• Introduction

    La personne âgée a la plus haute prévalence de diabète, comparée aux autres groupes d’âge. Souvent, les symptômes sont insidieux et atypiques, ce qui peut retarder le diagnostic et la mise en place d’un traitement efficace. Le diabète s’associe à une mortalité augmentée, à une diminution de l’état fonctionnel et à une augmentation du risque d’institutionnalisation. Les personnes âgées sont à plus haut risque de complications micro et macrovasculaires.1

    Malgré cela, c’est une population qui a été peu étudiée, le sujet âgé diabétique, polymorbide ayant été souvent exclu d’études randomisées contrôlées. Au-delà du manque de données, la problématique principale se trouve dans l’hétérogénéité de leur état de santé, ce qui rend difficile de retenir des interventions standardisées dans cette catégorie d’âge. Cela exige donc une prise en charge personnalisée qui intégrera les aspects cliniques, fonctionnels et psychosociaux. Les objectifs glycémiques, les traitements et le suivi du diabète et de ses complications devront tenir compte de la durée du diabète, de l’état fonctionnel du patient, des comorbidités présentes, ainsi que de l’espérance de vie. Sur la base de publications scientifiques et de l’avis d’experts, l’American Diabetes Association (ADA), l’European Association for the Study of Diabetes (EASD), l’International Association of Gerontology and Geriatrics (IAGG) et l’European Diabetes Working Party for Older People (EDWPOP) ont publié un consensus dans la prise en charge des diabétiques âgés.2,3 Dans cet article, nous présentons les points-clés de ce consensus qui guident le praticien dans l’approche de ces situations complexes.

    Données épidémiologiques

    Selon les estimations de l’OMS, les diabétiques sont environ 350 millions dans le monde, avec une prévalence chez les plus de 65 ans d’environ 12-25% (12,4% à Genève). Les principaux facteurs expliquant ces données sont le vieillissement de la population générale, l’augmentation de la population en surpoids et le style de vie sédentaire. Les adultes âgés avec diabète sont des patients ayant un diabète inaugural après 65 ans, ou des patients avec un diabète évoluant depuis la quarantaine. Un diabète débutant après l’âge de 65 ans est plus fréquent chez les blancs (non hispaniques/caucasiens) et se caractérise par une HbA1c peu élevée et une probabilité diminuée d’insulinothérapie par rapport aux patients ayant un diabète évoluant depuis l’âge moyen. Les sujets avec une histoire familiale de diabète ont une plus grande probabilité de développer un diabète en vieillissant. Le sujet âgé mince a souvent un défaut de sécrétion d’insuline en réponse au glucose, tandis que le sujet âgé obèse a en plus une insulino-résistance comme principal problème. L’insulino-résistance semble être liée à l’état nutritionnel et au taux d’activité physique. Cela pourrait expliquer l’important succès des interventions intensives sur le style de vie, obtenu chez les personnes âgées ayant participé au Diabetes Prevention Program (DPP).4 Cette population a le plus haut risque de complications micro et macrovasculaires, comparée à toutes autres catégories d’âge. La rétinopathie a une prévalence augmentée chez les patients âgés diabétiques depuis l’âge moyen, par rapport aux patients ayant un diabète débutant après 65 ans. Les plus de 75 ans sont également ceux qui consultent fréquemment les services d’urgences pour des hypoglycémies.5

    Clinique de présentation chez la personne âgée

    Le principal défi dans la prise en charge d’un patient âgé est de reconnaître les signes d’un diabète inaugural décompensé, dans des manifestations atypiques, souvent associés à l’apparition de syndromes gériatriques (tableau 1) qui peuvent se manifester de manière insidieuse et progressive. En milieu hospitalier, la détection d’un diabète est relativement simple durant un séjour pour une maladie aiguë, néanmoins la moitié de ces patients, après la sortie de l’hôpital, ne sera plus réévaluée, avec des conséquences qui peuvent être graves en termes de sécurité du patient.1

    Tableau 1

    Principaux syndromes gériatriques pouvant se manifester lors d’un diabète inaugural chez le sujet âgé.

     

     

     
    ARTICLES THÉMATIQUES : DIABÈTE
    5 juin 2013
    1 mai 2023

    Diabète de la personne âgée : une prise en charge sur mesure

    Résumé

    Dans les pays développés, environ 12-25% des personnes de plus de 65 ans sont diabétiques. La prise en charge du diabète de la personne âgée est moins bien étudiée que dans les autres catégories d’âge. Récemment, les sociétés de diabétologie et gériatrie ont pris position quant aux priorités et spécificités de cette prise en charge. L’ajustement des traitements médicamenteux, ainsi que les cibles glycémiques adaptées à l’état fonctionnel du patient, doivent prévenir les symptômes du diabète et retarder la survenue de syndromes gériatriques. La prévention et le dépistage des complications classiques du diabète et des syndromes gériatriques doivent être intégrés dans la prise en charge des patients âgés, afin d’optimiser leur état de santé global et leur qualité de vie.

    Introduction

    La personne âgée a la plus haute prévalence de diabète, comparée aux autres groupes d’âge. Souvent, les symptômes sont insidieux et atypiques, ce qui peut retarder le diagnostic et la mise en place d’un traitement efficace. Le diabète s’associe à une mortalité augmentée, à une diminution de l’état fonctionnel et à une augmentation du risque d’institutionnalisation. Les personnes âgées sont à plus haut risque de complications micro et macrovasculaires.1

    Malgré cela, c’est une population qui a été peu étudiée, le sujet âgé diabétique, polymorbide ayant été souvent exclu d’études randomisées contrôlées. Au-delà du manque de données, la problématique principale se trouve dans l’hétérogénéité de leur état de santé, ce qui rend difficile de retenir des interventions standardisées dans cette catégorie d’âge. Cela exige donc une prise en charge personnalisée qui intégrera les aspects cliniques, fonctionnels et psychosociaux. Les objectifs glycémiques, les traitements et le suivi du diabète et de ses complications devront tenir compte de la durée du diabète, de l’état fonctionnel du patient, des comorbidités présentes, ainsi que de l’espérance de vie. Sur la base de publications scientifiques et de l’avis d’experts, l’American Diabetes Association (ADA), l’European Association for the Study of Diabetes (EASD), l’International Association of Gerontology and Geriatrics (IAGG) et l’European Diabetes Working Party for Older People (EDWPOP) ont publié un consensus dans la prise en charge des diabétiques âgés.2,3 Dans cet article, nous présentons les points-clés de ce consensus qui guident le praticien dans l’approche de ces situations complexes.

