme et antistress, ce qui en fait une option intéressante en complément d’un régime pour accélérer la perte de poids.

    Références

    S. Lacoste, Ma bible de la phytothérapie : le guide de référence pour se soigner avec les plantes, 2014

    O. Aprikian, V. Duclos, S. Guyot, C. Besson, C. Manach, A. Bernalier, C. Morand, C. Rémésy, and C. Demigné, “Apple pectin and a polyphenol-rich apple concentrate are more effective together than separately on cecal fermentations and plasma lipids in rats,” J. Nutr., vol. 133, no. 6, pp. 1860–1865, 2003. 

    A. González Canga, N. Fernández Martínez, A. M. Sahagún, J. J. García Vieitez, M. J. Díez Liébana, A. P. Calle Pardo, L. J. Castro Robles, and M. Sierra Vega, “*Glucomannan: properties and therapeutic applications+,” Nutr Hosp, vol. 19, no. 1, pp. 45–50, 2004.

    S. Bérubé-Parent, C. Pelletier, J. Doré, and A. Tremblay, “Effects of encapsulated green tea and Guarana extracts containing a mixture of epigallocatechin-3-gallate and caffeine on 24 h energy expenditure and fat oxidation in men,” Br. J. Nutr., vol. 94, no. 3, pp. 432–436, 2005.v

     

    Sources
    1. S. Yeo, K. Kim, S. Lim, Randomised clinical trial of five ear acupuncture points for the treatment of overweight people, Acupunct Med, 2013
    2. Cui Yong Qiang, Mon opinion sur l’auriculo-acupuncture chinoise, 1994
    3. A. Brahimi, Obésités graves et acupuncture, 2011

     

    Favoriser la perte de poids avec l’hypnose

    Favoriser la perte de poids avec l’hypnose

    L’hypnose consiste à mettre le patient dans un état de transe dans le but de lui suggérer des idées, et ainsi modifier ses comportements ou son ressenti corporel. L’hypnose pourrait donc aider un patient qui cherche à perdre du poids à réaliser son objectif, notamment en l’amenant à être dégoûté de la nourriture grasse, ou inversement en le confortant dans l’idée de manger équilibré, à réduire le grignotage…

    Il est reconnu que le stress et les problèmes émotionnels peuvent amener à manger davantage, et donc à prendre du poids1. L’hypnose pourrait donc également, de façon indirecte, avoir un effet sur le poids, comme l’ont montré plusieurs études2 : un traitement d’hypnothérapie pour réduire le stress a engendré une perte de poids considérable chez des patients par rapport à un groupe témoin.

    Néanmoins, l’hypnose se doit d’être considérée comme une thérapie complémentaire qui facilite les thérapies plus conventionnelles. Elle est d’ailleurs souvent accompagnée de thérapies cognitives ou autres psychothérapies chez les personnes qui souffrent de leur surpoids.

     

    http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=mincir-coup-de-pouce-medecines-complementaires-favoriser-la-perte-de-poids-avec-l-hypnose

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  • Les personnes âgées oublient de boire car elles ne ressentent ni la soif ni la chaleur.
    Les personnes âgées oublient de boire car elles ne ressentent ni la soif ni la chaleur.-BSIP/Reporters

    La vigilance est déjà de mise dans les hôpitaux et les maisons de repos. On n’a pas attendu que la Cellule Interrégionale de l’Environnement (Celine) active le niveau 2 du plan forte chaleur et ozone (voir cadrée ci-contre).

    Le triste bilan de la canicule de 2003 est encore dans les mémoires: 1200 personnes sont mortes en Belgique cet été-là.

    Dans la plupart des maisons de repos, on a fait le plein de bouteilles d’eau, les climatiseurs et les ventilateurs sont prêts à tourner.

    «Nous sommes obligés d’avoir une pièce climatisée par établissement, chez nous c’est le restaurant, explique Françoisee Ketelbuters, directrice faisant fonction des maisons de repos andennaises, La Quiétude et Le Montjoie. Nous disposons de climatiseurs individuels pour rafraîchir les différentes salles de séjour».

    «Les personnes âgées ne ressentent pas le besoin de boire comme nous. Il faut penser à leur offrir régulièrement de l’eau aromatisée avec un sirop. On leur proposera aussi des repas froids même si ce type de menu n’est pas ce que les résidents apprécient le plus . On aura une attention toute particulière pour les personnes qui souffrent de problèmes respiratoires chroniques et celles qui sont totalement dépendantes car elles sont plus vite fragilisées par la chaleur ».

    Tomber le gilet et les couvertures

    Au CHR de Namur, le personnel des deux unités de gériatrie ainsi que celui du service de pédiatrie – les enfants sont particulièrement vulnérables face aux pics de chaleur – s’est vu rappeler les consignes de base: hydrater les patients en suffisance, baisser le store dès que le soleil inonde la chambre et les inviter à se découvrir. «Ils ne se plaignent pas de la chaleur et ont tendance à garder leur gilet et leur couverture même quand la température dépasse les 25 degrés», constate Caroline Henrard, infirmière chef de services. Les kinés et les ergothérapeutes proposeront des activités plus calmes.

    Le personnel du CHR se prépare aussi à un surcroît de travail: «Il faut s’assurer que les patients boivent régulièrement, les rafraîchir à l’aide d’un brumisateur ou d’un gant de toilette, changer leur lit et leurs vêtements plus souvent. Pour nos équipes aussi, on a prévu de l’eau en suffisance et commandé plusieurs ventilateurs.»

     

    http://www.lavenir.net/cnt/DMF20150629_00671157

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  • L’enfant qui a un diabète continue de faire du sport, comme avant, aussi bien à l’école qu’en dehors de l’école. L’activité physique est conseillée, car elle favorise le bien-être et peut améliorer le contrôle du diabète.

    L’enfant peut pratiquement faire tous les sports et même pratiquer le sport à haut niveau. Cependant, certains sports à risque sont déconseillés.