    Données épidémiologiques

    Selon les estimations de l’OMS, les diabétiques sont environ 350 millions dans le monde, avec une prévalence chez les plus de 65 ans d’environ 12-25% (12,4% à Genève). Les principaux facteurs expliquant ces données sont le vieillissement de la population générale, l’augmentation de la population en surpoids et le style de vie sédentaire. Les adultes âgés avec diabète sont des patients ayant un diabète inaugural après 65 ans, ou des patients avec un diabète évoluant depuis la quarantaine. Un diabète débutant après l’âge de 65 ans est plus fréquent chez les blancs (non hispaniques/caucasiens) et se caractérise par une HbA1c peu élevée et une probabilité diminuée d’insulinothérapie par rapport aux patients ayant un diabète évoluant depuis l’âge moyen. Les sujets avec une histoire familiale de diabète ont une plus grande probabilité de développer un diabète en vieillissant. Le sujet âgé mince a souvent un défaut de sécrétion d’insuline en réponse au glucose, tandis que le sujet âgé obèse a en plus une insulino-résistance comme principal problème. L’insulino-résistance semble être liée à l’état nutritionnel et au taux d’activité physique. Cela pourrait expliquer l’important succès des interventions intensives sur le style de vie, obtenu chez les personnes âgées ayant participé au Diabetes Prevention Program (DPP).4 Cette population a le plus haut risque de complications micro et macrovasculaires, comparée à toutes autres catégories d’âge. La rétinopathie a une prévalence augmentée chez les patients âgés diabétiques depuis l’âge moyen, par rapport aux patients ayant un diabète débutant après 65 ans. Les plus de 75 ans sont également ceux qui consultent fréquemment les services d’urgences pour des hypoglycémies.5

    Clinique de présentation chez la personne âgée

    Le principal défi dans la prise en charge d’un patient âgé est de reconnaître les signes d’un diabète inaugural décompensé, dans des manifestations atypiques, souvent associés à l’apparition de syndromes gériatriques (tableau 1) qui peuvent se manifester de manière insidieuse et progressive. En milieu hospitalier, la détection d’un diabète est relativement simple durant un séjour pour une maladie aiguë, néanmoins la moitié de ces patients, après la sortie de l’hôpital, ne sera plus réévaluée, avec des conséquences qui peuvent être graves en termes de sécurité du patient.1

    Tableau 1

    Principaux syndromes gériatriques pouvant se manifester lors d’un diabète inaugural chez le sujet âgé

     
     

    Une patiente de 82 ans est accompagnée par sa fille chez le médecin traitant en raison d’apparition de troubles de l’équilibre avec deux épisodes de chute dans le mois précédant la consultation. La patiente est traitée pour une hypertension artérielle et a un traitement d’Aspirine cardio depuis un épisode ischémique transitoire, il y a cinq ans. IMC de la dernière consultation il y a six mois : 25 kg/m2.

    Elle vit seule à domicile, de manière autonome pour les activités de la vie quotidienne, avec une aide pour les paiements.

    La fille signale une perte pondérale, avec une prise alimentaire irrégulière, ainsi que l’apparition d’une incontinence urinaire nouvelle et des moments de confusion. La présence quotidienne de la fille chez la patiente a été nécessaire dans les trois dernières semaines.

    A l’examen clinique, le médecin objective une perte pondérale de 5 kg, une mycose au niveau des plis, une désorientation temporale, un mauvais état d’hygiène.

    Le bilan biologique objective une glycémie à 15 h à 14 mmol/l avec une HbA1c à 9,6%, une diminution de la clairance de la créatinine à 25 ml/min.

    Vignette clinique : points-clés

    Evaluation

    • Problèmes relevés : état confusionnel dans le cadre d’un diabète décompensé nouvellement diagnostiqué.

    • Présence de syndromes gériatriques apparus dans le cadre de la décompensation hyperglycémique : troubles cognitifs, incontinence urinaire, perte pondérale, troubles de la marche.

    • Ressources/entourage : fille de la patiente ; patiente jusqu’alors autonome.

    Prise en charge

    • Traitement proposé et discuté avec la fille de la patiente et la patiente : insulinothérapie basale 1-2 ×/jour.

    • Enseignement quant à la prévention et au traitement des hypoglycémies.

    • Encadrement à domicile : passage infirmier 2 ×/jour pour injections et contrôle glycémique, repas livrés, objectifs glycémiques : × 10 mmol.

    • Réadaptation du traitement de manière hebdomadaire sur un mois.

    • Réévaluation des objectifs glycémiques avec la patiente et son entourage.

    • Suivi de l’état fonctionnel global : syndromes gériatriques : avec évaluation cognitive, nutritionnelle, motricité et équilibre, et réadaptation du traitement à une semaine, un mois, trois mois du début du traitement.

    Impact du diabète au grand âge

    Le diabète est associé à une augmentation de l’incidence des syndromes gériatriques (tableau 1). Ce sont des conditions qui ont un impact sur la durée et la qualité de vie du patient et qui interfèrent sur la capacité d’autogestion de la maladie.

    Syndromes gériatriques

    Troubles cognitifs

    Les démences de type Alzheimer et de type vasculaire sont deux fois plus probables chez les patients diabétiques âgés que chez les sujets du même âge sans diabète.6 Les troubles cognitifs s’associent à un risque accru d’hypoglycémie. Une évaluation régulière des fonctions cognitives est cruciale pour déterminer les possibilités de gestion autonome du traitement. En cas de démence, pour garantir la sécurité du patient, le traitement devra être simplifié et sa gestion passée à des tiers (famille/infirmiers).

    Chutes et fractures

    Le vieillissement et le diabète sont deux conditions qui s’associent à un risque de chutes et fractures augmenté. La prévention des hyper et hypoglycémies peut diminuer ce risque.

    Polypharmacie

    Les personnes âgées diabétiques sont à haut risque de polypharmacie (> 6 médicaments par jour). Cela a été récemment démontré comme associé à un risque accru d’effets secondaires pouvant causer des chutes. Une réévaluation périodique de la médication des patients, en utilisant des outils validés, est recommandée.5,7

    Dépression

    Le diabète est associé à une haute prévalence de dépression. Celle-ci est parfois difficile à détecter. Il est conseillé de faire une évaluation spécifique et périodique en utilisant des échelles telles que la «Geriatrics Depresion Scale» ou l’«Hospital Anxiety and Depression Scale».

    Nutrition

    L’aspect nutritionnel est central dans la prise en charge. Les sujets âgés sont à plus haut risque de dénutrition du fait de troubles sensoriels, dentaires, de déglutition, associés à des difficultés à préparer et consommer les repas. La sarcopénie est souvent présente tant en cas de surpoids que chez les patients cachectiques âgés, ce qui augmente le risque de fragilité. La perte pondérale chez des patients âgés en surpoids peut donc aggraver la dénutrition.8 Il faut donc développer des stratégies qui associent une adaptation nutritionnelle à une activité physique permettant une amélioration des performances physiques et un maintien de la masse musculaire.9 Le «Mini Nutritionnal Assessement» (MNA) est un outil visant le dépistage de la dénutrition qui peut être utilisé au moment du diagnostic de diabète et dans le suivi du traitement.

    Troubles de la vision et de l’audition

    Les troubles visuels et les défauts d’audition sont fréquents dans la population âgée et doivent être pris en compte dans la prise en charge. Ils peuvent être liés à des atteintes micro et macrovasculaires.