    Le sport rend nécessaire l’adaptation des doses d’insuline et de l’alimentation. En général, il faut diminuer la dose d’insuline correspondant à la période d’activité et suivant l’activité. Il faut manger plus si l’exercice n’est pas prévu ou si son intensité le justifie.

    Enfin, il faut toujours avoir avec soi du sucre et une collation supplémentaire.

    POURQUOI EN PARLER ?

    L’activité physique fait partie de la vie de tous les jours, ce n’est pas seulement le sport ; le jeu en est une. Elle donne à l’enfant l’occasion d’être avec ses camarades.

    Le diabète n’empêche pas de faire du sport, il existe de nombreux champions, dans différents domaines, qui ont un diabète et ont fait de belles carrières.

    L’activité physique a une influence sur le diabète. En effet, l’exercice est bénéfique pour la santé, qu’on ait un diabète ou pas ; c’est un plaisir, un excellent moyen d’être bien dans son corps et dans sa tête ; cela peut contribuer à améliorer l’équilibre glycémique.

    De plus, l’activité physique est un des facteurs qui fait varier la glycémie. Le traitement (doses d’insuline et/ou alimentation) a besoin d’être adapté à l’activité physique.

    C’est en tenant compte de ses expériences antérieures que l’on apprend à bien adapter son traitement en cas de sport.

    Le sport aide à maintenir la forme physique, augmente la masse musculaire et aide à lutter contre les kilos en trop et il diminue le rythme cardiaque, la pression artérielle et le risque de maladies cardio-vasculaires.

     
     

    EXEMPLES DE SPORTIFS QUI ONT UN DIABÈTE

    William Talbert, Tennis, USA. Né en 1918, diabète à 10 ans, décédé en 1999.
    Davis Cup : 5 fois capitaine, vainqueur en 1948, 1949 (double) et 1954 (capitaine, ne jouait pas). US championship : 4 titres en double, 4 titres en double mixte. Rolland-Garros : 1950 (avec Tony Trabert). 33 titres.

    Hamilton Richardson, Tennis, USA.
    Coupe Davis : finaliste en 1955 (simple) et vainqueur en 1958 (double) ; membre de 1952 à 1958.

    Lennart Bergelin, Tennis, Suède. Né en 1925.
    Davis Cup : membre de l’équipe de Suède de 1946 à 1951 et 1953 à 1955.
    Coach de Bjorn Borg.

    Dominique Garde, Cyclisme, France. Né en 1959.
    Tour de France de 1984 à 1989.

    Garry Mabbutt, Football, Royaume Uni. Né en 1961, diabète à 18 ans.
    International de football, Vainqueur de la Coupe de l’UEFA en 1984.

    Sir Steve Redgrave, Aviron, Royaume Uni. Né en 1962, diabète à 35 ans.
    JO : 5 médailles d’or à 5 JO consécutifs ; 4 sans barreur LA 1984, 2 sans barreur Séoul 1988, Barcelona 1992, Atlanta 1996, Sydney 2000.
    Championnats du monde : 9 titres. Sir en 2001

    Pär Zetterberg, Football, Suède. Né en 1970, diabète à 20 ans.
    Capitaine d’Anderlecht, Belgique. Soulier d’or en 1993 et 1997.
    Professionnel de l’année en 1993, 1997 et 1998.

    Gary Hall, Jr, Natation, USA. Né en 1974, diabète à 25 ans.
    JO : 10 médailles, 5 d’or, 3 d’argent et 2 de bronze, Atlanta 1996,
    Sydney 2000 et Athènes 2004.

     

    QUELS SPORTS PRATIQUER ?

    Presque tous les sports peuvent être pratiqués, l’important est de se faire plaisir. On choisit celui qu’on préfère et qu’on peut pratiquer régulièrement.

    L’exercice musculaire régulier, qui peut se prolonger sans épuiser l’organisme développe la résistance à l’effort. De plus, si on a un diabète, l’exercice améliore le passage du glucose dans le muscle et permet de diminuer les doses d’insuline.

    Certains sports ne sont pas à encourager (voire à déconseiller), parce qu’ils sont potentiellement dangereux avec le diabète. Il peut s’agir d’un danger en cas d’hypoglycémie deltaplane, parapente, parachutisme, alpinisme en montagne, voile en solitaire, sports mécaniques) ; ou d’un risque de lésions rétiniennes (boxe).

    Pour la plongée sous-marine, l’apnée a toujours pu être pratiquée. Avec bouteilles, les jeunes de plus de 18 ans peuvent être accueillis dans les clubs de plongée, mais avec l’obligation de respecter certaines règles (voir www.diabeteplongee.com)

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    SPORT ET GLYCÉMIE

    Le plus souvent, l’exercice physique fait baisser la glycémie pendant le sport et surtout dans les heures qui suivent le sport. Des précautions simples permettent d’éviter l’hypoglycémie :

    • Diminuer les doses d’insuline

    • Adapter l’alimentation

    • Contrôler la glycémie, avant le sport pour savoir d’où on part et après pour savoir si la dose a été corrigée de façon correcte, pourquoi pas à la mi-temps.

    Il est important de noter dans le carnet le sport pratiqué, la dose d’insuline, les collations prises, les glycémies. Il faut être d’autant plus attentif au début du diabète, quand on commence une nouvelle activité physique dont on ne connaît pas les effets.

    Peu à peu, on fait sa propre expérience et on apprend, par ses propres réactions, à faire les ajustements nécessaires, en s’aidant des conseils de l’équipe médicale.

    Attention ! Ne jamais faire de sport à jeun.

    Sport et Hyperglycémie

    Dans certains cas, l’exercice physique peut faire monter la glycémie. Pourquoi ?

    Le stress (excitation, concentration, engagement) occasionné par certains sports (ex : sports d’équipe…) ou certaines pratiques (ex : compétition …) provoque une poussée d’adrénaline qui fait monter la glycémie.

    Si, avant l’exercice, la glycémie n’est pas élevée, l’hyperglycémie sera transitoire. Attention, la glycémie risque quand même de baisser dans les heures qui suivent, elle doit donc être surveillée.

    Si, avant l’exercice, il y a une hyperglycémie (> 2,5 g/l) avec une cétose (cétonurie positive ou cétonémie élevée), l’exercice peut aggraver à la fois l’hyperglycémie et la cétose.

    ATTENTION ! Ne pas commencer un exercice physique si on retrouve une hyperglycémie avec cétose. Corriger l’hyperglycémie avec cétose avec des suppléments d’insuline d’action rapide (cf Hyperglycémie avec cétose). L’exercice ne remplace pas l’insuline.

     

    EN PRATIQUE

    Exercice physique pour une durée de 30-60 mn

    Exemple : sport à l’école, promenade à pied ou à vélo, natation, foot, tennis, badminton, roller, danse, shopping …

    Avant l’exercice, la glycémie ne doit pas être :

    • Trop basse : si elle < 1,20 g/l, ne pas faire l’exercice sans avoir mangé ;
    • Trop élevée : si elle supérieure à 2,50 g/l, rechercher la cétose. En cas de cétose, s’abstenir de faire l’exercice.

    L’activité est prévue :

    • Diminuer l’insuline correspondant à la période où l’exercice est prévu.
    • A certaines heures, prendre une collation (10 à 20 g de glucides selon l’âge).

    L’activité n’était pas prévue :

    • Comme la dose d’insuline n’a pas été diminuée,
    • Prendre une collation avant de faire l’exercice : 10 à 20g selon l’âge.
    • Ne pas oublier !
    • Prévoir son matériel : lecteur de glycémie, bandelettes urinaires, sucre, collations, boisson.
    • Prévenir une personne sur place que l’on a un diabète.
    • Noter tous les détails dans le carnet.
    • A l’arrêt de l’exercice et quelques heures plus tard, contrôler la glycémie.

    Pour tous ces problèmes particuliers, en parler avec son diabétologue.

    Sport à l’école

    En aucun cas, le diabète ne justifie une dispense d’EPS à l’école.

    Prévenir le moniteur d’éducation physique. Avoir toujours du sucre (morceaux de sucre emballés individuellement, ou équivalent adapté au sport, cf Cahier «Hypoglycémie») et une collation à proximité.

    Quelques exemples

     Roméo, 10 ans : une heure de natation de 9 à 10 heures

    • Diminuer la dose d’insuline d’action rapide du matin.
    • Emporter une collation supplémentaire, en cas de besoin.

    Sport extra-scolaire

    Les vacances

    • Si l’activité physique augmente pendant les vacances :
    • ne pas hésiter à diminuer les doses dès le premier jour
    • Plage avec jeux … moins 10-20 %
    • Ski … moins 20-30 %
    • Randonnée en montagne… moins 20-30 % plus collations
    • Ne pas oublier de les réaugmenter dans les jours qui suivent le retour.
     

    ENTRAÎNEMENT ET COMPÉTITION

    Entraînement sportif

    L’exercice physique régulier (par exemple, natation 1-2 heures, 2-3 fois par semaine) facilite l’action de l’insuline. On a donc besoin de moins d’insuline si l’on est entraîné. Cet effet disparaît rapidement à l’arrêt de l’entraînement (en quelques jours).

    Avec l’entraînement, on apprend à connaître ses propres réactions (variations de la glycémie pendant et après le sport) et ainsi à bien adapter les doses d’insuline. On ne commence un entraînement qu’avec une glycémie ≥1,2g/l et en l’absence d’hyperglycémie avec cétose.

    Si l’activité physique est intense

    Après 45 min – 1 heure

    Prendre 10 à 20 g de glucides selon l’âge :

    • Collation + eau.
    • Jus de fruit (10 à 12 g /100ml ) dilué de moitié (d’utilisation facile).

    Exemples :

    • 100ml de jus d’orange + 100ml d’eau.
    • Boissons de l’effort

    Cette prise est renouvelée selon la durée de l’activité.

    A l’arrêt de l’exercice physique, contrôler la glycémie dans l’heure qui suit.

    Si la glycémie est ≤ 0,8 à 1 g/l : prendre 10 à 20g de glucides (collation ou boisson).

    Au repas suivant l’apport glucidique est assuré et éventuellement augmenté.

    Si l’effort a été intense et/ou prolongé, l’hypoglycémie peut survenir beaucoup plus tard.

    (Exemple : hypo fin de nuit.)

     Sport à l’heure des repas ?

    On peut tout à fait, ce jour-là, changer l’heure de l’injection et du repas.

    Compétition

    L’avant dernier repas (la veille au soir pour un exercice le matin, au petit déjeuner pour l’après-midi, au déjeuner pour la soirée) doit assurer la ration habituelle de glucides sous forme de féculents (pâtes, riz …) ou de pain, et une bonne hydratation (eau peu minéralisée : eau du robinet ou eau de source).

    Au moins 3 heures avant la compétition, prendre un repas léger et digeste, assurant l’apport habituel de glucides : féculents (pain, pâtes, riz) + viande grillée ou jambon ou poisson poché et un fruit + eau.

    Diminuer la dose d’insuline selon :

    • l’intensité et la durée de l’exercice ;
    • les expériences antérieures.

    Contrôler la glycémie et la cétose 1h30 avant la compétition. Si la glycémie est ≤ 1,5g/l : prendre une collation de 10 à 20g de glucides.