    Importance de l’évaluation gériatrique globale (EGG) (tableau 2)

    Tableau 2

    Outils validés pour l’évaluation gériatrique globale chez un patient âgé

    A prévoir 1 ×/6-12 mois ou après un événement aigu chez tout patient diabétique âgé.

    L’adulte âgé diabétique présente deux facteurs (âge, diabète) de risque majeurs pour un déclin fonctionnel. L’EGG, par des outils validés, fait partie de la prise en charge. Il s’agit d’une approche multidisciplinaire comprenant trois domaines : physique, mental et psychosocial. Elle va permettre de planifier les soins, la réhabilitation et le suivi de l’évolution. Ceci devra être effectué au moment du diagnostic et à des intervalles réguliers, afin de permettre un ajustement de la prise en charge à d’éventuels changements de l’état fonctionnel. Cette approche a été démontrée efficace et pouvant prévenir des hospitalisations et retarder l’institutionnalisation.10

    Evidences quant à la prévention et au traitement du diabète et ses comorbidités

    Les bénéfices du dépistage d’un diabète ou d’un prédiabète chez un adulte âgé dépendront de l’efficacité des mesures prises ayant un impact sur l’espérance et/ou la qualité de vie du patient. Chez un patient de 66 ans en bonne santé, un dépistage du diabète devra être planifié, dans le but de prévenir soit le diabète de type 2, soit ses complications. Ceci aura un impact sur l’espérance et la qualité de vie. L’approche sera différente pour un patient de 95 ans avec une démence avancée, pour qui le dépistage n’apportera pas de bénéfice supplémentaire. Plusieurs études ont montré que, chez des personnes à haut risque, des interventions spécifiques sur le style de vie pouvaient prévenir ou retarder la survenue du diabète.11 Dans l’étude DPP, les sujets de plus de 60 ans bénéficiaient davantage que les jeunes d’interventions sur le style de vie et ne retiraient aucun avantage dans l’administration de metformine. Le suivi à dix ans confirme ces résultats, avec une diminution du risque de diabète de 49% chez les personnes âgées participant à l’étude contre 34% globalement.11 On a aussi observé une amélioration dans d’autres domaines influençant la qualité de vie tels que la continence urinaire et les facteurs de risque cardio-vasculaires.4

    Comment prendre en charge un patient diabétique âgé ? (vignette clinique)

    La prise en charge devra prévoir une approche qui intègre, en plus du traitement de l’hyperglycémie, l’EGG (tableau 2) et une analyse de l’entourage du patient afin d’établir les priorités de traitement et personnaliser le suivi en fonction des ressources disponibles (figure 1).

    Figure 1

    Algorithme de la prise en charge du patient diabétique, âgé, fragile

    (Adaptée de réf. 19).

    Position de l’ADA, de l’EASD et de l’IAGG : objectifs glycémiques au grand âge

    Plusieurs études ont évalué l’impact du contrôle glycémique strict chez des patients de plus de 70 ans.12-15 Le consensus d’experts a conclu que si un patient a un diabète inaugural sans complication, tout effort doit être entrepris pour un contrôle glycémique strict. Pour des patients avec un diabète de plus longue évolution avec des complications, les cibles glycémiques doivent être plus hautes.2 Chez des patients fragiles, le contrôle glycémique, bien que modeste, offre des bénéfices cliniques en termes d’amélioration des troubles cognitifs,6 prévention de la perte musculaire par glycosurie, dénutrition et chutes (tableaux 3 et 4).

    Tableau 3

    Cibles glycémiques et d’HbA1c pour patients diabétiques de 70 ans et plus 1,2,19

    Tableau 4

    Agents thérapeutiques 2,18

    iDPP-4 : inhibiteurs de la DPP4 ; GLP1a : agoniste du GLP1 ; GIP : peptide inhibiteur gastrique.

    Vulnérabilité de la personne âgée aux hypoglycémies

    L’hypoglycémie est un phénomène fréquent, sous-diagnostiqué, ayant des conséquences lourdes en termes de morbidité et mortalité. L’âge affecte le système de réponses à l’hypoglycémie avec des réponses autonomes moins présentes par rapport aux adultes d’âge moyen.

    Le médecin qui prend en charge un patient diabétique âgé doit régulièrement évaluer son risque d’hypoglycémie, dépister les facteurs de risque (tableau 5) et réadapter le traitement en privilégiant une amélioration de la sécurité. Les stratégies thérapeutiques mises en place, ainsi que les démarches de prévention et le traitement des éventuelles hypoglycémies, devront être discutées avec le patient et avec toutes les personnes directement impliquées dans sa prise en charge. L’utilisation d’agents thérapeutiques à bas risque d’hypoglycémie tels que les inhibiteurs de la DPP4 se révèle particulièrement intéressante chez ces patients.

    Tableau 5

    Facteurs de risque pour hypoglycémies chez la personne âgée diabétique 2

    Complications microvasculaires

    Ce sont celles qui ont le plus d’impact sur l’autonomie et la qualité de vie des patients âgés. Leurs dépistage et suivi sont résumés dans le tableau 6.

    Tableau 6

    Dépistage et suivi des complications microvasculaires chez le patient âgé fragile ayant un impact sur son autonomie et qualité de vie 2

    Prise en charge des facteurs de risque cardio-vasculaires

    Cette prise en charge implique l’établissement des cibles thérapeutiques en fonction de l’EGG et de l’espérance de vie. En ce qui concerne la diminution du risque d’accident vasculaire cérébral, les effets du traitement sont évidents à plus court terme (1-2 années). Les cibles thérapeutiques sont résumées dans le tableau 7.16-18

    Tableau 7

    Cibles thérapeutiques pour les facteurs de risque cardio-vasculaire 3,17

    Conclusions

    Le diabète chez la personne âgée est une situation fréquente qui se présente souvent par l’apparition ou l’aggravation d’un ou plusieurs syndromes gériatriques.

    La condition complexe de nos aînés exigera du médecin praticien des réévaluations régulières de l’état fonctionnel afin de réadapter précocement les traitements et les cibles thérapeutiques. Cela aura pour but d’assurer un traitement sûr qui préservera la qualité de vie et l’autonomie du patient le plus longtemps possible.

    Les auteurs n’ont déclaré aucun conflit d’intérêt en relation avec cet article.