    Épreuve d’endurance : cyclisme, course de fond, randonnée, VTT, match de foot ou de hand, tennis, natation sur de grandes longueurs…

    Toutes les 30 min assurer un apport de 10 à 20g de glucides sous forme de jus dilué, fruits secs, biscuits…

    Epreuve intense et de courte durée : athlétisme, natation sur de courtes longueurs, gymnastique, hockey, aviron, arts martiaux, danse…

    En cas d’attente entre 2 épreuves, manger aux heures habituelles avec des aliments faciles à digérer et éventuellement consommés de façon fractionnée.

    Exemple : sandwich pain de mie + jambon, pain au lait + fromage, compote, banane…

    Boire régulièrement de l’eau plate ou légèrement sucrée (150 ml toutes les 10 minutes).

    On peut utiliser des boissons spécialisées pour les sportifs, généralement sucrées à 6-8%, ou du jus de fruit dilué, ce qui permet en même temps de bien s’hydrater (important pour éviter les crampes musculaires pendant et surtout après l’effort).

    Dans l’heure qui suit, bien s’hydrater : boire 0,5 à 1litre de boisson légèrement sucrée, selon l’âge de l’enfant et la température extérieure.

    Récupération après compétition

    Attention à l’hypoglycémie après un effort intense et prolongé.

    A l’arrêt de l’exercice, la glycémie peut être élevée à cause du stress, mais elle peut descendre très rapidement.

    Contrôler la glycémie 1-2 heures après la fin de l’exercice.

    L’hypoglycémie peut se produire jusqu’à 6 à 8 heures après la fin de l’effort.

    Au repas suivant, bien manger, avec :

    • une quantité de glucides au moins égale aux apports habituels;
    • moins d’aliments protidiques (viande, poisson, oeuf) pour ne pas augmenter l’excrétion d’azote (urée);
    • un apport habituel de produits laitiers pour leur propriété alcalinisante.

    Diminuer la dose d’insuline, en tenant compte de la glycémie.

    Prendre une collation en début de nuit si la glycémie est inférieure à 1,5g/l. 10 à 20g de glucides pour un enfant, 20 à 30g de glucides pour un adolescent.

    boire-01
     

    QUAND ON PORTE UNE POMPE À INSULINE

    Lorsque l’on porte une pompe, il faut étudier la possibilité de la porter ou non pendant l’exercice. Différentes options existent :

    • Déconnecter la pompe
    • Diminuer le débit de base
    • Diminuer le bolus avant ou après l’activité
    • Apporter un supplément de glucides
    • Ne rien modifier
    Dossier intérieur-03

    Activité de courte durée

    Si l’activité est de courte durée ou d’intensité modérée, dans la plupart des cas il n’est pas nécessaire de modifier l’insuline. Par contre, il est conseillé d’effectuer une surveillance plus rapprochée des glycémies.

    Activité plus intense

    Si l’activité physique est plus intense ou de plus d’une heure et que l’enfant est autonome, le plus simple est de déconnecter le cathéter pour une durée d’1-2 heures maximum. Cependant, d’autres possibilités existent :

    • Diminution du débit de base (de 20 à 50%) avec utilisation de la fonction « débit de base temporaire », pendant l’exercice et, éventuellement, pendant 1heure (ou 2h) après l’arrêt de l’activité : à déterminer avec le diabétologue.
    • Diminution du bolus précédant l’activité (de 30 à 50 % selon l’activité) si celle-ci a lieu dans les 3 heures de sa période d’action.
    • Prise supplémentaire de glucides à moduler en fonction du niveau glycémique de départ, de la durée, du type de dépense énergétique (en moyenne 10 à 20g de glucides toutes les 1h-1h30) ; ceci peut être plus facile lorsque l’enfant n’est pas autonome et si l’activité est peu prévisible.

    Activités toute la journée

    En cas d’activité toute la journée (randonnée, ski …) :

    • diminuer les bolus de la journée et du dîner ;
    • il est souvent nécessaire de diminuer le débit de base toute la journée et la nuit suivante (20-50%).

    Après l’activité, en cas de déconnexion, lors de la remise en place de la pompe :

    • si la glycémie est supérieure à 2,50g/l : il est possible de faire un bolus (50% du débit de base non reçu ; exemple : pour un débit de base 0,5u/h et un arrêt de 2h : faire un bolus de 0,5 U) ;
    • si hypoglycémie : prendre du sucre.

    Même en l’absence de déconnexion, il est possible d’avoir une hyperglycémie importante (sécrétion d’adrénaline).

    Si l’activité sportive a lieu en fin d’après-midi, il faut être attentif au risque d’hypoglycémie nocturne, les glycémies diminuant dans les heures qui suivent :

    • Diminuer le bolus du dîner.
    • Une glycémie est indispensable au coucher.
    • Si elle est inférieure à 1,2 g/l, prendre une collation (20 à 30 g de glucides ou plus).
     

    TÉMOIGNAGES

    Je me présente je m’appelle Thomas, j’ai eu mon diabète à l’âge de 6 ans et cela ne m’a pas empêché de faire un sport : le cyclisme.

    J’ai choisi cette activité sportive car ma sœur aînée était inscrite dans un club et mon papa adore le cyclisme, ne manque jamais le tour de France et encadre de jeunes cyclistes.

    Au début, lorsque je faisais des compétitions je ne savais pas qu’il fallait diminuer mes doses d’insuline, alors je faisais souvent des hypoglycémies. J’en ai donc parlé avec mon diabétologue et il m’a expliqué que lors d’un effort sportif, il était normal de réduire ses doses d’insuline.

    Aujourd’hui cela fait 10 ans que j’ai mon diabète et c’est difficile de le régler. Quand je vais rouler je baisse mes doses d’insuline de 2 unités pour la rapide et de 2 unités pour la lente. Une fois j’ai réduit de 6 unités la rapide et de 4 unités la lente c’était lors d’une compétition importante (course de 50 km), en plus j’ai mangé une barre de céréales en roulant car je sentais la fringale venir. Après la course, j’ai dû encore manger car ma glycémie était proche de 0,60 g/l, pourtant le midi j’avais mangé beaucoup de pâtes mais ce n’était pas suffisant. Une autre fois c’était le contraire j’avais tellement envie d’avoir une place sur le podium, que j’ai fait monter mon adrénaline et cela a fait monter ma glycémie et j’étais en hyperglycémie.

    Aujourd’hui je ne fais plus de compétition, je pense reprendre dans quelques années, mais tous les samedis matin, j’encadre des jeunes cyclistes et je fais du vélo par plaisir et continue à suivre les exploits des cyclistes professionnels.

    L’an dernier grâce à mon médecin, j’ai fait la connaissance d’une équipe de cycliste américaine professionnelle dans laquelle sur les 22 coureurs 5 sont diabétiques de type 1. Le nom de cette équipe est la Team Type 1 (ce qui veut dire équipe de type 1), elle a été créée par Phil Southerland.

    J’ai fait la connaissance des coureurs lorsqu’ils sont venus en France, lors d’une conférence sur le sport et le diabète et depuis je suis fan de cette équipe et je regarde tous leurs résultats. Je sais qu’ils vont venir en France en 2012 et j’irai les encourager car ils participent à une course dans ma ville (course de la Route Adélie).

    J’ai dans ma chambre un maillot dédicacé de l’équipe Team Type 1.

    Je remercie « mon collaborateur » Marc de Kerdanet de m’avoir fait connaître cette équipe !

    Propre à chaque jeune, ce sont les expériences et les échanges avec l’équipe soignante qui permettent de trouver les adaptations personnalisées à un bon équilibre glycémique pendant et après ses activités.

    « J’encourage les jeunes qui ont un diabète à vivre leur passion sportive jusqu’au bout » Carole pratique le basket au niveau professionnel, Rennes,

    J’ai commencé le basket à l’âge de 9 ans, sans grandes ambitions. C’était histoire de faire un sport… Et, avec ma grande taille, le basket s’est avéré être un choix judicieux!

    Arrivée au collège, tout est allé très vite. J’ai été détectée pour les sélections départementales, puis régionales et enfin, à ma rentrée en 4ème, j’ai intégré le pôle espoir de basket-ball de Saint-Brieuc.

    L’année suivante, je suis partie au pôle France de Toulouse avec un an d’avance et enfin mes trois dernières années avant ma majorité, j’ai intégré l’Institut National du Sport et de l’Education Physique (I.N.S.E.P.).

    Ensuite, ma formation «jeune» étant terminée, je suis rentrée dans le monde professionnel tout en continuant mes études. Je suis partie à Tarbes-Gespe-Bigorre un an (ligue1), puis deux ans au club de l’Avenir de Rennes (ligue 2), ensuite un an au club de Lyon Basket Féminin (ligue 2), pour enfin arriver cette année à Reims (ligue 2).

    On a découvert mon diabète le 18 janvier 2002. J’étais en 5ème, juste au moment où le basket commençait à prendre de l’importance à mes yeux. J’avais très peur, mais j’ai vite réussi à associer les deux. C’est plus tard vers l’âge de 16 ans que j’ai eu des difficultés à gérer, notamment sur la gestion de la prise de nourriture avant la pratique sportive. J’avais peur de tomber en hypo pendant mes matchs…

    Durant mon année à Lyon, j’ai été hospitalisée dans le but de m’initier à l’insulinothérapie fonctionnelle et depuis je gère plus facilement mon quotidien. J’évalue les quantités de glucides que je mange et je sais quelle quantité d’insuline mettre pour 10g de glucides le matin, le midi ou le soir. Cela m’aide également à trouver mes repères lorsque je suis en repos sur le plan sportif.

    Aujourd’hui mon traitement s’articule entre deux insulines: la Lantus® et la Novorapid®. Je fais mon injection de Lantus® à midi et la Novorapid® avant chaque repas. Mes doses de Novorapid® dépendent de ce que je mange et de ma pratique sportive.

    En tout cas, je peux affirmer que le diabète est tout à fait compatible avec la pratique d’un sport au niveau professionnel et encourager les jeunes qui ont un diabète à vivre leur passion sportive jusqu’au bout!

    Le sport, la voile, un défi à soi-même, une thérapie… mine de rien

    Aujourd’hui âgé de 54 ans, je navigue depuis l’âge de dix ans. Je suis tombé dans la marmite tout petit : normal, j’habite à Locquirec, en Bretagne Nord, il suffit de regarder la loupe d’Astérix au début de la bande dessinée.

    Compétition dès l’âge de 10 ans. A l’âge de 15 ans, je suis vice-champion de France de voile scolaire… Mais voilà, en 1973, il y a trente-huit ans déjà, je deviens également diabétique de type 1. A l’époque, il n’y a qu’une insuline lente et pas de lecteur pour savoir où on en est. Alors, c’est le bazar… A l’école, en seconde, je décroche complètement. A la maison, au milieu de sept enfants, on ne peut pas aménager la nourriture. Tout est compliqué.

    Je me réfugie alors totalement dans le bateau, la compétition, la voile puis, professionnellement, la construction de bateaux. Mais le démon du sport et de la compétition me démange. Grâce à cette activité physique permanente, je préserve, en partie, ma santé. Psychologiquement, je fais l’impasse sur mon diabète et, heureusement, mon médecin généraliste me préserve et surtout ne me bloque pas dans cette vie sportive, mal vue à l’époque. Il me signe tous les ans mes licences sportives et m’aide à trouver des solutions pour le sommeil, la nourriture, les hypos.

    Après des saisons à haut niveau, j’embarque en 1981 et 1982 sur deux courses du Figaro en solitaire. Toujours pas de lecteur de glycémie, alors je marche au feeling: trop de sucre, je suis mou et pas dans le coup, pas assez… je me re-sucre; l’un dans l’autre, je vis à fond et je finis, très bien placé, les deux courses de niveau international (12ème et 20ème sur 50).