    Implications pratiques

    > Le patient et son entourage doivent être impliqués activement dans la prise de décision quant au traitement et ses cibles thérapeutiques

    > L’évaluation gériatrique globale, l’estimation de l’espérance de vie et la révision des traitements sont à réévaluer périodiquement et déterminent le choix des agents thérapeutiques et des cibles glycémiques

    > Après 70 ans, des régimes restrictifs sont à éviter à cause des risques d’aggravation de l’état de dénutrition fréquent dans cette population

    > Chez les patients plus fragiles à haut risque d’hypoglycémies, les sulfonylurées sont à éviter en faveur des inhibiteurs de la DPP4

    > Chez des patients âgés obèses (IMC > 35) ou avec mauvaise réponse aux autres agents thérapeutiques, les GLP1a peuvent être considérés comme des alternatives de deuxième ou troisième ligne

    Auteurs

    Sheila Ardigo

    Service de médecine interne, réhabilitation et gériatrie

    Rue du Nant 4, 1207 Genève

    Luz Perrenoud

    Infirmière spécialiste clinique Service d’endocrinologie, diabétologie et nutrition et Service d’endocrinologie et diabétologie pédiatrique
    HUG 1211 Genève 14

     
    https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2013/revue-medicale-suisse-389/diabete-de-la-personne-agee-une-prise-en-charge-sur-mesure
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  • Le grignotage est une habitude courante, mais lorsqu’il devient fréquent et se compose de snacks gras, sucrés ou salés, il peut avoir un impact négatif sur notre santé, comme sur notre poids. Pour éviter de grignoter pendant la journée et tenir jusqu’au prochain repas, voici quelques astuces à suivre, dont l’une, démontrée par une étude scientifique.

     

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  • Le livre "Diabète et plaisir de manger" propose des recettes savoureuses pour les personnes diabétiques, pour toutes celles qui le sont et ne le savent pas... et pour toutes les autres !  Peu de restrictions, peu d'exclusions, du bon sens... et le plaisir de se retrouver à table en famille ou entre amis, voilà la philosophie qui a guidé la rédaction de cet ouvrage réalisé par des diététiciennes travaillant en diabétologie et confrontées quotidiennement au fait que trop souvent, la personne diabétique est enfermée dans un ghetto culinaire.

     

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  • Cake jambon olives sans gluten

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  • L’os n’est pas un tissu figé. Il est constamment détruit et reconstruit par des cellules spécialisées. Les ostéoblastes sont les cellules qui construisent l’os et les ostéoclastes sont celles qui détruisent ce tissu. En situation normale, l’os reste solide car un équilibre est maintenu entre l’activité de ces cellules.

    Lorsque le cancer de la prostate a évolué, des métastases peuvent se développer à distance, notamment au niveau des os. Ces métastases entraînent une destruction de l’os et peuvent ainsi provoquer des douleurs, voire des fractures.

    Un traitement (par médicaments ou par radiothérapie) est alors mis en place. Souvent réalisé dans le même temps qu’un traitement par hormonothérapie ou chimiothérapie, il n’a cependant pas pour objectif de traiter la maladie elle-même. Les traitements spécifiques du cancer, par leur action directe sur la tumeur et les métastases, contribuent également à soulager les symptômes.

    D’autres traitements spécifiques pourront parfois vous être proposés si votre état de santé le justifie, notamment par chirurgie.

    Toutes les douleurs bénéficient par ailleurs de soins adaptés, notamment par des médicaments antalgiques.

     

    MÉDICAMENTS

    Des médicaments peuvent être prescrits dans certaines situations pour :

    • soulager les douleurs osseuses en prévenant ou ralentissant la destruction de l’os causée par les métastases ;
    • corriger un taux anormalement élevé de calcium dans le sang (hypercalcémie).

    Deux classes de molécules peuvent être prescrites, toutes deux ralentissant l’action des ostéoclastes pour limiter la résorption du tissu osseux : les bisphosphonates et un anticorps monoclonal, le denosumab.

    LES MODALITÉS D’ADMINISTRATION

    La plupart des bisphosphonates sont administrés par voie intraveineuse, généralement une fois par mois en début de traitement. Votre médecin pourra ensuite adapter plus spécifiquement le rythme d’injection à votre situation.

    Le denosumab est administré par injections sous la peau, tous les mois. En complément de cette molécule, votre médecin vous prescrira une supplémentation en calcium et en vitamine D sauf si le denosumab vous est donné pour corriger un taux de calcium anormalement élevé.

    LES EFFETS INDÉSIRABLES POSSIBLES

    Les bisphosphonates et le denosumab peuvent générer des effets indésirables, comme une ostéonécrose des maxillaires, c’est-à-dire une destruction de l’os de la mâchoire. Pour la prévenir, la réalisation d’un bilan buccodentaire et, si besoin, de soins dentaires est nécessaire avant le début du traitement. Au cours du traitement, il est important de consulter un dentiste au moins une fois par an et de lui signaler que vous prenez des bisphosphonates ou du denosumab afin de recevoir des soins adaptés, le cas échéant. Si vous remarquez une anomalie dentaire, comme une dent qui bouge ou bien des problèmes au niveau des gencives (douleur, gonflement), il est très important de le signaler à votre médecin ou à votre dentiste.

    Le denosumab provoque parfois une hypocalcémie, c’est-à-dire une baisse du taux de calcium dans le sang. Elle peut se manifester par une tétanie, des fourmillements, des raideurs musculaires, des contractions, des spasmes ou des crampes musculaires. Si vous ressentez ces symptômes, contactez rapidement votre médecin.

    L’utilisation de bisphosphonates peut provoquer un état pseudo-grippal (pour les bisphosphonates en intraveineuse) ou des complications gastro-intestinales comme des nausées, des diarrhées ou des vomissements (pour les formes orales).

    RADIOTHÉRAPIE

    Lorsque des métastases dans les os génèrent des symptômes, notamment des douleurs, deux types de radiothérapie peuvent permettre de les traiter : la radiothérapie métabolique et la radiothérapie externe. Le choix du traitement est réalisé par votre équipe médicale en fonction de votre situation.

    La radiothérapie métabolique consiste à injecter dans une veine un produit radioactif. Il circule dans tout le corps par la voie sanguine et se fixe préférentiellement sur les cellules cancéreuses présentes sur le squelette, pour les irradier. Ce traitement est réalisé dans un service de médecine nucléaire agréé. Une à deux séances peuvent être nécessaires.

    La radiothérapie externe, quant à elle, consiste à utiliser des rayonnements ionisants qui détruisent les cellules cancéreuses en les empêchant de se multiplier. Les rayonnements (appelés aussi rayons ou radiations), produits par un appareil appelé accélérateur de particules, sont dirigés précisément sur la zone à traiter. L’action est locale. Quelques séances suffisent, parfois une seule.

    Ces deux traitements permettent notamment de réduire la douleur (effet antalgique). Cependant, leur effet n’est pas immédiat, les douleurs pouvant même s’accentuer dans un premier temps (les jours qui suivent) avant de diminuer. En prévention, votre traitement antalgique doit être augmenté avant la séance et adapté ensuite car quelques semaines sont nécessaires pour obtenir l’effet antidouleur maximal.

    En savoir plus sur la radiothérapie.

    Fracture d’une vertèbre

    Parfois, une métastase positionnée sur une vertèbre peut entraîner la fracture de cette vertèbre. Cela se manifeste par différents symptômes : une faiblesse dans les jambes, la perte ou au contraire la rétention des selles ou des urines, une forte douleur de sciatique, voire une paralysie.

    Ces symptômes doivent vous amener à alerter au plus vite votre équipe médicale afin de bénéficier de traitements adaptés en urgence

    .