    La même année, un constructeur de bateaux danois me propulse «pilote d’usine» pour son dernier bateau de course. Le tour de la Méditerranée… et toujours mes seringues dans ma trousse de toilette car les stylos n’existent pas.

    Par la suite, j’ai dû embrayer à mon compte avec mon chantier naval. Finies les longues saisons d’été à faire toutes les courses. Du coup, avec mes copains ingénieurs et grâce au sponsor Groupama Bretagne (juste avant Franck Cammas), j’ai construit un catamaran de course de 17 m avec un mat de 25 m de haut (huit étages) : l’objectif recherché a été tout de suite atteint : 1990-91-92 trois années Champion de France de vitesse à la voile à 30 nœuds.

    Dernier bateau et dernier challenge lancé en 2001 par l’achat d’occasion d’un bateau du Vendée Globe et inscription pour y courir en 2004. De sombres histoires de jalousie et d’argent arrêtent le projet trois mois avant le départ et après trois ans de préparation; il arrive que le diabète ait bon dos, c’est dur mais il faut continuer, se battre.

    Aujourd’hui, j’ai toujours ce bateau et j’amène mes amis en Irlande, en Angleterre, en Espagne. La vie est toujours aussi belle et puis… j’ai encore quelques projets en tête.

    Le premier bilan de ces années très denses est que le diabète et la voile se marient très bien. Le bateau dispose de couchettes pour se reposer, d’une cuisine pour se re-sucrer: les stocks de coca faisant plus partie de la pharmacie du skipper que de l’avitaillement de l’équipage. Enfin,- et cela est beaucoup plus surprenant – le rythme des quarts de nuit et le sommeil par tranches de deux ou trois heures permettent de se tester et de réajuster l’insuline au fur et à mesure… avec quelques épisodes atypiques: imaginez sortir du duvet à 3 heures du matin et vous tester avec la lampe frontale sur la tête et les pieds calés au plafond… tempête oblige. Inversement, les périodes inactives en manœuvre de voiles et les grignotages sont à surveiller pour éviter les hyperglycémies.

    En ce qui concerne le handicap qui existe avec le diabète, je me suis toujours adapté et ai toujours concouru à armes égales dans les compétitions «normales». Que ce soit le diabète ou beaucoup d’autres soucis que d’autres peuvent avoir, mine de rien, tous les sportifs font avec leurs «plus» et leurs «moins», comme dans la vie.

    Mais il est très important de ne pas jouer les aventuriers. Un bon marin prend toujours la météo avant de partir et met «à la cape» en cas de tempête; le diabétique fait la même chose. J’ai beaucoup travaillé pour comprendre le diabète et mes réactions afin de m’adapter et d’être performant en compétitions. Non seulement, mon médecin a toujours été au courant de mes activités, mais j’ai aussi constaté que ma bonne nutrition influençait directement mon diabète et, donc, mes performances.

    Je vous souhaite à tous de trouver votre équilibre, car la vie est belle et vaut le coup de faire quelques efforts pour vivre intensément.

    Gildas IAUCH, «Dynamic Diabetic» (www.dynamicdiabetic.com)

    http://www.ajd-diabete.fr/le-diabete/vivre-avec-le-diabete/le-sport/

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  • Au lieu de jurer et de s'énerver dans les embouteillages, mieux vaut pousser la chansonnette. À en croire plusieurs études relayées par le quotidien Het Laatste Nieuws, chanter dans sa voiture réduit le stress, rend plus heureux et prolonge même l'espérance de vie.

     

    Les gens qui chantent dans leur voiture vivent plus longtemps

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  • gens-heureux

    ©  Photo Shutterstock

    Il suffirait d’imiter les gens heureux pour le devenir. C’est ce que disent en substance tous les promoteurs du bonheur. En théorie, ces affirmations sont vraies. C’est dans la pratique que les choses se compliquent.

    Par Flavia Mazelin Salvi, avec Jean-Michel Hirt, psychanalyste

    Le bonheur a-t-il encore des secrets ? L’hypothèse est peu probable tant le thème est abordé continuellement, à travers de nouvelles études ou des livres qui viennent nous expliquer comment l’attraper dans nos filets ou, au contraire, nous prévenir que cette quête a tout de la chasse au dahu. Mais, dans l’océan des publications, deux sources font toujours référence. La première est l’étude que deux chercheurs en psychologie, Shigehiro Oishi et Edward Diener, partenaire de recherche du père de la psychologie positive, Martin Seligman, ont menée en 2007 sur le thème de la quête du bonheur. Au total, dix mille personnes ont été interrogées dans quarante-huit pays. Conclusion : être heureux est l’aspiration prioritaire, très loin devant trouver le sens de la vie, devenir riche ou encore s’assurer le paradis. La seconde source est une synthèse de toutes les recherches et études -traitant de la -psychologie positive. Depuis deux ans, ce recueil des « choses que font les gens heureux » circule partout dans le monde, au point qu’il est devenu une véritable bible apocryphe du bonheur. Parmi les conseils en forme d’affirmations qu’il contient, nous en avons retenu sept, les fondamentaux, que nous avons choisi de livrer à la réflexion critique du -psychanalyste Jean-Michel Hirt.

    Jean-Michel Hirt est psychanalyste, professeur de psychopathologie  et spécialiste de psychologie clinique interculturelle. Il est l’auteur de Paul, l’apôtre qui « respirait le crime »(Actes Sud, 2014).

    1 Ils s’entourent de gens heureux

    Ce que disent les études. La joie est contagieuse. Ceux qui sont entourés de gens heureux ont un maximum de chances de devenir heureux à leur tour et de le rester.