     

     

    Consulter le guide Cancer info Douleur et cancer

     

    https://www.e-cancer.fr/newsletter/view/455459

     

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  • INGREDIENTS POUR 10 GAUFRES

    3/4 d'une petite courgette (200 g)

    2 œufs

    1 grande tasse (200 ml) de lait 1/2 écrémé

    5 càs (50 g) de margarine liquide

    50 g d'emmenthal râpé

    150 g de farine

    25 g de tomates séchées

    1 càc d'origan séché

    1 sachet (10 g) de poudre à lever

    Sel et poivre 

    TECHNIQUE DE PRÉPARATION

    • Laver la courgette, la râper puis l'éponger
    • Découper les tomates séchées en petits morceaux
    • Verser la farine additionnée de poudre à lever dans un saladier
    • Y dessiner une fontaine et casser les œufs un par un tout en incorporant progressivement la farine
    • Verser le lait et la matière grasse dans un récipient allant au four à micro-ondes et faire tiédir
    • Les ajouter petit à petit au mélange de farine et d'œufs jusqu'à obtenir une pâte bien lisse
    • Incorporer la courgette râpée, l'origan, les morceaux de tomates séchées et épicer avec le sel et le poivre
    • Faire chauffer le gaufrier (moule à gros trous - revêtement anti-adhésif)
    • Huiler chaque face du moule et déposer une petite louche de pâte par gaufre
    • Une fois les gaufres cuites, les mettre sur une assiette posée sur une casserole d'eau bouillante afin qu'elles restent chaudes
    • Répéter jusqu'à épuisement de la pâte (une dizaine de gaufres)
    • Servir 2 à 3 gaufres/personne accompagnées de salade de blé et de chicons

    VALEURS NUTRITIONNELLES

    (pour 1 gaufre)

    • Energie 140kcal ou 580kJ
    • Protéines 5g
    • Glucides 13g
    • Matières grasses 7g
    • Fibres 1g
     
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    https://www.diabete.be/espace-membre-5/les-recettes-du-conseil-dietetique-94/les-entrees-95/gaufres-salees-aux-courgettes-et-a-lorigan-492#gsc.tab=0
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  • Le pistache encore connue sous le nom de "egousi" ou egusi en anglais est la graine d’une espèce de melon d’eau (la courgette).
    Au Cameroun, nous utilisons abusivement le mot concombre pour désigner les lianes ou plantes cultivées pour les graines de pistache.
    Les francophones utilisent le mot pistache pour désigner ces graines; les anglophones utilisent le mot Egusi pour désigner ces graines.
    Culture de la courgette - Pistache.
     
    La courgette est un fruit / légume qui se cultive dans toutes nos régions et qui ne demande qu’une seule chose, du soleil et de l’eau.
     
    I- MISE EN PLACE DE LA PEPINIERE POUR LA CULTURE DE LA COURGETTE
    Confectionner une pépinière à l’ombre sous forme de planches en utilisant une terre légère et bien ameublie pour remplir les pots est un début de réussite.
     
    Ajouter ensuite à cette terre, du compost ou de la fiente de poule bien séchée. Par exemple, pour remplir 28 pots, il faudra apporter 2 Kg de fiente de poule ou fumier incorporées à la terre arabe.
     
    Semer deux graines par pot, mais en évitant que les graines se touchent à l’intérieur de la ligne et en plaçant le bout effilé de la graine vers le fond (2 à 3 cm entre les graines et recouvertes d’une fine couche de terre d’environ 0,5 cm et tasser légèrement.
     
    Arroser régulièrement une fois par jour.
     
    N.B: Il est à noter qu’il faut environ 200 m2 de surface et environ 1,5 Kg de semence pour un hectare de plantation.
    La levée a lieu environ à 1 semaine après les semis.
    Le séjour en pépinière est de 14 jours soit 2 semaines. Après cette période, les plants sont prêts à être transplantés.
     
    II- TRANSPLANTATION EN PLEIN CHAMP
    Le terrain est choisi même avant la mise en place de la pépinière. Sachant d’avance à quel moment les plants seront prêts à être repiqués, ce qu’il y a d’important à faire c’est de s’arranger pour que la parcelle soit prête à accueillir ces plants environ une semaine avant. Et pour y arriver il y a des opérations à effectuer:
    Nettoyer le terrain, faire des trous de 15x15x15cm sur des billons si c’est la culture de saison pluvieuse, et de 25x25x40 cm si c’est la culture de contre saison.
     
    Respecter un écartement de 1,5 cm entre les lignes, et de 1,5 cm entre les plants sur la même ligne.
    Apporter dans chaque trou 1 Kg de fiente de poule ou de fumier bien décomposé et 2 cuillerées à café de sulfate de potasse et bien tourner avec la terre.
    Après 1 semaine passée en pépinière, les plants ont environ 5 à 10 cm; 2 vraies feuilles, et peuvent être transplantés.
     
    La transplantation se fait par temps frais, de préférence les après midis à partir de 16 heures.
    Introduire dans chaque trou, un plant bien portant.
    Arroser ensuite copieusement.
     
    En respectant des écartements de 1,5 cm x 1,5 cm, on obtient une densité de moyenne de 4445 plants à l’hectare en culture pure.
     
    III- CONDUITE ET ENTRETIEN
     
    Ces deux opérations consistent à arroser, sarcler et biner, épandre les fertilisants et protéger les cultures contre les maladies et les ennemis.
     
    a) Arrosage : en culture maraîchère de façon générale, et en production des potirons de façon particulière, des arrosages réguliers doivent être effectués, surtout en saison sèche, ceci pour maintenir le sol frais et non humide pendant toute la durée de la culture. Par contre éviter les sols très humides qui favorise l’apparition du phytophtora pouvant provoquer la pourriture des racines et du collet.
    Il est bon de savoir que le potiron ne supporte pas l’excès d’eau qui risque de provoquer la chute des fleurs et des bourgeons.
     
    Il faut procéder à un arrosage journalier ou tous les deux jours, au moment du grossissement des fruits car à ce moment les fruits ont besoin de beaucoup d’eau pour assurer leur développement.
     
    b) Le sarclo-binage: le potiron résiste très mal à la concurrence des mauvaises herbes. C’est pourquoi il faut sarcler et biner fréquemment le champ avant que les plants se développent massivement. Ces deux opérations sont capitales à l’obtention de bons rendements.
    c) La Fertilisation: au fur et à mesure que les plants grandissent, leurs besoins s’augmentent en éléments nutritifs.
    Puisque ces éléments nutritifs doivent être disponibles à des moments bien précis, un apport fractionné est très recommandé pour la survie des plantes à la phase végétative et de fructification.
    d) Traitement phytosanitaire
    MALADIES SYMPTOMES PROPHYLAXIE Anthracnose Attaque les jeunes fruits et entraine leur chute avant maturité. Neem + Nordox Puceron (Aphis Gross pili)
    Feuilles légèrement crispées à la face inférieure pouvant entrainer le risque de la virose-Neem– jus d’ail + piment, Mouches Mineuses.
     
    Formation de points blancs sur les feuilles, Piège à mouche +Neem Chenilles et Criquets
    Présence sur les feuilles Neem Oïdium (Erysipèle cichoracearum)
    Tâches poudreuses blanches sur les 2 faces des feuilles.
     
     
    Eviter les fortes humidités Maladies de conservation : pourritures diverses,  tâches blanches ou grises sur fruits.
     
    Appliquer un bon stockage sur des étagères dans des salles ventilées.
     
     
    Petits rongeurs
    Rongent fruits et graines, protéger les fruits à maturités
     
    IV- RÉCOLTE ET CONSERVATION DE LA COURGETTE – PISTACHE
    Les premiers fruits sont récoltés environ 12 semaines après la transplantation, soit à 3 mois après le semis, et cette récolte peut durer plusieurs semaines.
    Les fruits mûrs doivent être récoltés avec leur pédoncule et par temps sec pour garantir une bonne conservation qui peut se faire plusieurs jours à l’état frais. Le rendement est de près de 30 tonnes à l’hectare.
     
     
     
    Peut être une image de aliment et plein air
     
     
     
    Peut être une image de plein air
     
    Peut être une image de plein air
    Coopérative AIO
    Coopérative agricole intégrant un centre d'incubation, des plateaux techniques d'agriculture et d'élevage, des plantations, des œuvres sociales pour le développement rural du département de l'océan autour du port de Kribi et la région du sud.
     
     
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  • Je m’appelle Zoe HEINEMAN (@hypoglycemia_awareness), j’ai 56 ans. J’habite dans les Poconos, en Pennsylvanie, avec mon mari Alex et notre berger belge Kermit et je travaille pour Diabeloop en tant que vice-présidente principale pour la région Amérique du Nord. Je vis avec un diabète de type 1 depuis 1990. Je suis passionnée par la nature, le jardinage, la musique, l’art, la cuisine et la course à pied.   

    Êtes-vous une coureuse expérimentée ou étiez-vous une complète débutante avant votre premier marathon ?   

    Quand j’étais jeune, avant que l’on me diagnostique un diabète de type 1, je courais de temps en temps. Après mon diagnostic, et pendant pas mal de temps, j’avais du mal à faire du sport de manière intensive sans faire de crise d’hypoglycémie, et ça me semblait contre-productif. Mais pendant ma quarantaine, mon désir de retrouver la forme est devenu plus fort que le risque de faire une hypoglycémie. Avec le temps, j’ai appris à modifier mon apport en insuline et en féculents pour compenser. J’ai commencé par marcher, puis quand c’était possible, je courais avec mon chien, 3,5 km le matin et autant le soir. J’arrivais à tenir et je me sentais bien.  

    Faisiez-vous du sport avant ? À quelle fréquence et pendant combien de temps courrez-vous ?

    Quand j’étais enfant, je faisais de la natation en compétition. Aujourd’hui j’essaye de courir 7 à 8 km plusieurs soirs de la semaine, et je fais une course plus longue le samedi ou le dimanche matin. Et chaque semaine qui me rapproche du marathon, j’augmente ma dernière course la plus longue de 1,5 km environ. Puis durant les dernières semaines qui précèdent le marathon, il est important de diminuer progressivement le nombre de kilomètres pour permettre au corps de se reposer. Ça dépend vraiment de chaque personne ; à chacun de trouver ce qui fonctionne le mieux.   

    Quand et où avez-vous franchi la ligne d’arrivée d’un marathon pour la première fois ? 

    Au marathon de New York en 2013. Depuis, j’ai essayé d’y participer à chaque fois avec mon équipe de course, Achilles International. À ce jour, j’ai fini le marathon de New York 7 fois et une fois celui de Paris en 2018 avec deux amies américaines.

    Est-ce que vous préférez courir ou faire de la marche rapide pendant un marathon ?    

    Un mélange des deux. Ça dépend de mon taux de glycémie sur le moment.  Si ma glycémie atteint 80 mg/dL et baisse, je marche jusqu’à ce que son niveau se stabilise et je prends une petite dose de glucose. Pendant la course, je vais à une vitesse modérée que certains pourraient trouver lente, à savoir 6 min 50 sec/km, parce que ça m’aide à stabiliser mon taux de glycémie. Je prends du glucose gélifié tous les 3,5 km parcourus environ. Le but est de profiter de la course sans faire de grave hypoglycémie pendant que je cours. Jusqu’à présent, j’y suis arrivée pendant chacune de mes courses. Chacun doit faire des essais pour trouver ce qui fonctionne pour eux pendant la course.   

    Comment était cette première expérience ?    

    Avant la première course, je n’étais pas sûre de pouvoir courir 42,195 km. Ce n’est qu’en entrant dans Central Park que j’ai réalisé que j’allais y arriver. Il ne me restait plus que quelques kilomètres à parcourir et j’allais finir le marathon malgré mon diabète, ou peut-être grâce à lui. Et atteindre cet objectif que je n’aurai jamais pensé possible a vraiment renforcé ma confiance en moi. Au lieu de me dire que je ne pourrais jamais courir 42,195 km, je me suis prouvée à moi-même que je pouvais me fixer des défis ambitieux et les atteindre, comme je venais de le faire avec ce marathon. Ce changement d’état d’esprit venant d’un accomplissement physique a une incidence sur tous les aspects de ma vie.   

    Dites-nous en plus sur votre dernier marathon.  

    Le 7 novembre 2021 marquait le 50e anniversaire du marathon de New York, après un an d’absence en 2020. La météo était idéale : un temps ensoleillé et frais avec une légère brise. L’anticipation et l’énergie positive étaient à leur paroxysme ce jour-là, car énormément de gens à New York s’entraînaient pour cet événement depuis deux ans, et tant d’autres avaient hâte d’y assister en spectateur pour soutenir les coureurs du marathon. Ils s’amassaient dans les rues pour célébrer l’événement, avec des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « New York est de retour » ou encore « Contents de vous retrouver amis coureurs ». La ville entière était en fête, ravie de pouvoir à nouveau organiser de grands événements en plein air avec un grand nombre de personnes. J’ai eu l’impression qu’il y avait plus de spectateurs le long du parcours que jamais depuis 2013. C’est une course à laquelle j’aurai toujours envie de participer, et le fait d’en faire partie est vraiment un honneur en soi. J’y ai participé avec deux de mes amies, Kelsey et Zoe, qui se sont entraînées avec moi pendant la pandémie. J’ai réussi à maintenir mon taux de glycémie entre 79 et 123 pendant la course.    

    En raison de la COVID-19, le marathon de New York de novembre 2020 s’est fait virtuellement. C’était bizarre d’être seule chez moi, à faire le tour du pâté de maisons encore et encore, puisque ce marathon était virtuel. Il a vite fait très froid, avec des pluies verglaçantes, à tel point que certains de mes appareils ont cessé de fonctionner correctement, ce qui est devenu un défi. Et mon téléphone n’a pas enregistré correctement le nombre de kilomètres que j’ai parcourus. C’était juste différent, sans l’enthousiasme de la course, et ça semblait presque bête.  