    Le commentaire de Jean-Michel Hirt. « Il y a quelque chose de l’ordre de l’évidence dans ce constat. Comme si l’on disait que notre humeur est meilleure par une belle journée d’été douce et ensoleillée, quand on est en bonne compagnie. Mais est-ce qu’une sensation plaisante suffit à rendre heureux ? Rien n’est moins sûr. Nous pouvons connaître un sentiment de bien-être, nous sentir heureux, tout en étant avec des personnes qui le sont moins. Ou en nous trouvant nous-mêmes dans une situation compliquée, qui pourtant nous apporte du plaisir parce qu’elle sollicite notre intelligence et mobilise nos ressources. “Se prendre la tête”, c’est-à-dire penser, peut générer beaucoup de satisfactions. Le bonheur des relations ne réside pas dans le calme plat, l’absence de tensions, de conflits ou de complexité. Certains trouvent d’ailleurs leur compte à être entourés de proches qui ne vont pas bien ou qui sont englués dans les problèmes. Les mêmes éprouvent un malaise à -fréquenter des gens dits “heureux”. »

    Ses propositions. « Il s’agit pour chacun de se mettre à l’écoute attentive de ce qu’il ressent (émotions, -sensations) lorsqu’il est en relation avec les autres. Le corps envoie des signaux qui nous renseignent sur l’effet que produit sur nous tel ou tel lien. Mais, attention, rien ne se joue en bloc, ni en un instant. C’est sur la durée qu’il faut juger. On doit compter avec l’ambivalence des sentiments et des émotions, les nôtres et celles de l’autre, mais aussi avec les circonstances qui colorent la relation. Il est aussi intéressant de nous interroger sur les bénéfices que nous trouvons dans la compagnie de personnes qui ne vont jamais bien, et sur ce que nous rejouons de notre propre histoire avec elles. »

    2 Ils cultivent la résilience

    Ce que disent les études. Les gens heureux savent rebondir après une épreuve et ne se laissent pas enfermer dans la dépression.

    Le commentaire de Jean-Michel Hirt. « La résilience reste un phénomène bien mystérieux. La capacité à se relever est liée à quelque chose de l’enfance, elle réside dans les ressources premières et inconscientes que l’adulte a pu conserver de ces années-là. De fait, “cultiver la résilience” est une expression qui n’a pas tellement de sens. Pour la cultiver, il faudrait en connaître les ingrédients avec précision, ce n’est pas le cas. Nous ne sommes pas seulement animés par des pulsions de vie ; il y a aussi des pulsions de mort qui œuvrent silencieusement en chacun de nous. La résilience se joue entre ces deux régimes pulsionnels. Qui peut les quantifier ? Qui peut prédire de quelle manière se jouera et se terminera ce duel ? Personne. »

    Ses propositions. « Tout d’abord, prendre conscience qu’il y a en nous des forces qui nous tirent vers le bas, et que d’autres sont comme un appel vers l’air, vers la lumière. C’est en encourageant les secondes, en prenant soin d’elles que nous pouvons peut-être nous relever plus facilement d’une épreuve. L’erreur serait de chercher à se relever très vite sans en passer par un questionnement sur ce qui nous a fait tomber. On sait aujourd’hui que la dépression est aussi une période de remaniement psychique, de recherche intérieure, et que ce temps de repli favorise la possibilité de poursuivre sa route autrement. Ce qui est aussi une façon de chercher à être plus heureux. »

    3 Ils agissent pour être heureux

    Ce que disent les études. Les gens heureux n’attendent pas le bonheur. Ils sont actifs dans la quête et dans l’expérimentation de tout ce qui peut augmenter leur sentiment de béatitude.

    Le commentaire de Jean-Michel Hirt. « On retrouve dans cette formulation le volontarisme conquérant de la culture américaine. Tout dépend de ce que l’on entend par “être actif” dans cette quête : s’agit-il d’appliquer les recettes des best-sellers sur le bonheur ou bien d’ouvrir un espace de questionnement sur soi pour connaître ce qui peut accroître notre sentiment de bien-être ? »

    Ses propositions. « Choisir la seconde option : nous interroger sur la façon dont nous pourrions nous sentir plus heureux. Cela peut passer par l’identification de nos résistances (nos freins intérieurs) et des obstacles extérieurs, puis par une écoute attentive de la façon dont s’exprime notre désir. Dans tous les cas, essayer d’être heureux revient toujours à développer une forme d’attention et de tendresse pour soi qui s’étend ensuite aux autres. »

    4 Ils sont dans le don

    Ce que disent les études. Tous les gens heureux utilisent une partie de leur temps à faire du bénévolat, à écouter, à aider les personnes de leur entourage qui en ont besoin.

    Le commentaire de Jean-Michel Hirt. « Donner procure une jouissance de -soi-même. La gratification narcissique est indéniable. Cela améliore et renforce l’estime de soi, et nourrit aussi nos aspirations idéales. L’altruisme est un progrès de la culture, une conquête qui est liée à la façon dont nous nous traitons nous-mêmes. Pour donner de manière altruiste, et non se servir de l’autre pour combler uniquement nos failles narcissiques, encore faut-il pouvoir s’aimer suffisamment, et cela n’est pas une disposition présente chez tous. C’est toute la limite de l’injonction “Faites le bien pour être heureux”. L’altruisme n’est pas l’opposé de l’égoïsme sain, qui est un préalable en ce qu’il suppose une prise en compte de soi face à l’autre. »

    Ses propositions. « Prendre soin de soi en se mettant à l’écoute de ses besoins, de ses manques et de ses attentes, puis essayer de les satisfaire à sa mesure et de manière personnelle donne la possibilité de pratiquer un altruisme respectueux de l’autre et bénéfique pour soi. Un “donateur” frustré, ou qui a une mauvaise image de soi, pourra difficilement respecter l’altérité de celui à qui il donne et trouver une satisfaction dans le don. L’ouverture aux autres est gratifiante pour les deux parties lorsque l’on s’est d’abord ouvert à soi-même. »

    5 Ils voient le bon côté des choses

    Ce que disent les études. L’optimisme est une condition sine qua non du bonheur. Contrairement aux pessimistes, les optimistes pensent qu’après la pluie vient toujours le beau temps. Et ils font confiance à leurs ressources pour faire tourner les choses à leur avantage.