    Parlons maintenant de vous et des marathons en général. 

     

    Pourquoi avez-vous décidé de faire un marathon ? Quels étaient vos objectifs ? 

    Qu’est-ce qui me pousse à faire ça ? J’aime vraiment être dehors tous les jours pour prendre l’air et pour me détendre, et j’aime observer les changements de saisons. C’est en partie pour ma famille que je fais des marathons, parce que je veux rester en bonne santé aussi longtemps que possible pour continuer à passer du temps avec eux. Mais le plus important, c’est que je cours pour contrer les risques de santé accrus inhérents au diabète. Une bonne circulation et une bonne santé cardiovasculaire sont essentielles pour la santé générale des personnes vivant avec le diabète.     

    Y a-t-il des tentes d’assistance médicale ? Avez-vous informé les organisateurs de votre DT1 avant le départ ?    

    Il y a des tentes médicales pour les personnes ayant de vraies urgences médicales. Vous devez être autonome et prêt à répondre à chacun de vos besoins pendant le marathon. Ceci étant dit, il y a sur chaque dossard une zone où l’on peut indiquer nos maladies, les médicaments que l’on prend et les allergies que nous avons. Personnellement, je porte toujours un bracelet d’alerte médicale qui contient toutes mes informations médicales et un numéro gratuit pour appeler mes contacts d’urgence. 

    Quel est votre meilleur souvenir ?   

    Il y en a tellement. Les enfants qui nous regardent le long du parcours, qui tendent la main pour qu’on leur fasse un high five et nous donnent leurs bonbons d’Halloween. Les costumes amusants des coureurs. Le gars qui court le marathon pieds nus.    Celui qui jongle pendant qu’il court. Oh, et les pancartes des spectateurs. L’une de mes préférées était : « C’est une course bien longue pour une simple banane gratuite. » À Central Park il y a toujours un gars déguisé en Dieu qui tient une pancarte sur laquelle est écrit « La fin est proche ».  

    Quel est votre « mantra » personnel ?  

    Il y a notamment « Aller de l’avant ». Et quand je cours, je me sens vraiment libre de « tout laisser derrière moi ».  Parfois, quand j’ai besoin de beaucoup de motivation, je m’imagine que je « Cours loin des problèmes liés au diabète ».   

    Qu’est-ce que vous auriez envie de dire aux personnes atteintes de DT1 qui :

    > souhaitent faire un marathon :  

    C’est un gros engagement de temps. Il est important de courir régulièrement et de faire de la musculation les jours où l’on ne court pas, et de prendre le temps de s’étirer. Commencez par trouver une équipe de coureurs avec qui vous entraîner près de chez vous, découvrez de nouveaux endroits pour aller faire de la randonnée ou de la course. Ça peut être amusant et motivant de courir avec d’autres personnes les jours où vous seriez resté·e au lit, si vous aviez été seul·e.   

    > hésitent :   

    Développez votre confiance kilomètre par kilomètre. N’oubliez pas de vous reposer en alternant les jours d’entraînement et les jours de repos.

    > pensent qu’elles n’en sont pas capables :  

    L’entraînement est plus important que la course en elle-même. Vous trouverez ce qui vous convient, l’important est que vous y preniez du plaisir. Faites l’essai sur une course plus courte pour découvrir vos réactions au fait d’être entouré de milliers de coureurs. Peut-être trouverez-vous cela exaltant et inspirant, ou peut-être que cela vous déplaira. Quel que soit l’exercice qui vous motive, il vous aidera à garder votre corps en mouvement.   

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  • Medtrum est une entreprise qui consacre sa recherche et son développement à créer des dispositifs simples et sûrs afin de contribuer à la simplification de la gestion du diabète.
    Nous développons et fournissons des dispositifs médicaux qui répondent aux besoins des patients atteints de diabète insulino-traité et qui accompagnent les soignants dans leur pratique clinique. Medtrum offre aux patients et aux soignants la possibilité d'accéder à des technologies qui permettent d'explorer de nouvelles frontières sur la voie du pancréas artificiel.

     

     

    Peut être une image de téléphone et texte

     

    https://www.medtrum.fr/#:~:text=Gr%C3%A2ce%20%C3%A0%20son%20capteur%2C%20la,de%20glucose%20augmente%20%C3%A0%20nouveau.

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  • Dites adieu aux multiples injections quotidiennes et profitez d'une plus grande liberté dans la gestion de votre diabète grâce à la pompe à insuline t:slim X2™.

     

    Pompe à insuline t:slim X2

    La nouvelle pompe à insuline t:slim X2™ : petite, pratique à utiliser et facile à mettre à jour

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    Publié le 01.03.2022
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    Bonne nouvelle, la mise à disposition des premiers systèmes dits de boucles semi-fermées ou hybrides est actée ! S’ils promettent une révolution dans le traitement du diabète de type 1, et une amélioration importante de la qualité de vie au quotidien, ils sont pour l’instant réservés à certaines personnes diabétiques. Tour d’horizon des principales conditions permettant d’accéder à ces systèmes hybrides.

    Ce qu’il faut savoir…

    Très attendus, les dispositifs de boucles fermées sont accessibles à une partie des personnes diabétiques de type 1, depuis la rentrée 2021. Rappelons que ces systèmes permettent la délivrance semi-automatisée d’insuline grâce à la combinaison d’une pompe à insuline, d’un capteur de mesure en continu du glucose (MCG) et d’un algorithme d’intelligence artificielle. Selon les systèmes,  celui-ci  est  soit intégré à la pompe, soit extériorisé dans un terminal type Smartphone. Ces systèmes représentent un véritable espoir pour un meilleur contrôle glycémique des personnes diabétiques de type 1.

    Apprendre à maîtriser une nouvelle technologie

    Toutefois, pour pouvoir bénéficier de la boucle semi-fermée, certains pré-requis sont essentiels. Si bien sûr, l’avis du diabétologue est essentiel à la mise en place de cette nouvelle thérapie, la personne diabétique doit notamment maîtriser le comptage des glucides, l’insulinothérapie fonctionnelle mais également l’utilisation de la pompe, ainsi que la gestion du capteur : les deux principaux éléments de la boucle fermée. Pour que cette révolution thérapeutique opère, la législation prévoit un accès à une formation à l’utilisation de ces outils au sein d’un centre initiateur spécialisé. Par ailleurs, d’autres conditions sont nécessaires à sa mise en place…

    Les indications de la boucle fermée

    Pour l’instant, la boucle fermée hybride est uniquement recommandée chez les personnes atteintes de diabète de type 1 adultes ayant une expérience d’au moins six mois avec la pompe à insuline, présentant un taux d’HbA1c ≥ 8 % malgré une insulinothérapie intensive pendant plus de 6 mois et une auto-surveillance glycémique pluriquotidienne. 