    Le commentaire de Jean-Michel Hirt. « Il n’est pas question de nier les bienfaits de l’optimisme. Mais il est important de préciser que cet état d’esprit dépend pour une large part de l’histoire et du vécu de chacun. Des événements difficiles et précoces, une famille anxieuse, peu aimante ou trop silencieuse ne sont a priori pas des éléments qui prédisposent à l’optimisme, même si ces éléments ne condamnent pas au pessimisme. Tout dépend de la façon dont chacun fait avec son histoire et avec ses croyances. Ce qui est certain, c’est que dans ce domaine la volonté est hors jeu, ce qui rend vaine l’injonction à voir le bon côté des choses. »

    Ses propositions. « Seul un travail sur soi peut permettre de changer de disposition intérieure, de réviser ses croyances et de ne plus être prisonnier d’une vision négative de soi, des autres et de la vie. Cela passe par la recherche des événements, des images liées à son enfance qui ont contribué à une vision pessimiste et anxieuse de la vie. Il peut aussi être utile de se remémorer les épreuves surmontées et les succès obtenus. Cela aide à ne pas se sentir démuni face aux difficultés. »

    6 Ils savent débrancher

    Ce que disent les études. Les gens heureux s’aménagent des coupures pour ne pas se laisser submerger par le stress ou envahir par les autres.

    Le commentaire de Jean-Michel Hirt. « Il est difficile de ne pas être d’accord avec ce constat, mais je ne m’en tiendrais pas au sens évident du terme “débrancher”. Par débrancher, je n’entends pas seulement couper le courant pour éviter le court-circuit, mais plutôt mettre en veille pour en revenir à une forme d’intériorité qui n’est pas seulement de l’ordre de la récupération. Il s’agit alors de débrancher pour se rebrancher sur soi. S’accorder ce temps est une forme de bientraitance envers soi qui nourrit le sentiment de bien-être. »

    Ses propositions. « Ce retour à soi peut se faire de différentes manières. Par la méditation, la rêverie, la -pratique d’un art, par l’écoute de ses sensations corporelles, de ses émotions, de ses pensées. L’essentiel n’est pas tant de courir après les vacances ou les divertissements que de se donner régulièrement la possibilité d’habiter pleinement son être, de ne pas vivre trop longtemps hors de soi. »

    7 Ils s’ouvrent à la spiritualité

    Ce que disent les études. Prier, méditer, s’adonner à des rituels spirituels sont des pratiques qui ont des effets positifs sur la santé psychique. Les valeurs contenues dans les religions contribuent au sentiment de bonheur.

    Le commentaire de Jean-Michel Hirt. « Ne prendre en compte que la dimension matérielle de l’existence ne mène guère au bonheur : l’argent et le confort sont des moyens, non des fins. Mais réduire la spiritualité à des pratiques et des croyances religieuses est un peu simpliste. Celles-ci peuvent être utilisées pour apaiser des angoisses et faire l’économie d’une démarche de libération personnelle que permet l’exploration de sa psyché et de son histoire. Il ne s’agit pas de nier les bienfaits de la prière ou de la méditation, mais plutôt de ne pas les prendre pour des -médicaments. Par spiritualité, on peut aussi entendre l’ouverture à la dimension la plus vaste de son esprit, c’est-à-dire à l’être dans toute sa complexité. Cette ouverture se fait par la parole. »

    Ses propositions. « Être à l’écoute de soi puis de l’autre, en étant attentif à la poésie des mots, sans s’attarder sur le sens. Entendre ce qui provient de soi en termes de désir, d’idéal, de singularité, même si c’est dérangeant pour soi. Entendre en souriant, ressentir en nous le spectacle de la nature, une œuvre d’art, une lecture… Cela nous permet de sortir de nos cachots, de passer d’une intelligence fonctionnelle à une intelligence de l’être tout entier. Cet agrandissement de soi est -constitutif du bonheur d’être. »

     

    http://www.psychologies.be/com/blog/420-les-7-choses-que-font-les-gens-heureux.html

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  • Les uns sont taxés de « marchands de peur », les autres de producteurs de « pommes empoisonnées ». La sortie, le 16 juin, d'un rapport de l'ONG a déterré la hache de guerre entre l'ONG et certains producteurs. Interviews croisées.

     

    Pesticides : des maraîchers s'attaquent à Greenpeace

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  • Ce qui attaque le plus les poumons des Bruxellois? Pas les voitures…
    Photmontage: un avion dans un ciel bruxellois pollué

    L'aéroport de Zaventem est non seulement l'aéroport européen impactant le plus les riverains, mais également la première source de pollution respiratoire sur Bruxelles et les communes avoisinantes du Brabant flamand, ressort-il des conclusions du think tank Cœur Europe. Ce dernier s'est penché sur les émissions de particules fines et ultrafines par les avions survolant la capitale, rapportent ce mercredi La Libre et la Dernière Heure.

    "Avec 400 décollages par jour dès le printemps, ce sont plus de 300.000 litres de kérosène qui seront brûlés quotidiennement par les avions au décollage de l'aéroport de Zaventem", calcule Cœur Europe. "Ce chiffre est légèrement supérieur à la consommation totale essence et diesel des 190.000 véhicules utilisés quotidiennement par les habitants de la Région de Bruxelles-Capitale sur Bruxelles", ajoute le think tank.

    Si la pollution sonore concerne avant tout les personnes directement survolées, la pollution respiratoire a des effets néfastes sur l'ensemble de la population de Bruxelles et de ses alentours, souligne Jean-Noël Lebrun, membre fondateur de Cœur Europe.

    http://www.rtl.be/info/regions/bruxelles/ce-qui-attaque-le-plus-les-poumons-des-bruxellois-pas-les-voitures--703279.aspx

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