    Des conditions que les experts ont déjà envisagé d’élargir à d’autres profils de personnes diabétiques, pouvant potentiellement être de bons répondeurs à ce dispositif : 

    • Diabète de type 1 dès l’âge de 7 ans
    • Déséquilibre glycémique
    • Grande variabilité glycémique : hyper et hypoglycémie
    • Altération de la qualité de vie
    • Être à l’aise avec les outils numériques. 

     

    Si vous êtes tenté(e) par la boucle fermée, parlez-en avec votre médecin lors de votre prochain rendez-vous.

     

    Vous souhaitez revoir les bases du comptage des glucides ? Découvrez notre infographie dédiée.

    Les informations et outils mis à votre disposition par Dinno Santé, le sont à titre informatif. Ils ne se substituent en aucun cas aux recommandations de votre professionnel de santé. 
     
    https://www.dinnosante.fr/fre/33/etre-attentif-a-sa-sante/au-quotidien/la-boucle-semi-fermee-pour-qui?
     
     
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  • Bruxelles, le 25 janvier 2022 : Une grande victoire pour l'Association du Diabète ! Moins d'une semaine après notre communiqué de presse dénonçant une tentative d'atteinte gravissime au secret médical (qui concerne potentiellement tous les citoyens), le ministre Dermagne décide d'abandonner le projet, pris dans la tempête des critiques qui sont venues de toutes parts. "Je suis fier du travail de notre Association", précise le Pr Laurent CRENIER, Président de l'Association du Diabète !

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    Le secret médical menacé par un avant-projet de loi relatif au traitement des données à caractère personnel concernant la santé

    Les assureurs en seraient les grands bénéficiaires !

     

    Bruxelles, le 20 janvier 2022 – L’Association du Diabète juge inacceptable un avant-projet de loi du Ministre Pierre-Yves Dermagne relatif au traitement des données à caractère personnel autorisant aux assureurs l’accès systématique à des données de santé sans consentement préalable des candidats preneurs d’assurance.

    L’Association du Diabète a pu prendre connaissance du texte en question. La finalité de cet avant-projet serait « (…) d’encadrer, en matière d’assurance, le traitement de données à caractère personnel concernant la santé dans le cadre de certaines finalités. Les sous-objectifs sont d’offrir d’une part, une sécurité juridique au traitement, par l’assureur et/ou le réassureur, des données à caractère personnel concernant la santé et, d’autre part, une protection à la personne dont les données à caractère personnel concernant la santé sont transmises et utilisées. (…) Enfin, de telles dispositions visent aussi à permettre une meilleure efficience dans la gestion des contrats d’assurance et en particulier des sinistres avec lésions corporelles. »

    Pratiquement, l’avant-projet de loi souhaite se départir de la nécessité, pour l’assureur, de recueillir le consentement explicite de son assuré ou du bénéficiaire de l’indemnisation à la communication de ses données concernant la santé. L’auteur du texte justifie cette mesure par le fait que les assureurs exerceraient une mission d’intérêt public destinée à protéger le patrimoine de l’assuré en cas de sinistre. Toujours selon l’auteur, ce revirement législatif s’inscrirait dans l’intérêt de l’assuré dès lors que la mesure aurait pour effet notamment d’accélérer le processus d’indemnisation.

    Une violation du RGPD et de la Convention européeenne des droits de l'homme

    Selon l’Association du Diabète, le texte est en contradiction totale  avec l’article 9.1 du Règlement général européen sur la protection des données (RGPD) qui stipule que « Le traitement des données à caractère personnel qui révèle l’origine raciale ou ethnique, les opinions politiques, les convictions religieuses ou philosophiques ou l’appartenance syndicale, ainsi que le traitement des données génétiques, des données biométriques aux fins d’identifier une personne physique de manière unique, des données concernant la santé ou des données concernant la vie sexuelle ou l’orientation sexuelle d’une personne physique sont interdits ».  

    Seules deux exceptions sont possibles à l’application de cet article : si la personne concernée a donné son consentement explicite au traitement de ces données à caractère personnel pour une ou plusieurs finalités spécifiques, ou encore, lorsque le traitement de ces données est nécessaire pour des motifs d’intérêt public important, sur la base du droit de l’Union ou du droit d’un Etat membre qui doit être proportionné à l’objectif poursuivi tout en prévoyant des mesures appropriées et spécifiques pour la sauvegarde des droits fondamentaux et intérêts de la personne concernée. L’Association souligne que les traitements de données pour motif d’intérêt public sont listés dans la loi sur le RGPD et que les traitements réalisés par les assureurs n’en font pas partie. Les entreprises d’assurance et de réassurance ne remplissent pas un rôle d’intérêt public, ajoute encore l’Association, ces dernières étant des sociétés à but lucratif dont l’objectif premier est de dégager un bénéfice. Enfin, précise encore l’Association du Diabète, le texte s’inscrit en violation de la Convention européenne des droits de l’homme qui consacre le droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance. Les informations personnelles relatives à un patient font partie de la vie privée de celui-ci.

    Une finalité pour le moins discutable

    Outre des questions de légalité, il est également permis de s’interroger sur l’utilité de cet avant-projet de loi. En effet, conformément à l’article 58 de la loi du 4 avril 2014 relative aux assurances, le candidat preneur a l’obligation de déclarer, à la conclusion du contrat, toutes les circonstances connues de lui et qu’il doit raisonnablement considérer comme constituant pour l’assureur des éléments d’appréciation du risque. En cas d’omission ou d’inexactitude intentionnelle dans la déclaration du risque, l’assureur pourra invoquer la nullité du contrat, même en dehors de la survenance d’un sinistre, et les primes échues jusqu’au moment où il a eu connaissance de cette omission ou inexactitude intentionnelles lui sont dues. Il est donc permis de s’interroger sur la raison pour laquelle un assureur pourrait avoir accès à l’ensemble du dossier médical d’un assuré, et ce, sans obtenir son consentement préalable. Le texte de l’avant-projet de loi est d’autant plus choquant qu’il permettrait potentiellement à tout assureur, en ce compris ceux n’ayant aucun lien contractuel avec le patient, d’avoir accès aux données médicales de ce dernier sous prétexte d’accélérer le processus d’indemnisation.

    En tant qu’Association défendant les droits et intérêts des personnes diabétiques, l’Association du Diabète se montre particulièrement attentive à ces questions et considère ce texte ni plus ni moins comme une menace pour le secret médical. L’Association a d’ailleurs proposé une rencontre au Ministre Pierre-Yves Dermagne afin de lui exposer son point de vue. Pour l’heure, elle n’a encore obtenu aucune réponse du cabinet du Ministre.

    Pour l’Association du Diabète,

    Professeurs Régis RADERMECKER, Secrétaire Général, et Laurent CRENIER, Président

     https://www.diabete.be/actualites-et-agenda-6/actualite-196/abandon-de-lavant-projet-dermagne-599#gsc.tab=0

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  • Fibromyalgie : soulagement au chanvre ?

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